Vous marchez dans les rues parisiennes et vous apercevez une jeune femme tout à fait charmante avançant en sens contraire, vous avez donc tout le loisir de la détailler. Vous êtes encore loin mais vous pouvez déjà voir à quel point elle se tient droite, elle dépasse d’au moins une tête toutes les femmes devant vous, vous ne le savez pas mais elle ne mesure pas moins d’un mètre quatre-vingt. Vous pouvez déjà voir sa peau ébène, presque brillante au soleil, à moins que ce ne soit son sourire qui vous éblouit. Cette demoiselle est au téléphone et ses lèvres pulpeuses et remarquablement glossées dessinent un sourire laissant entrevoir des dents blanches qui ne demandent qu’à mordre. Ses cheveux de jais valsent sur ses épaules au gré du vent tandis que vous vous rapprochez inévitablement de cette belle femme. Vous discernez maintenant ses yeux en amandes d’un brun séducteur. Sa taille est entourée d’une coquette ceinture et vous pouvez voir à quel point elle est svelte, une fine taille 34. Pas un gramme en plus, peut-être quelques uns en moins. Vous n’arrivez pas vous faire une idée de ses mensurations mais cela vous parait plus qu’honorable, un jour dans un magazine vous apprendrez que ses mensurations étaient de 81-62-89 et cela ne vous étonnera pas. Plus vous avancez et plus vous pouvez voir ses longues et fines jambes qui s’arrêtent enfin sur des escarpins de saison, de pointure 40, vous en êtes certains. Votre regard remonte vers sa poitrine, peut-être pas suffisamment formée à votre gout, le reste vous fera pardonner cette poitrine d’adolescente. Qu’importe, elle vous subjugue et c’est avec ravissement que vous découvrez un nez parfaitement dessiné qui se marie avec le reste de son doux visage. Car doux, il doit l’être. Vous n’osez pas la toucher lorsqu’elle se trouve à vos côtés mais vous êtes sûr que cette demoiselle a une peau douce et vous n’avez pas tord. C’est avec regret que vous vous croisez sans qu’elle ne vous accorde un regard, trop occupée dans sa discussion téléphonique. Vous sentez les effluves sensuelles de son parfum. Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous retourner sur son passage et d’admirer ses courbes féminines. Avec regret vous vous retournez et vous la laissez poursuivre son chemin.

○ C'est toute une histoire... ; Louisianne Nessa Charlery n’a pas toujours été celle que nous connaissons aujourd’hui. Née le 16 juin 1993 à Fort de France en Martinique, elle n’a jamais été promise à un grand avenir. Ses parents avaient un revenu modeste, elle est le fruit d’une famille recomposée. Sa mère originaire de République Dominicaine avait auparavant eu deux filles d’un précédent mariage alors que son père martiniquais avait un fils. Louisianne fut un enfant gâté par ses trois demi-frères et sœurs qui avaient au minimum sept ans de plus qu’elle et par ses deux parents. Surnommée « la petite princesse », elle ne devînt pas capricieuse pour autant, au contraire, certes chouchoutée, elle savait lire et compter très tôt. Elle entra en maternelle à trois ans. L’uniforme était de rigueur et c’était une école non-mixte. Durant sa scolarité, elle ne rencontra donc que des petites filles, les seuls hommes étaient des enseignants et hommes d’entretient. Elle rentra en primaire à l’âge de cinq ans et c’est à neuf ans que le collège lui ouvrit les bras. Nul doute, elle était dorénavant sûre de faire de longues études, surtout après avoir sauté deux classes. Au collège la mixité la rendit malheureuse. Déjà, parce qu’elle voulait devenir un homme. Sa mère nous a avoué que le premier jour de la rentrée scolaire, le 4 septembre 2002, Louisianne était excitée de devenir un homme, elle pensait que la séparation de l’enfant à l’homme ou la femme se faisait au collège et elle voulait ressembler à son père. Pour notre plus grand bonheur visuel, c’est belle et bien une femme. L’uniforme est toujours de rigueur et notre chère Louisianne ne connait rien à la mode, qu’importe, elle est travailleuse et préfère avoir le nez dans les bouquins plutôt que dans les magazines de mode. Sa différence d’âge a longtemps été un problème pour notre chère « petite princesse », au collège, elle n’a pas beaucoup d’amis et s’amuse souvent seule pendant les récréations. Elle obtient avec une excellente moyenne son brevet des collèges en juin 2006 à l’âge de 13 ans et en septembre, elle rentre au lycée. Au lycée cependant, tout change. Deux choix s’offre à elle, continuer à bosser sans se soucier des amitiés qu’elle rate ou alors devenir populaire, son physique fera ce choix à sa place. Elle n’a que treize ans, mais l’adolescence aidant, on lui en donne facilement quinze. Travailleuse de nature, elle ne bâcle pas ses études mais y met moins de vigueur, essayant plutôt de se faire une place dans ce nouvel établissement où l’uniforme n’est plus de mise. L’adolescente commence peu à peu à s’intéresser à la mode, juste ce qu’il faut pour être une lycéenne cool et branchée. On oublie ses deux ans d’avance et on ne garde que son physique. Elle est grande et contrairement à ce que l’on dit, c’est véritablement un avantage que de mettre en valeur de longues et fines jambes. Les garçons qui l’ignoraient avant tombent soudain sous son charme mais elle s’en fiche pas mal. Bref, pas très intéressant tout ça, heureusement que ce n’était que le préambule de son histoire. Place aux choses sérieuses… Tout commence lorsqu’elle part en République Dominicaine pour les vacances, elle a alors 15 ans…

Flashback ; 25 juillet 2008 ; Saint-Domingue – République Dominicaine

Maryline était partie en vacances à Saint Domingue. Depuis combien de temps n’avait-elle pas été sans stress ? Sûrement depuis son dernier jour de repos, prit il y a trois ans. Son travail, c’était sa vie, non c’était bien plus. Même en vacances, elle y pensait. Des vacances… Quelle idée ! A peine arrivée à son hôtel qu’elle voulait déjà repartir sur Paris pour bosser, encore et toujours. Elle n’avait ni mari, ni fiancé, ni petit-ami. Il y en avait bien eu quelques uns mais il ne comprenait pas son attachement à son travail. Son travail, elle l’aimait. Bon, assez parler de boulot, place aux vacances. Farniente, soleil et cocktails devaient être les maitres mots de ce séjour sur cette île. Et puis, alors que Maryline se promenait dans les rues de Saint-Domingue, une affiche attira son attention. Dans son hôtel luxueux était organisé un défilé de mode où tout le monde pouvait se présenter, tout ce show était organisé en faveur d’une association locale. Bon et bien si c’est pour les vacances ! Elle se rendit à l’heure dite et s’installa sur l’une des chaises et très vite la salle fut pleine de monde. Une scène séparait deux groupes de spectateurs, Maryline ne s’attendait pas à quelque chose de la même envergure que ce qu’elle organisait – évidemment – néanmoins, elle était ravie de voir le mal que se donnait les gens pour essayer d’arriver à son statut, chose impossible bien sûr, une personne plus travailleuse que Maryline n’était pas encore de ce monde. Les lumières se tamisèrent et le gérant de l’hôtel prit la parole.

« Vacanciers, habitants, bienvenue dans notre troisième édition de « Défilons pour la paix », cette année, nous soutenons comme association… »

Maryline ne l’écoutait déjà plus, elle entendait quelques murmures derrière elle, des vacanciers annonçant à qui voulait l’entendre que leur chère tête blonde serait dans le défilé. Génial, elle venait à Saint-Domingue pour se retrouver avec des cons parisiens trop fiers de leur enfant. Pathétique, ce genre de personnes, elle s’en serait bien passée. Après quelques applaudissements, le défilé commença enfin sur un air de Destiny’s Child. Le premier pseudo-mannequin était une demoiselle d’environ dix-sept ans, rousse, tâche de rousseur, mignonne excepté ses jambes trop courtes. La seconde était grande, blonde, fine, seul bémol, son sourire affreux, sans parler du fait qu’elle se mette à rire au milieu de la scène, ridicule. Peut-être qu’elle avait le sens critique mais Maryline ne pouvait pas s’en défaire, après tout elle était habituée à voir des mannequins à longueur de journée et là elle n’avait droit qu’à des mimiques et des postures ridicules, du préchauffé et encore c’était même trop. Et puis, une demoiselle rentra en scène. Elle était noire, sûrement une habitante de Saint-Domingue, grande, fine, elle prenait du plaisir à défilé, sans en faire trop, juste ce qu’il fallait. La technique de marche n’était pas acquise, mais elle était vraiment belle. Trépignant d’impatience, à la fin du show, Maryline se précipita dans les coulisses à la recherche de cette jeune femme qui lui avait tapé dans l’œil. Une fois trouvée, elle chercha ses mots pour se faire comprendre, après tout la langue du pays était l’espagnol.

« Señorita ? »
« No hablo español, lo siento. »
« Française ? Génial ! Voilà, je m’appelle Maryline Tricoire et je travaille dans le mannequinat. Vous habitez en France ? A vos retours de vacances, on pourrait se voir à mon lieu de travail à Paris, voici ma carte. » En vacances certes, mais jamais sans ses papiers, y compris ses cartes de visite.
« Je vis en Martinique, désolée, je ne suis pas intéressée. » Répondit alors cette demoiselle sans nom, tout en se démaquillant elle-même. Elle n’était pas intéressée ? Maryline n’avait jamais essuyé de refus et cette fille là ne pouvait pas refuser, impossible.
« Quel âge as-tu ? Je t’assure que tu pourrais être mannequin, prends cette carte. »
« Et bien… J’ai 15 ans et je m’appelle Louisianne. Être mannequin ? Moi ? Ce n’est pas une blague ? »
« On ne plaisante pas avec ses choses là. La Martinique par contre… Et si je rencontrais ta mère, hein, qu’en dis-tu ? »

Et voilà comment Marilyne, Louisianne et sa mère se rencontrèrent, autour d’un café. La mère de l’adolescente était néanmoins réticente alors que Louisianne paraissait enjouer – enfin quelque chose de marrant se produisait dans sa vie, elle ne pouvait pas louper ça !

« Si vous accepter que Louisianne vienne à Paris, elle sera logée par l’agence. Il n’y a rien à craindre, tout est en ordre, tout est vrai. »
« Elle est encore jeune ! »
« Pas pour le mannequinat. »
« Elle entre en terminal en septembre, elle doit finir ses études, le baccalauréat au moins. »
« Maman, on s’en fiche du bac ! Mannequin ! »

Maryline n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose, premièrement parce que les parents ou les futurs-mannequins répondaient toujours par oui et deuxièmement parce qu’il ne s’agissait que d’une fille, soit oui soit hors de ma vue. Mais là, le soleil tapant sûrement, elle voulait relever ce défi, faire plier la mère et montrer cette jolie jeune femme au monde entier.

« Votre fille a raison, l’année prochaine ce sera sûrement trop tard, le stress est très mauvais pour le physique. »
« Et si… Si je vous contacte l’année prochaine et que mes mensurations n’ont pas changé, je pourrais peut-être… Avec mon bac en poche et tout et tout, ce serait possible ? »
« Et bien tant que tu as ton diplôme, moi ça me va. Et vous Maryline ? »
« Si tu restes comme tu es… L’année prochaine je te fais rentrer à l'agence Caranston. »

Une rencontre et c’est le déclic pour Louisianne, mannequin… Lorsqu’elle rentre de vacances, elle passe quelques castings pour apparaitre dans quelques prospectus pour des publicités quelconques, boutiques de vêtements, chaussures, tout y passe. Elle se concentre néanmoins sur ses études et notre jolie martiniquaise obtient en 2009 son baccalauréat avec la mention très bien. Ses parents n’étaient pas vraiment d’accord de la laisser partir en métropole. Maryline était toujours d’accord à la condition qu’elle n’est pas pris un gramme. Louisianne faisait attention à elle et en un an, elle s’était encore embellie. Cette adolescente de seize ans n’avait d’adolescent que l’âge. Finalement, après plusieurs supplications, ses parents ne purent se résigner à refuser quelque chose à leur « petite princesse » et puis elle méritait bien une petite pause dans ses études.

Flashback ; 08 juillet 2009 ; Aéroport d’Orly – France

Maryline était venue à l’aéroport d’Orly pour récupérer sa protégée. Louisianne lui avait bien sûr envoyé une photo récente d’elle, juste pour que Maryline se rassure sur ces quelques mois. L’adolescente convenait parfaitement à ce que recherchait cette travailleuse endurcie. L’avion se posa enfin et les deux femmes se retrouvèrent dans de polies et amicales retrouvailles. Louisianne paraissait excitée, habituel. Elles se rendirent à l’agence Caranston et après avoir pris quelques photos, les mensurations et toutes sortes de mesures, Louisianne était officiellement un model de cette agence.

« Il y a un casting demain matin. Je te dépose dans ton nouveau chez toi, tu te reposes et tu vas à cette adresse. » Lui dit-elle d’un ton professionnel. Il fallait bien que cette petite fasse ses preuves face aux autres mannequins. C’était le moment, cette jeune prude paraissait encore trop nunuche, un casting allait sûrement lui faire le plus grand bien.

Suite ; 09 juillet 2009 – Paris

Camille était la plus belle de tous ces soi-disant mannequins. Aucun doute, elle serait choisie pour cette publicité sans grande importance. Mais importante pour elle. Le regard fixé sur la porte d’entrée, elle vit alors une demoiselle entrer et venir s’asseoir à ses côtés. Elle était le contraire de Camille. Elle était brune, les yeux marrons, de peau mâte alors que Camille était une blonde aux yeux bleus et une peau très claire. Cette fille avait l’air excité, nerveux, simplet contrairement à l’autre jeune femme sûre d’elle. Elles passaient cinq par cinq et les deux femmes se retrouvèrent dans le même groupe. Un bref entretien, quelques poses, rien de bien exceptionnel. Le verdict devait être sans surprise.

« Nous retenons Louisianne. Merci aux quatre autres. »

Pardon ? Cette simplette n’avait strictement rien de plus qu’elle. Vexée, elles sortirent toutes les cinq de la pièce et on appela un autre groupe. Camille dévisagea alors cette conne qui avait un sourire satisfait sur le visage.

« Tu sais pourquoi ils t’ont choisit ? »
« Parce que… Je leur convenais. »
« Non. Ce devait être à cause des quotas. Tu sais pour les « ethnies », ils sont obligés de prendre des gens de couleurs, comme toi. » Camille avait lourdement insisté sur le terme ethnie tout en mimant les guillemets avec insistance.
« Tu es jalouse ? »
« De toi ? Ca ne va pas non ! Je veux juste te remettre les idées aux claires. Tu sors de ta campagne mais tu rentres dans la jingle là, abandonne, tu ne vaux rien. Si tu réussis dans cette carrière, ce sera à cause des quotas, tu vois, pas à cause de ton talent, contrairement à moi. »
« Quoi ? Mais n’importe quoi… »
« Bien sûr que si. Devenir une Kate Moss, ça se mérite ! »

Camille venait d’appuyer là où ça faisait mal. La couleur de peau. Hors d’elle, Louisianne planta l’ongle de son index sous le gorge de cette pétasse blonde.

« Premièrement, je suis belle et si on m’a choisit c’est parce que je suis bien mieux que toi. Deuxièmement « la fille de couleur » ne deviendra jamais une Kate Moss. Je te laisse devenir une droguée attardée, enfin pour ton cas la droguée suffira, tu m’as l'air déjà bien atteinte. Tu sais quoi ? Dans dix ans, la nouvelle génération après Noemie Lenoir et Naomi Campbell, ce sera moi. »

Louisianne venait de comprendre ce qu’elle devait être pour atteindre les sommets. Une garce sans cœur et sans scrupule. Elle allait donc le devenir.

○ ... Et un sacré caractère ; Lorsque tout va bien, on n’a pas besoin d’avoir de caractère. Jusqu’à ce que Louisianne arrive à Paris, elle n’avait pas de caractère à proprement dit. Elle faisait ce que ses parents lui demandaient de faire, elle étudiait, elle était serviable, gentille, sympathique, elle était fleur bleue et parfois naïve. Ce temps est révolu. Depuis son arrivée dans la métropole, un bouclier l’a rendu complètement hermétique à toutes sortes d’attaques. Mais c’est bien connu, la meilleure défense reste l’attaque elle-même. Alors maintenant, Louisianne attaque. Hautaine et arrogante, c’est ce qui ressort le plus vite chez notre martiniquaise, enfin seulement si vous méritez son attention. La naïveté a laissé place à une demoiselle qui sait ce qu’elle veut et qui veut l’avoir. Qu’on se le dise, la douce Louisianne n’est pas venue à Paris pour se faire des amis mais pour faire ce qui lui plait, défiler. Une garce, voilà ce qu’elle est devenue. Son physique aidant, elle s’en amuse beaucoup, car voyez vous, une autre chose que Louisy a apprit depuis son arrivée dans la capitale française : C’est tellement bon d’être méchante. Ne croyez pas qu’elle n’a pas de cœur, elle en a un qui n’est pas si bien caché que cela. Rapidement vexée, elle ne l’admettra cependant pas. La jeune femme n’est pas une méchante pure et dure, elle ne s’attaque qu’aux gens qu’elle craint, aussi étrange que cela puisse paraitre. Enfin, il y a néanmoins des exceptions. Réaliste, elle ne se voile pas la face quant à son devenir de mannequin, elle n’est encore rien dans la chaine alimentaire mais elle compte bien se rattraper. Envoutante, la jeune femme use de ses charmes et de sa jeunesse. D’ailleurs, elle s’est donnée deux ans et si elle n’améliore pas sa carrière, elle abandonne. Aussi simple que cela, en attendant, elle n’aura pas de pitié parce que d’autres n’en auront pas. De jours en jours, elle se surprend elle-même. Son caractère n’est pas fixe, tel un caméléon, elle s’adapte, Louisianne se surprend elle-même alors vous pensez bien que les autres ne doivent pas la comprendre. Un coup froid, un coup chaud, cette demoiselle de seize ans n’est qu’une gamine que l’on peut encore modeler et pour le moment, on ne lui a pas vraiment donné le bon exemple pour percer dans cette carrière, alors elle glisse sur cette mauvaise pente et devient une 'meilleure' garce de jour en jour. Et advienne que pourra.

○ Avec des bons côtés... ; Être mannequin n’a jamais été un rêve, du moins jusqu’à ce qu’on lui mette cette idée en tête. Cette idée géniale ! Porter des vêtements uniques, rentrer dans un milieu select et fermé, faire partie d’un groupe. Défiler pour des gens, représenter un objet ou une marque c’est au final rendre cet objet humain grâce à soi. Prendre constamment soin de soi pour son travail, contrairement à d’autres mannequins, Louisianne trouve cela très bien et assez marrant. Être belle c’est tout de même cool ! Sans parler du fait d’être admiré, il ne faut pas se le cacher, ça attire pas mal et puis c’est plutôt bien payé, enfin c’est ce qu’on raconte parce que pour le moment, ce n’est pas tout à fait le top dans le compte en banque de Louisianne.

○ ... Et des mauvais côtés ; Soit belle et tais-toi. Oui mais non. C’est vraiment le genre de répliques qui agace cette demoiselle. Mais au final, elle se tait en gentil model qu’elle est. La compétition est le maitre mot dans cette carrière, ce qui n’est pas pour la ravir. Penser au futur, et après ? Et si elle ne perce pas dans le milieu et si elle y arrive, elle fera quoi à quarante ans ? Enfin, elle est encore jeune pour se soucier réellement des conséquences que cela engendre.

○ Domaine(s) de prédilection ; : Les défilés de haute-couture. Savoir que le vêtement porté est la star pendant quelques instants est juste quelque chose d'incroyable. Savoir que l'on vous observe sans vraiment vous voir est juste indescriptible, car c'est le vêtement qui est observé et non le model. Faire des shooting pour des catalogues de prêt-à-porter est peut-être moins classe en apparence mais c'est pourtant ce qu'aime également Louisianne, changer de vêtements à chaque heure, poser et recommencer. C'est peut-être moins 'glorieux' comme certains pourraient le penser mais qu'importe.
○ Domaine(s) en vue ; Faire des publicités - surtout des affiches - pour des cosmétiques, elle n'en a jamais fait mais l'inconnu ne lui fait absolument pas peur.
○ "I had a dream"... ; Devenir l'égérie d'une grande marque reste un grand rêve pour cette adolescente, représenter la marque pour un temps, être assimilier à une marque ou un couturier serait juste magique.
○ S'il y a bien un magazine de mode ; Marie-Claire.
○ Les côtés cool de la popularité ; Encore faudrait-il être populaire. Elle a eu quelques entrées gratuites et en passage VIP dans des boites de nuit, ça c'était vraiment cool ! Surtout vu son âge. Il parait aussi que de la drogue circule, avec la popularité ce sera gratuit ? Ah ah ...
○ Vive la colocation... ; La colocation est quelque chose de génial, vu de l'exterieur. Mais encore faut-il avoir un(a) bon(ne) colocataire. Sinon, cela n'est pas dérangeant tant qu'il y a de la bonne entente entre les deux. Pas besoin de lier de grandes amitiés mais du copinage semble être la bonne solution. Et puis, Louisianne n'est pas féneante pour cuisiner ou faire le ménage, enfin il faut bien un juste milieu tout de même. Bref, dans la colocation tout dépend du colocataire.

Hey ! Mon surnom est Cey et j'ai 19 ans. Je suis actuellement à l'université, en L1 de Psychologie. Sinon, je ne connais rien à la mode. Il y a dix heures je ne connaissais ni Arlenis Sosa ni Vlada Roslyakova. Les vêtements de marques n'entrent pas dans mon armoire et je ne lis pas de magazines de mode, sauf les pages modes de Closer ou Public, je ne sais plus et encore je zappe souvent ces pages. Bref, comme vous le voyez la mode et moi sommes incompatibles. Mais, on m'a dit que ce forum était bien ( je dénonce Lewis et Valentin ) alors je me suis dit pourquoi ne pas y aller et voilà, j'y suis ! Et comme on dit, j'y suis, j'y reste. Enfin bon, depuis une dizaine d'heures je me balade sur des sites de mode, c'est déjà un petit début pour me faire pardonner mon ignorance, non ?