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maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin

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Elle Adelvade
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STUMBLE AND FALL
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maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin Vide
MessageSujet: maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin EmptyMer 20 Jan - 16:40

    sex is not the enemy
    VALENTIN, you should listen it

    21H00
    Elle ouvrit la porte de son appartement, lâcha son sac par terre avant de se vautrer sur son canapé-lit (fallait pas déconner, c’était petit 20m²)(mais au moins elle était toute seule : sa dernière colocation avait failli se terminer à coups de hache « L’enfer c’est les autres », hein ?). Après quelques minutes de repos, elle tenta de récupérer son Kelly sans bouger du canapé, heureusement, elle était grande et l’appartement petit. Elle en sorti son BlackBerry et après avoir checké ses mails, ouvrit son répertoire et sélectionna le numéro de « Joseph ».

- Allo, c’est moi. Tu peux venir me livrer ? … Cache ta joie mon loulou … Allé, aie pitié, j’ai plus rien. Je te filerais une prime. Tout ce que tu veux. On peut couch … Ok. Non mais je ne vais pas te violer non plus.
A tout de suite.

    Laissant son portable tomber sur le tapis, elle attendit que J. sonne et descendit, pied nus récupérer sa marchandise contre un unique billet de 500€. Malgré ses supplications, il refusa de lui donner « plus ». En remontant, elle sentit la frustration s’accumuler et les larmes lui monter aux yeux. Après avoir refermé la porte, elle donna un violent coup de pied dans une chaise avant de hurler de douleur et de courir (sur un pied)(pas pratique) s’enfermer dans sa salle de bain. A partir de là, il n’y avait que deux solutions, ou elle reprenait son calme ou elle faisait sa crise genre « Katrina est passé dans ma salle de bain ». Elle se laissa glisser le long de la porte, le souffle court et essuya ses yeux du revers de la main. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Elle était si moche que ça ? C’était quoi le problème ? Elle ne voulait que du sexe, elle ne demandait rien d’autre, pourquoi on lui refusait ça ? Elle en était à 4 jours : 4 jours sans la moindre relation, ça commençait à devenir insupportable. La moindre trace d’hormone masculine la transformait en hystérique lubrique. La bookeuse se ressaisit et se leva, avant d’aller se faire une ligne de coke sur la table basse du salon/cuisine/chambre (rayer la mention inutile). Elle sortit son agenda de son sac dans l’intention de jeter un coup d’oeil au programme du lendemain, toutefois, un détail attira son attention à la page du jour même. Et merde. Elle avait complètement oublié que ce soir avait lieu la soirée Margiela pour le lancement du nouveau parfum de la maison « Untitled ». Elle avait même prévu qu’un taxi vienne la chercher ! Autant dire que parfois, elle se surprenait elle-même de ses talents d’organisatrice. Seulement le taxi devait arriver dans une vingtaine de minutes et … elle n’était vraisemblablement pas prête.
    Habituée aux challenges « 5 minutes pour être la plus belle » lors des fashion week, elle se dirigea sans stress vers la salle de bain (c’était maintenant qu’elle était heureuse de ne pas avoir tout détruit), expédia douche, shampoing et maquillage, avant de se poster devant l’énorme placard qui lui servait de dressing et débordait constamment. D’ailleurs, elle rangeait ses chaussures dans les placards de la cuisine (après tout, elle bossait dans la mode, elle n'était pas censé manger). Bref. Elle en sortit une robe rouge, courte, Givenchy et l’assortie avec une paire de Tribute noire, YSL. Maintenant qu’elle n’était plus mannequin, elle se permettait, dans la journée, d’être à plat, avec une paire de ballerine Chanel ou même des baskets, d’une part c’était plus confortable pour courir à gauche et à droite, après les écervelés qu'elle bookait et d’autre part, son mètre 78 ne demandait pas forcement plus. Mais ce soir c’était fête et les 12 cm de talons étaient de sortie. Elle entendit le taxi arriver en bas de chez elle : il ne lui restait plus qu’un « détail » à régler, le sac. Elle aimait son Kelly. Elle l’adorait, même, et ne l’aurait échangé pour rien au monde (sauf peut être la beauté et la jeunesse éternelle) mais il était hors de question de l’emmener ce soir, ça aurait complètement déstructuré sa tenue. Elle opta donc pour une pochette en cuir noir, assortie à ses chaussures, transvasa ses indispensable et après avoir enfilé un perfecto, descendit.

    22H30
    Elle allait arriver d’ici quelques minutes, juste le temps d’avaler sa troisième amphétamine. Elle consommait ça comme on prend de la Lysopaïne(c) pour soigner un cancer du poumon. A son degré de toxicomanie, c’était plus par habitude que pour l’effet que ça produisait réellement. Après avoir payé le taxi, elle descendit et montra patte blanche à l’entrée de la soirée. Elle laissa sa veste à un vigile quelconque et se mêla à la foule présente ce soir là. L’essentiel du staff de CMA avait été invité ce fut donc sans surprise qu’elle se retrouva face à M. Parvis, nouveau venu au service juridique. D’après ce qu’elle avait entendu dire, il était gay, mais elle, elle était désespérée. Toutefois, elle lui avait déjà fait des avances qui étaient restées sans réponse, elle n’attendait donc rien de lui « directement », mais qui sait, il aurait peut être des gens à lui présenter ? Sinon elle pourrait toujours se lamenter avec lui. Prenant une coupe de champagne sur un plateau qui passait à sa portée, elle se dirigea droit vers lui, l’air enjôleur. C'était pas comme si elle le dépassait d'une tête.

- Bonsoir …
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Valentin Parvis
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MessageSujet: Re: maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin EmptyJeu 21 Jan - 1:57



Je me mis à courir dans tout mon appartement - un T3 deux chambres et salon/cuisine américaine, et évidemment salle de bain séparée du tout - en boxer. J'étais complètement en retard pour cette soirée de lancement d'un nouveau parfum. Tout le staff de l'Agence y avait été convié et c'était ma première fois de ma vie que je me rendais à un évènement dans ce genre. Tout d'un coup, j'étais vraiment reconnaissant envers Lewis de m'avoir obligé à sortir pour faire du shopping avec lui, quelques jours auparavant, dans les boutiques de luxe de paris, rue Montaigne à côté de l'Arc de Triomphe.

Musique à fond dans tout l'appartement. Une des standardistes de l'agence m'avait filé une compilation de mix musicaux qu'ils avaient utilisé lors de la précédente fashion week de Madrid. Et je devais avouer que cette musique rythmait déjà ma soirée, me donnait de l'assurance... et m'obligeait à me speeder parce que j'étais carrément en retard.

Quelques minutes plus tard, habillé et parfumé de mon Power de chez Kenzo, je sortais de mon appartement et montais dans un taxi parisien que j'avais appelé pour l'occasion. Moins de vingt minutes plus tard, j'étais arrivé à la Maison Martin Margiela (tien, voilà que je commençais à parler avec le jargon) et je montais les marches en tendant mon invitation à un portier qui se trouvait à l'entrée. La porte s'ouvrit devant moi, je pris une profonde inspiration... et me lançais dans ce milieu qu'y mettait encore inconnu il y avait quelque semaine : le milieu de la mode.
Un pied devant l'autre, assuré je m'avançais au milieu des convives rassemblés pour célébrer comme il se devait ce nouveau parfum signé par cette Maison dont je n'avais encore jamais entendu parlé il y avait quelques jours. Mes chaussures vernies noires de chez Strelli claquaient légèrement sur le sol du lieu, tandis que je passais rapidement et discrètement la main sur le côté gauche de la tête pour bien vérifier que mes cheveux étaient correctement en place. Pantalon noir d'un costume de chez Kenzo, assemblé avec une chemise blanche à col cassé Emporio Armani amplement ouverte sur mon torse musclé - l'ensemble était rythmé discrètement par ma montre Fossil marron à bracelet épais, et par mes lunettes de vue rectangulaires Ray-Ban dont les contours noirs accentuaient et encadraient mes yeux. C'était Lewis qui m'avait donné ce conseil : laisser de temps en temps mes lunettes au placard pour ressortir mes lunettes de vue si intello mais qui me donnait un regard si... "profond" (dixit Lewis).

Je pris une coupe de champagne, que je portais doucement à mes lèvres. C'est alors que j'entendis un Bonsoir... venu de ma gauche. Je fis un demi-tour, pour me retrouver face à une de mes collègues. Je lui fis un sourire, plus pour politesse qu'autre chose. Hmm... Elle, right ? dis-je en espérant que je ne me trompais pas sur son prénom.
J'étais étonné que l'on adresse à moi. Je m'étais toujours considéré comme le petit canard du milieu depuis que j'avais été prit comme stagiaire du service juridique de l'Agence. Mais de toute évidence je semblais être digne d'attention. J'allais de surprise en surprise... Si ça continuait dans quelques semaines, j'allais me surprendre à dire que j'appréciais finalement ce taff.
Vous êtes la bookeuse de Lewis n'est-ce pas ? Autant débuter la conversation par quelque chose.

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MessageSujet: Re: maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin maison Martin Margiela’s ‘Untitled’ fragrance | valentin EmptyJeu 21 Jan - 2:53

    "i know i've made mistakes"
    Elle savait qu’a partir du moment ou elle aurait vidé sa 3ème ou 4ème coupe de champagne, tout irait mieux. Elle avait commencé à travailler dans ce microcosme qu’était la mode à l’âge de 15 ans. Autant dire qu’on l’avait prise au berceau. Elle avait subit ce qu’on pouvait subir de pire mais avait aussi connu des moments d’une intensité rare : colère ou joie, elle avait mûrit à la vitesse « grand V ». Il en allait de même pour les addictions, qu’elle collectionnait. Mais comme dit précédemment, à part la coke (et le sexe), dont elle était réellement dépendante et ce physiquement, le reste (amphétamines, alcool, cigarettes, somnifères, antidépresseurs) constituait plutôt une sorte de routine autodestructrice, un moyen de se contrôler. Elle n’avait pas vraiment conscience de ce qu’elle faisait. Aujourd’hui, elle trouvait cela normal. Et pire, elle ne comprenait pas comment pouvait vivre le reste du monde sans. Peut être que la mode lui avait volé son âme, et sa vie. Mais ce la c’était tellement doucement et pernicieusement, que ça ne lui manquait pas. Elle ne s’en était pas rendu compte. Ses parents, si. Quand, à 17 ans, ils avaient du aller la chercher en backstage d’un défilé, complètement défoncée car elle ne pouvait même plus marcher, ils avaient compris qu’ils avaient fait une erreur en l’encourageant sur cette voie. Ils avaient essayé de l’aider et pensaient avoir réussi. Ils étaient tellement loin du compte … Mais Elle les aimait. Elle ne voulait pas leur faire de peine. Au fond, elle voulait juste qu’ils soient fiers. Alors elle ne les voyait presque plus, les appelaient des temps en temps, leurs envoyaient des cadeaux. C’était mieux comme ça. Pour elle et pour eux. Bref, tout ça pour dire que dans ce genre de soirée, l’alcool était un allié précieux.
    Voyant qu’il avait déjà commencé sa coupe, elle leva son verre avant de faire de même. Elle avait une descente impressionnante, pour un peu, on aurait dit une bretonne (et oui « En Bretagne on a pas de montagne mais on a une bonne descente » … c’est la vérité, mais pardon, je m’égares). En quelques secondes la quasi-totalité du champagne présent dans cette coupe avait disparu, à croire qu’on lui avait donné à moitié vide. Le pire c’est qu’il n’était même pas bon.
    Hmm... Elle, right ?
    Elle fut surprise de l’entendre parlé anglais : il ne fallait pas la lancer sur ce terrain là, sinon c’était partie pour la V.O . durant toute la soirée, déjà que parfois ça lui échappait …
- Yeah ! You’re right ! How do you know me ?
But I know you, Romane talks to me about you. You’re the new lawyer, aren’t you ?
Mister Parvis ? Hmmm … Valentin ? Am I right too ?

    Et voilà. Il ne devait pas encore avoir compris dans quelle galère il s’était fichu mais ne tarderait certainement pas à le comprendre. Le pire, quand Elle parlait en anglais c’était qu’elle avait le « haut débit », un peu comme Rodolphe et Free. Mais bon, c’était quand même mignon comme accent, le « Valentine » … Quoique par forcement au goût de son interlocuteur … Elle échangea son verre vide contre un verre plein des qu’elle sentit qu’un serveur était présent dans un rayon de 5 mètres. Buvant une nouvelle gorgée, elle manqua de s’étouffer en entendant Valentin parler de Lewis. Non mais oh, comment il le connaissait ? Bas les pattes, c’était son poulain a elle, hors de question qu’il lui mette le grappin dessus (si seulement elle avait su) mais l’intérêt de Elle pour Lewis était uniquement professionnel … et c’est là qu’elle se rendit compte qu’elle s’était emballée un peu vite : qu’est ce qu’un avocat pourrait faire d’un mannequin ? Non, il ne devait pas vouloir lui voler son bébé. C’était autre chose. Elle fit soudain le rapprochement. Après, peut être qu’elle se plantait complètement. Voyant qu’il continuait en français, elle s’adapta.
- Oui, exactement ! Il avait son premier shoot avec Vaughn ce matin … D’ailleurs, je lui ai donné une invitation pour ce soir…
    Elle observa la réaction de l’avocat …
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