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Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas...

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Lewis S. Declán
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MessageSujet: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyLun 18 Jan - 13:51

      - J'aime l'ensemble !


    Je souris satisfait, jamais je ne me serai cru capable de choisir une tenue pour qui que ce soit... La situation me ramena à des souvenirs, le visage de ma sœur– Leann – désespérée allant faire les magasins avec moi. À chaque tenue qu'elle me proposait je haussais simplement les épaules mon nez toujours dans mon bouquin... Je ne me serai jamais douté qu'un jour j'irai – volontairement – faire les magasins.

      - C'est bon je suis près !
      - Okay alors LET'S GO! Fis-je avec mon pitoyable accent...


    Simplement vêtu de l'énorme pull blanc en laine, je ne ressentis pas sur le moment le besoin de prendre une veste et je passait devant Valentin qui fermait la porte derrière nous. Il avait plutôt la classe ainsi habillé et je lui souris satisfait... Évidemment aujourd'hui – encore moins que les autres jours – je ne disposais pas d'une voiture de l'agence et nous devions donc emprunter les transports en commun Parisien...

    Heureusement, étant en milieu de matinée ils étaient beaucoup moins bondés que lors des heures de pointes et c'est avec soulagement que nous trouvâmes des places assises. Je m'étais à nouveau logé dans mon mutisme, pensif et Valentin m'y laissa vaguer tranquillement. Il avait appris à me connaître avec les années et savait très bien qu'il était tout simplement inutile de me parler dans ce moment car je n'enregistrais pas un seul mot prononcé... Mes yeux étaient rivés sur le plan du métro que je m'amusais à mémoriser mentalement quand d'une tape sur l'épaule mon ami me signala que nous étions arrivés.

    Encore un peu hagard, je me relevais lui faisait un large sourire. Je ne le remercierai jamais assez de sa présence. Il était la seule personne de mon entourage à être au courant de mon « secret », aucun membre de ma famille ou de la sienne ne savait que j'étais mannequin... En parlant du loup... Je sentis tout à coup mon téléphone vibrer dans la poche de mon jeans, je le sortis curieux et vit s'afficher le numéro de ma mère. Elle m'appellait de plus en plus souvent ces derniers et j'espérais qu'elle ne se doute de rien.

      - Allô? Maman? Répondis-je à haute voix pour que Valentin comprenne qui était au bout du fil. Non, je n'ai pas cour ce matin... Comment ça t'as été voir mon horaire? Si je te dis que je n'ai pas cours c'est que c'est vrai maman arrête! Est-ce que je suis du genre à sécher les cours?... Non ben voilà, alors pourquoi tu me passes un savon?... Mais oui je t'ai déjà dit que j'allais bien tout va bien, t'inquiète pas... Là, et bien je suis avec Valentin... quoi? Pourquoi?... OK je te le passe.


    Tout en soupirant je tendais mon téléphone portable vers Valentin l'air résigné, je murmurais entre mes lèvres un « je te fais confiance » puis me laissait tomber sur un banc tout proche... Je détestais par dessus tout mentir à ma mère et c'était pourtant ce que je faisais constamment depuis que j'avais rejoins l'agence. Elle ne pouvait pas savoir , et je ne voulais pas voir cet air déçu sur son visage. Je ne serai surement jamais le chirurgien qu'elle rêve que je devienne.
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMar 19 Jan - 1:04



Je fus soulager de constater qu'il n'y avais pas beaucoup de monde dans les transports en commun, c'était bien mieux comme ça. Le shopping était quelque chose que j'adorais, ça me détendait, mais je n'avais jamais vu cette activité comme une nécessité de premier ordre pour réussir socialement, comme le voyait aujourd'hui Lewis. C'était amusant de constater à quel point sa nouvelle carrière de mannequin l'avait déjà changé beaucoup, pourtant, je pourrais sourire de soulagement en constatant que finalement je m'étais un peu tromper sur la question : de toute évidence Lewis allait plutôt bien, subissait assez bien la pression de ce métier, et ne devenait pas une épave comme je l'avais craint. J'espérais juste que je dirai la même chose dans deux mois.

Alors que nous sortions du métro, Lewis sortit son portable. Je mis mes mains dans mes poches de mon menteau pour combattre le froid lorsque nous sortîmes des couloirs du métro, station Etoile (l'arc de triomphe, en haut des Champs Elyzees). Je me mis à sourire en l'entendant parler à sa mère et surtout en mentant à sa mère alors que ce n'était pas du tout le genre de Lewis de faire un truc pareil. Je remontais d'un geste rapide le col de mon menteau avant de remettre mes mains dans mes poches. Fucking cold weather ! Là, et bien je suis avec Valentin... quoi? Pourquoi?... OK je te le passe. Je me mis à sourire de plus bel en prenant le téléphone de Lewis tout en le collant à mon oreille. Une la fumée se met à sourire de ma bouche lorsque je me mis à parler : Bonjour Veronika, ça va ?! Et commençais ainsi une conversation pendant lequel le but essentiel de celle que je considérais comme ma seconde mère était de savoir si Lewis ne séchait pas les cours. Je fus encore plus amusé lorsqu'elle me posa la même question, à savoir si je ne séchais pas les cours par la même occasion. Non ne t'inquiète pas, je n'ai pas encore arrêté les études de droit pour aller jouer les musiciens sur les marches du Sacré-Coeur à Montmatre lui répondis-je en riant. Là ? On vient de sortir du métro 14 à la station Bibliothèque François-Mitterand, on va grignoter un truc dans le coin au bord de la seine et ensuite on va aller dans la bibliothèque pour bosser un peu. Je me surprenais moi-même de mes talents de menteur. Finalement, la mère de Lewis sembla appaisé par mes réponses, et me saluant avant de raccrocher.

Pourquoi tu continues à lui mentir Lee ? lui demandais-je une fois qu'il avait ranger son portable dans sa poche. Je partage l'avis de tes parents, médecine est surement mieux qu'une carrière de mannequinat, mais tu devrais le lui dire. C'est ta vie, et si tu ne veux plus être chirurgien, et bien... Arrête médecine et plonge toi à fond dans le mannequinat si c'est ce que tu aimes. Je lui fis un sourire. Je me surprennais moi-même de lui dire des choses pareilles. Il devrait en profiter parce que dans quelques minutes, je recommencerais surement à dénigrer son métier. Qui plus est, elle va finir par le découvrir quand ta tête d'ange et ton corps de rêve seront en première page de Vogue Homme dans deux mois. ajoutais-je en riant. J'étais peut être un peu trop optimiste.

Au lieu de descendre sur les champs, nous avions traversé la place de l'étoile pour ensuite nous rendre sur la droite de la place, dans des rues adjacentes. C'était dans ce coin là que se trouvait des boutiques de luxe telle que Valentino ou encore Dior et Dior baby.
Je marchais aux côtés de Lewis, attendant qu'il me fasse signe de le suivre dans un de ces magasins chics.

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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMar 19 Jan - 1:24

    Anxieux, comme à mon habitude dans ses moments là je portais ma main à ma bouche pour commencer à me ronger les ongles mais je réprimais presque aussitôt ma geste me rappelant les paroles de mon agent... Maintenant, se ronger les ongles faisaient parties des luxes que je n'avais plus le droit de m'accorder de part ma nouvelle profession. Je ne pouvais non plus me rendre chez le coiffeur sans en demander l'aval de l'agence, me faire épiler – même si je ne l'avais encore jamais fait – et un tas d'autre chose qui était stipulée dans le contrat que j'avais tenté de mémoriser. Bien sur, Valentin m'en voulait de ne pas le lui avoir montrer avant de signer et il m'avait rabaché les oreilles des jours durant à propos de ma bêtise et des termes du contrat qui pourrait me nuire dans le futur...

    Je soufflais de soulagement quand je vis qu'il mentit lui aussi à ma mère, tout ça pour moi. Je ne le remercierai surement jamais assez à propos de ce qu'il venait de faire, ma pauvre maman serait ainsi rassurée pour au moins un mois avant de revenir à la charge... Valentin n'appréciait pas la voie que j'avais prise et c'était le moins qu'on puisse dire, il avait tenté par tout les moyens possibles et imaginables de me faire changer d'avis mais utiliser ma mère, je savais qu'il ne le ferait pas. Quand la conversation fut terminée je saisissait le portable et l'enfonçait dans ma poche avant d'affronter son regard réprobateur.

      -Pourquoi tu continues à lui mentir Lee ? Je partage l'avis de tes parents, médecine est surement mieux qu'une carrière de mannequinat, mais tu devrais le lui dire. C'est ta vie, et si tu ne veux plus être chirurgien, et bien... Arrête médecine et plonge toi à fond dans le mannequinat si c'est ce que tu aimes


    Je détournais les yeux n'osant plus affronter les siens et me mit à marcher sans un mot. Je ne savais quoi lui répondre... J'étais tout pour mes parents, celui dans lequel ils avaient fondés tout leurs espoirs, je ne pouvais me permettre de les décevoir en leur avouant que j'avais tout arrêter pour devenir... Mannequin... Même moi si je le pouvais je rirais de moi même, jamais je ne l'aurais cru quelques mois plutôt. J'avais demandé du changement pour mon anniversaire et je l'avais accepté.

      - Qui plus est, elle va finir par le découvrir quand ta tête d'ange et ton corps de rêve seront en première page de Vogue Homme dans deux mois
      - Mais bien sur ma mère lis Vogue Homme tout les soirs avant d'aller se coucher.


    Je pouffais la tension ayant légèrement disparut... Voir mon meilleure ami ambitieux pour moi me fit le plus grand des plaisirs, même si je ne croyais pas possible de faire la couverture d'un magazine aussi vite. J'étais plein de force et de courage mais pour atteindre la gloire j'allais devoir trimé... beaucoup... Distrait je le suivais, je ne connaissait pas vraiment ce coin de Paris dans lequel je ne m'aventurais vraiment que très rarement. Bientôt les grandes enseignes attirèrent mon regard, des noms de maison connue de part le monde et dont j'aurais pu être l'occassion de porter la nouvelle collection dans un défilé...

    Alors que Valentin continuait d'avancer, je le retenais par la main tout à coup pétrifié. Mon regard limité apeuré.

      - J'y connais rien Valentin... Rien du tout. Qu'est-ce que je fais ici? Qu'est-qu'on fout là? Je ne sais pas ce qui est à la mode, les couleurs je sais même plus quelle saison on est automne ou hiver... Je connais rien je suis un abruti , je vais échouer et toi tu vas me ramasser à la petite cuillière et puis tu vas m'en vouloir et tu pourras parce que je l'aurais vraiment mérité. Je suis complètement malade. Je... non...


    Je sentais ma respiration s'accélèrer de plus en plus sans que je puisse la contrôler, j'étais en proie à la panique, ça devait être la plus longue tirade que j'avais dit depuis bien des années n'étant pas un grand bavard de nature. Je serai la main de mon ami avec peut-être trop de force, mon regard dans le sien perdu.
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMar 19 Jan - 2:12



Je me mis à rire en l'entendant ironiser sur les lectures de sa mère. Bon d'accord, peut être pas dans ce magasine-là. Mais elle va bien voir le magasine dans un bar-tabac ou je ne sais pas où et c'est comme ça qu'elle apprendra que son fils est un mannequin, et à ce moment là, ça va péter !

Alors que nous arrivions en face de Valentino, je sentis la main de Lewis se resserrer sur la mienne. En temps normal, étant donné que je craquais complètement sur lui depuis des années, j'aurais été aux anges. Mais dans le cas présent, Lewis était en proie d'une crise de panique et je n'avais pas spécialement l'esprit à me réjouir de sentir la peau douce de ses doigts sur la mienne.

J'y connais rien Valentin... Rien du tout. Qu'est-ce que je fais ici? Qu'est-qu'on fout là? Je ne sais pas ce qui est à la mode, les couleurs je sais même plus quelle saison on est automne ou hiver... Je connais rien je suis un abruti , je vais échouer et toi tu vas me ramasser à la petite cuillère et puis tu vas m'en vouloir et tu pourras parce que je l'aurais vraiment mérité. Je suis complètement malade. Je... non... Alors qu'il s'apprêtait à repartir dans la direction d'où nous venions, je la saisis par les épaules pour le forcer à me regarder dans les yeux. Ecoute moi Lee. Je cherchais les mots à dire pour le rassurer. Je te connais tu ne fais pas rien par hasard, tu fais tout de manière calculé, après avoir pesé le pour et le contre. Je sais que c'est aussi ce que tu as fait avant de décider d'arrêter tes études de médecine pour devenir mannequin. Les gens dans ce métier, ils savent ce qu'ils ont. S'ils sont venus te trouver dans ce café pour t'offrir un logement et un contrat, c'est qu'il croit en toi. Je lui fis un sourire, réalisant que c'était les choses que j'aurais du me dire avant de commencer à criser parce qu'il se lançait dans ce domaine qu'était la mode. Lee... Crois-moi, ils en ont vu défiler des mannequins novices avant toi, des tonnes et des tonnes de mannequins. Ils croient en toi, fais leur confiance...

Je lui serrais la main puis l'entrainait vers l'entrée de la boutique Valentino. Et maintenant vient, on va te trouver des chemises et un costard ! lui dis-je en souriant.

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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMar 19 Jan - 14:24

    Je ressentais tout à coup le besoin de fuir de m'en aller de retourner dans la réalité et de mettre fin à se rêve idiot que j'étais entrain de nourrir. Avais-je tout simplement perdu la raison? Moi devenir mannequin? Mais dans quelle monde cela était-il possible? Pas dans le miens apparemment, je n'y connaissais rien, preuve – pour moi – irréfutable que je n'étais pas fait pour entrer dans ce milieu qui était totalement opposé à ma personne. Alors que je faisais demi-tour afin que Valentin et moi nous en allions au plus vite je le sentis me retenir.

      Flashback ; été 2004

        - Non mais qu'est-ce qui m'a prit? Val' c'était une mauvaise idée, on s'en va maintenant viens. Faire de la descente en rappel? Mais je suis...


      Je ne pus continuer ma pensé car Valentin venait de poser sa main sur ma bouche afin de me faire terre. Je jetais alors un regard tout autour de nous. Nous étions deux ainsi qu'un petit groupe de plus ou moins cinq personnes au sommet d'un pic rocheux. Tout autour de moi le vide, et la mort en perspective. Toute l'assurance que j'avais pu ressentir sur le chemin s'était tout à coup évanouie lorsque le moniteur m'avait attaché à la corde de rappel.

        - Lee, calme toi s'il te plait. Il n'y a pas de quoi paniquer, tu es en sécurité ici, avec les moniteurs, la corde. Avec moi. Alors s'il te plait reprend ton sang-froid, c'était ton idée et tu en es tout à fait capable. Sur ces mots, il relâcha la pression que faisait sa main sur mon visage.
        - Mais...
        - Il n'y a pas de mais. On y va, tu peux y arriver.


      Un large sourire s'étira sur son visage, le sourire que j'appréciais tant et qui me redonnait courage quand je l'avais perdu.


    Je soupirais tout en écoutant Valentin, bien sur qu'il avait raison dans ses propos mais comme à mon habitude j'avais bêtement cédé à la panique et il m'avait ramené sur terre. À nouveau, le sourire confiant éclaira son visage et je ne pouvais lutter, je savais de toutes façons qu'il arriverait à me convaincre d'une façon où d'une autre et c'était moi qui avait cherché à l'embarquer dans tout ça.

      - Et maintenant vient, on va te trouver des chemises et un costard !


    Ma main toujours dans la sienne je me laissais trainé dans le magasin le plus proche. L'enseigne disait Valentino. Valentino qui? Celui qui avait crée cette enseigne n'avait-il donc pas de nom de famille? Souhait-il se cacher pour une quelconque raison? Je ne comprendrais surement jamais le vrai sens de tout ça... En entrant, je fus ébloui par la clarté du magasin, tout y était blanc et si bien éclairé. Les pendoirs étaient pu nombreux et aéré ça n'avait rien avoir avec les magasins que je fréquentais d'habitude.

      - Et maintenant on fais quoi?


    Mais yeux firent le tour de la pièce et je n'arrivais pas à porter mon attention sur une seule pièce. Par réflexe je resserraii l'étreinte de ma main dans celle de mon ami comme une enfant que l'on emmène dans un endroit nouveau et qui ne sait où se mettre.
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMar 19 Jan - 22:43



Savoir que je pouvais autant rassurer mon meilleur ami, que j'étais sa bouée de secours était tellement... gratifiant et dans un sens aussi rassurant pour moi-même. Je savais que j'étais capable de changer et d'améliorer sa vie comme personne ne le pourrait jamais. Je pris donc les choses en main, pour rassurer Lewis qui était complètement paniqué dans cette situation.

Et maintenant on fais quoi? me demanda-t-il planté comme un piqué, ce qui me fit marrer intérieurement, mais je tâchais de soupirer d'exaspération pour le booster un peu et qu'il prenne des initiatives. Okay, observe. Je sortis mon portable de ma poche - un blackberry noir, parfait pour la situation - et je me mis à faire semblant d'avoir une conversation "importante". D'abord, parler en anglais, ensuite parler fort, avec des gestes. J'accentuais les quelques manières que j'avais, me donnant l'air carrément gay mais surtout carrément "important" dans le milieu de la mode. Okay, listen to me Victoria. This is the first and the last time : I want this boy for the Caranston Models Agency, understood ? Je m'avançais en plein milieu du magasin où une vendeuse se dirigeait déjà vers moi. Je fis un signe de la tête - assez strict et vraiment impoli - à Lewis pour qu'il me suive tel un petit chien. Toute cette "scène de théatre" je l'avais vu en direct live de la part d'une des femmes importantes dans l'Agence. Maintenant que j'étais stagiaire chez eux, j'avais l'occasion de cotoyer des gens comme ça, ceux que je détestais particulièrement dans le mannequinat et le milieu de la mode que je critiquais si souvent. BUT I DON'T GIVE A SHIT VICTORIA ! me mis-je à hurler dans la boutique. Lewis ne devait plus savoir où se mettre. Je fis un signe du doigt à la vendeuse pour qu'elle attende devant moi, comme une potiche qu'elle était. Listen. Listen. LISTEN ! I don't care if he doesn't speak french, english or a fucking another language ! I WAN'T THIS GUY, find a solution. Et sur ce, je raccrochais au nez de ma pauvre interlocutrice imaginaire.

Mon attention se portait alors sur la vendeuse, que je pris le temps de dévisager de haut en bas avant de tourner la tête ailleurs comme si elle n'était pas importante. Il a besoin d'un costard. D'un BEAU costard. Cravate, chemise. Le tout bien ceintré. En fait non, trois chemises. Une blanche, une bleu nuit et une... j'sais pas, trouvez quelque chose pour la troisième. Surprenez-moi ! lançais en conclusion.
Je lui fis un sourire. La vendeuse était déjà aux petits soins pour nous. Et moi j'en retirais un sentiment de satisfaction presque jouissif. L'exubérance de Valentin dans toute sa splendeur.

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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMer 20 Jan - 0:13

    Intrigué, j'observais Valentin tout à coup sortir son téléphone portable de sa poche. Je pouvais reconnaître ce sourire malicieux entres milles, il était entrain de préparer quelque chose et je me demandais bien quoi. Que pouvait-il faire avec son téléphone portable au beau milieu d'un magasin de vêtement de luxe alors que déjà une jeune femme se dirigeait dangereusement dans notre direction. Mon regard oscilla entre celle-ci et mon ami qui commença une conversation avec... une sois disant Victoria.

    Il faisait de grand geste, parlait de son accent le plus parfait en anglais, j'étais tout simplement époustouflé. Je ne lui connaissais pas ces talents d'acteurs, un instant j'en vint même à me demandé si il n'était pas vraiment en communication avec cette sois-disant victoria... Après tout maintenant qu'il travaillait à l'agence ce genre de chose était possible. Le ton de sa voix montait de plus en plus et il renvoya presque la vendeuse d'un geste de la main, une attitude que je ne lui connaissais pas du tout. J'avais presque l'impression d'avoir en face de moi, Elle, mon agent. La conversation s'arrêta finalement pas l'apothéose de sa prestation, raccrochant au nez de son « interlocutrice ». Si j'avais pu j'aurai applaudit mais j'étais bien trop intimidé pour ça... Mon teint devait avoir maintenant viré au rouge tomate.

      - Il a besoin d'un costard. D'un BEAU costard. Cravate, chemise. Le tout bien ceintré. En fait non, trois chemises. Une blanche, une bleu nuit et une... j'sais pas, trouvez quelque chose pour la troisième. Surprenez-moi !
      - Merci Ajoutais-je tout bas à l'addresse de la jeune femme qui s'éloignait déjà.


    Je lançais un regard en biais à Valentin qui lui semblait vraiment prendre son pied, je soupirai en lui donnant un coup de coude dans les côtes.

      - T'attends pas à recevoir l'oscar!


    Lui décochant l'un de mes sourires je me figeais de nouveau en voyant la vendeuse s'approcher avec un ruban. Paniqué je me tournais vers mon ami.

      - Elle veut quoi là? Je fais du S ou du M c'est bon pas besoin de me mesurer...


    Je reculais alors qu'elle approchait.
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMer 20 Jan - 1:40



J'avais agit de cette manière parce que dans ce métier, beaucoup joué sur l'apparence et l'image que l'on donnait aux autres. Evidemment, je n'étais pas dans le métier, et rien ne pouvait remplacer l'expérience professionnelle ni l'oeil du professionnel. Mais je pouvais au moins feinter de l'avoir.
T'attends pas à recevoir l'oscar !
Pas besoin, je sais que ma prestation était incroyable, lui dis-je en riant tout en portant une main à mes côtes.

La vendeuse revint à la charge avec un mètre. Je me mis à rire devant la remarque de Lewis. Bah elle vient prendre tes mesures, espèce d'ignare ! hurlais-je dans le magasin devant la vendeuse. J'adorais jouer ce rôle. Allez, hop hop, lève les bras et écarte un peu les jambes qu'elles prennent des mesures correctes. Et tu as intérêt à ne pas avoir prit un gramme.


Pendan que la jeune femme s'occupait de mon meilleur ami, je faisais un rapide tour du magasin tout en gardant un oeil sur lui. Je m'amusais à passer mes doigts sur les chemises et autres vêtements qui coutaient les yeux de la tête et que je pouvais difficilement m'offrir. Evidemment, mes parents avaient les moyens, mais ce n'était pas une raison pour tout dépenser au premier coup d'oeil. Je décidais donc de juste faire un peu de "lêche-vitrine" et de faire chauffer la carte bleue dans un autre magasin un peu plus dans mes moyens. En fait, j'avais oublié que Lewis avait acquiescé pour m'offrir ce que je voulais.

Je revenais vers eux pendant que la vendeuse avait rassemblé des chemises de toutes les couleurs et de toutes les tailles autour de Lewis. Reprenant mon rôle à coeur, je récupérais les chemises rouges, vertes et tout-autre-couleurs pour les tendre à une jeune vendeuse qui se tenait droite à côté de nous, à l'affut si sa collègue avait besoin d'aide. Vous pouvez ranger ça s'il vous plait ? J'avais dit blanc, bleue nuit et quelque chose qui me surprendrait. Ca ne me surprend pas. Vous n'avez pas... hmm. Une chemise rouge à carreaux un peu style bucheron ? Voilà qui serait bien pour un look un peu décontracté - en fait, cette idée mettait surtout venu d'une affiche que j'avais vu dans un coin du magasin, donc je me doutais bien qu'ils avaient ça dans le coin.

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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyMer 20 Jan - 14:23

    Le ton employé par Valentin me fis sursauté ce qui rendit l'effet escompter encore plus réaliste. Je n'avais pas vraiment l'habitude de le voir dans ce genre d'attitude, il était d'ailleurs assez rare que Valentin hausse le ton, du moins en ma présence. Je m'exécutais donc sans un mot comme un pauvre petit modèle soumis... Maintenant qu'il travaillait à l'agence j'étais – logiquement ou pas – son inférieur? Peut-être je n'en avais aucune idée en fait. Alors que la vendeuse déroulait son mètre autour de ma poitrine je sentais déjà le rouge me monter aux joues, la position n'était pas des plus confortables à vrai dire. Elle mesura encore d'autre partie de mon anatomie... avant de finalement s'en aller à travers les rayons des magasins.

    Mentalement, je la plaignais, elle avait l'air de l'une de ces pauvres couturières du moyen-age qui devait courir à travers tout le château à la recherche d'une tenue qui satisferait le souverain Valentin. À cette pensée je souris de ma bêtise, le magasin n'ayant rien à vrai d'un château du moyen-age. Distrait en attendant le retour de ma pauvre couturière j'observais mon meilleur ami qui se baladait entre les rayons visiblement curieux de voir les articles en magasin. Je du rapidement détourner le regard car déjà ma « nouvelle amie » était de retour. Je lui fis un sourire désolé qu'elle me rendit, on aurait presque dit qu'elle avait pitié de moi... Elle fit passer alors plusieurs chemises devant moi en sourcillant du regard à chacune d'elle. Je tentais de rester indifférent devant sa moue pensive qui était assez drôle.

    Le seigneur Valentin de la Caranston Models Agency ne tarda pas à faire son retour parmis nous pauvres esclaves...

      - Vous pouvez ranger ça s'il vous plait ? J'avais dit blanc, bleue nuit et quelque chose qui me surprendrait. Ca ne me surprend pas. Vous n'avez pas... hmm. Une chemise rouge à carreaux un peu style bucheron ?


    Comme si torturé une vendeuse ne lui suffisait pas déjà... Je levais les yeux aux ciels attendant que la seconde vendeuse revienne de nouvelles chemises à la main. Sarcastique à souhait je lançais à Valentin.

      - Est-ce que j'ai le droit d'aller en cabine pour me changer?


    La vendeuse se figea en attendant mon ton craignant alors la réaction de mon « boss » qui ne s'annonçait pas jolie jolie...
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyJeu 21 Jan - 3:02



En fait cette situation était complètement jouissive. Je reproduisais ce que je devais endurer à l'Angence, en le reproduisant ici. Je me sentais terriblement... important. Et ça faisait du bien après tout ce que je devais toujours endurer dans le service juridique de l'agence. Et ce n'était que la partie juridique de l'agence, je n'imaginais même pas ce que cela serait si j'étais avec les autres stagiaires à discuter des collections, des mannequins etc. L'horreur.

J'attrapais la chemise rouge à carreaux que la vendeuse me tendait, comme je lui avais demandé. Je mis en suspend le ceintre sur mon poignet gauche, tout en regardant de ma main droite mes emails (ce que pour le coup j'étais REELLEMENT en train de faire). Est-ce que j'ai le droit d'aller en cabine pour me changer? Je me mis à rire intérieurement, mais pour garder mon rôle qui m'amusait énormément, je restais les yeux fixés sur l'écran de mon blackberry, tout en m'adressant à Lewis : Evidemment, tu es payé pour défiler on the runway, tu n'es pas payé pour faire un lapdanse aux vendeuses de la Maison Valentino ! C'est alors que je rangeais mon téléphone portable dans ma poche de mon manteau : Allez qu'est-ce que tu attends ?! Néanmoins, je lui fis un sourire.


Quelques minutes plus tard, nous ressortions de la boutique avec les trois chemises, la blanche, la bleue marine et la bucheron rouge.
Lewis portant ses nouveaux achats dans les sacs du magasin, moi de nouveau avec mon Blackberry dans les mains pour répondre à un email dans lequel on m'avait demandé mon avis sur un clause d'un contrat d'un des mannequins de l'Agence, nous avions l'air de parfait parisiens very important persons. C'en était juste parfait.
Nous rentrâmes dans une autre boutique (à trois de voir xD). Il fallait que je trouve quelque chose à acheter, histoire d'aller à l'Agence demain avec une nouvelle fringue qui me donnerait plus de crédibilité puisque pour le moment j'étais surtout "le ptit jeune". À ton tour de m'aider !

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Lewis S. Declán
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MessageSujet: Re: Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas... EmptyJeu 21 Jan - 16:01

    La remarque de Valentin me fit largement sourire et je fis de mon mieux pour ne pas me mettre à rire devant les vendeuses histoire de ne pas faire tomber son petit numéro à l'eau... Me rendant dans la cabine j'essayais les différentes chemises que les vendeuses m'avaient apportés... Je ne portais que rarement, voir jamais, ce genre de vêtement et je fus surprise de voir dans la glace que la tenue m'allait vraiment bien.

    Satisfait, je sortis de la cabine mes trois chemises préférées sous le bras. Au moment de passer à la caisse nous eûmes même droit à une réduction... Il était vraiment bon acteur mon Valentin, je ris doucement en sortant du magasin mon sac fierement à la main. Nous entrâmes ensuite dans la boutique suivante ; Dolce&Gabbana.

      - À ton tour de m'aider !


    Je lui fis un clin d'oeil, aspirait profondément pour rentrer dans mon nouveau rôle, après tout je n'avais rien à perdre et tout à gagner dans ce petit numéro. Haussant le ton je lançais.

      - La Fashion Week de Milano approche et il faut vraiment que nous trouvions quoi nous mettre vu que nous sommes au front row de Dolce, Burberry et aussi de Channel.


    Je jettais ensuite un regard tout autour du magasin prenant un air assez dégouté et hautain.

      - Non, Let's go autre part, il n'y vraiment rien de bien ici...


    Tout en soupirant bruyamment je me retournais pour m'en aller – mouvement mèche inclus – je saisis en même temps la main de Valentin histoire de nous faire passer pour le parfait couple gay people. Un large sourire se dessina sur mon visage alors que dans mon dos la voix d'une vendeuse résonna...

      - Messieurs! Attendez, puis-je vous aider. Nous avons des pièces qui devraient vous plaire s'il vous plait suivez-moi. Le ton de la jeune femme semblait paniqué.

      Je me retournais le plus lentement possible affichant une mine glacial. Je regardais ma montre d'un air supérieur avant de lancer.

      - So... qu'est-ce que vous faites toujours là? Voyons voir si vous êtes capable de trouver quelque chose à mon Boyfriend


    Comme si je venais de lui enfoncé une aiguille dans le derrière la jeune femme se précipita dans un autre coin du magasin. Je m'approchais ensuite de Valentin pour lui murmurer quelque chose que la vendeuse prendrait surement pour des mots doux.

      - Le coup du téléphone volume II c'est maintenant ou jamais.
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Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées... ou pas...

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