Stumble And Fall
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Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis]

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Lune P. Agatha
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MessageSujet: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 0:35

    Nous avions pris un taxi, j’avais eu un badge récemment, qui me donnait droit de prendre le taxi sur le dos de l’agence. Bien sûr ce n’était pas un passe droit en or massif, je l’avais eu avec l’aide d’un membre du staff, si on s’apercevait que mes dépenses étaient trop notables, bien que je doute que quelqu’un ne regarde les dépenses en taxi par tête, je me ferai reprendre cette carte. Mais de toute façon à l’heure qu’il était on ne pouvait plus prendre le métro et les bus étaient rares. La journée je prenais le métro, j’avais une sorte de carte, encore faite par l’agence, mais que je payais chaque mois, avec une réduction cependant.

    Le chauffeur nous avait conduit jusqu’au Marais. Il nous avait regardé d’un drôle d’air, nous, gays ? Ce n’était pas la première fois qu’on faisait l’amalgame. Après tout, pour ma part, je n’avais rien de l’image populaire de l’homosexuel de base, que les homophobes ont appris à détester, non j’étais un mec comme les autres. Mais devant la carte de l’agence de mannequinat la plus connue de la ville, il comprit. Après tout les services de taxi étaient les plus grands fans de cette agence qui leur faisait probablement 10% de leur chiffre d’affaire.

    Déposés devant le Banana Café. Comprendre le bar gay en vogue du moment. Je savais bien qu’il serait peut-être un peu gêné par l’ambiance mais ce n’était pas grave. Tant qu’à y être je lui ferais braver tous les interdits qu’il s’était fixé. Je l’entrainais à l’entrée, sans faire la queue nous entrions, je n’avais pas couché avec le videur, mais j’étais un fervent client et je leur avais ramené du monde à plusieurs reprises. On se connaissait vaguement. Je voyais déjà des regards, affamés il faut le dire, sur nos deux corps et certains dégoûtés par le fait que je le tire par la main.

    Au bar nous étions attendu par un de mes « potes » du Banana. Jack.

      Lune » Ok, pour moi ce sera une coupe de champagne et un Tequila Slammer. Et pour toi Lew ?
      Jack » On s’échauffe !


    J’allumais une cigarette, on était dans un coin retiré du bar et fumer ne dérangeait personne. J’en tendais une à Lewis, la posai sur la table, il en ferait ce qu’il voulait après tout je n’allais pas le forcer.

      Lune » Tu apprécies l’endroit ?
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Lewis S. Declán
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 12:41

    Ma première cigarette terminée, nous avions quitté le studio afin de prendre un taxi que Lune avait appelé au préalable. Je sentais petit à petit une boule grossir dans le creux de mon estomac, je n'avais absolument aucune idée de ce qui m'attendait et je n'appréciais pas vraiment ne pas être préparé, surtout mentalement. Mais je tentais tant bien que mal que mon mal aise ne soit pas remarquable par le britannique qui semblait assez excité pour cette soirée qui s'annonçait.

    Toujours curieux, une fois dans le taxi, j'avais mon visage littéralement collé à la vitre de la voiture afin d'essayer de discerner quelque chose. J'avais déjà un sens de l'orientation douteux, mais en plus de nuit rien ne semblait pareille... Je sentais de temps à autre le regard de Lune sur moi et je lui rendait un sourire amusé. Lorsque le taxi s'arrêta, je vis Lune sortir l'un des pass de l'agence et je ne pus m'empêcher de me demander comme il avait bien pu l'obtenir mais me gardait bien de lui demander. Il était dans le métier depuis bien plus longtemps que moi – peut-être étais-ce normal?

    Je sortais du taxi en même temps que Lune, mes yeux se rivèrent alors sur l'enseigne lumineuse qui indiquait l'endroit où nous nous trouvions : Le Banana Café. Bien sur je ne connaissais mais je ne me faisais pas de faux espoir. Je devais ne plus appréhender et profiter de l'instant présent... Me sortant de ma torpeur, je sentis sa main se saisir de la mienne pour me diriger dans la foule qui se pressait devant le bar. Sans résistance je décidais de le suivre... Apparemment nous ne devions pas faire la file comme « le commun des mortels » et en 5 minutes nous étions dans un coin à la fois pas trop reculé, ni exposé du bar.

    Mes yeux se baladaient dans chaque recoins de la pièce, analysait le moindre élément, je devais avoir l'air d'un enfant qu'on emmenait pour la première fois à DisneyLand ou je ne sais où. La musique emplissait déjà mes oreilles, je souriais aux personnes qui croisaient mon regard visiblement amusé par mon étrange curiosité. J'entendis Lune commandé et dans ce qu'il dit je ne compris qu'un seul mot « champagne »... Ne sachant trop que faire je décidais de répondre sans bégayer.

      - Heu... La même chose...


    Je vis alors un large sourire se dessiner sur les lèvres de mon ami. Peut-être n'aurais-je pas dû? Quitte à vivre l'expérience autant la vivre comme un vrai mannequin... Je saisis la cigarette qu'il me tendait sans toute fois l'allumer.

      - Tu apprécies l’endroit ?


    Je ne savais pas si le mot apprécier était vraiment adéquat, après tout j'étais toujours en pleine découverte mais agréablement surpris. L'endroit semblait chaleureux, j'étais certes gêné par les serveurs torse-nus mais j'essayais de tout simplement ne pas les croiser du regard.

      - C'est.. Chouette... Enfin, je sais pas vraiment trouver de mot pour expliquer, mais chouette me semble adéquat ou alors sympa peut-être... hummm... tu veux bien me montrer comment l'allumer? Finis-je en lui tendait la cigarette qu'il m'avait donné quelques minutes plutôt. Je ne savais pas vraiment que faire de mes mains et il me semblait que c'était une bonne alternative pour me donner de la « consistance ».
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Lune P. Agatha
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 18:35

    Prenez un enfant, un enfant quelconque, juste un enfant et mettez le dans un univers fait de ses plus beaux rêves. Il n’aurait même pas eu la moitié de l’air qu’affichait Lewis. Pas qu’il fût heureux, je doutais fortement que ce soit du bonheur sur son visage, mais il avait l’air curieux de tout. De tout comprendre, de tout voir. On aurait dit qu’il n’était… Je venais de comprendre, Lewis n’était probablement jamais sorti dans une boîte, et une boîte gay à plus forte raison. Il n’avait pas arrêté de tout observer depuis qu’on était sorti de chez lui. Il avait peur de quoi ? De plus pouvoir se retrouver ? Je n’osais lui rappeler qu’il ne devait avoir peur, je me souvenais de la première fois, quand j’avais à peine seize ans, que l’on m’avait emmené dans une boîte… J’avais été pire que lui, à la différence près que je décompressais en parlant sans arrêt.

    Arrivés au bar et juste après que j’ai commandé, il réédita ma commande auprès de Jack. Je ne fus pas plus étonné que ça, ç’aurait été ma réaction aussi si je n’avais su que choisir. Mais le fait qu’il aimât le champagne n’était pas un mauvais point.

      Lune » Tu aurais dû le dire que tu aimais le champagne ! Voilà un point commun. Ah, un dernier point, n’accepte jamais un verre donné par un inconnu… Excepté le barman hein
    .

    J’avais précisé parce qu’il avait l’air un peu perdu par rapport au moment où ma phrase arrivait. Il était vrai que j’avais attendu que Jack ne nous servît pour le lui dire, mais ce n’était pas grave, il n’était pas stupide, il l’avait prouvé. Voyant comme il reluquait l’endroit je me dis que j’aurais peut-être dû le lâcher dans la fosse aux lions, mais il semblait déjà bien assez décontenancé, je n’allais pas rajouter à sa peine. Si ?

    Dieu, il ne savait pas allumer une cigarette on aurait tout vu. Mais bon ce n’était que la seconde qu’il fumait, je pouvais lui accorder une chance. J’attrapai la clope et la mettait contre l’embout brûlant de la mienne, tirant une grosse latte, qui par combustion alluma la sienne. Je lui retendais sa cigarette et expirai.

      Lune » Tant mieux, c’est un de mes endroits préférés. J’ai quelques connaissances ici, des tarifs réduits… Quelques privilèges, c’est assez valorisant je dois dire. Allez cul sec !


    Je prenais le shooter qui venait d’arriver, le tapai légèrement contre le bar, sa couleur quasi-translucide devint blanche, la mousse du champagne faisait une sorte d’explosion, portant le verre à mes lèvres j’avalai ce doux remontant. Puis me saisissais de la coupe de champagne et en buvais une longue gorgée.

      Lune » Alors on disait que les, chaussettes, sèches, de l’archiduchesse, devaient être super sèches hein ?


    C’était tellement bon, le champagne qui commençait dès la première gorgée à vous faire sentir plus léger que vous ne l’étiez. C’était cette raison qui faisait de lui mon alcool préféré. Il ne me saoulait pas, il me faisait planer et encore plus quand, comme aujourd’hui, je le consommai une clope au bec.

      Lune » Tu vois un gars qui te plaît ?


    C’était un peu intrusif, mais il pouvait me le dire, je ne serai probablement pas capable de le répéter à quelqu’un demain, et si je l’étais, je n’aurais aucunement l’envie de le dire. Surtout pas à Valentin, j’avais fait bien assez de bourdes ces derniers temps.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 19:01

    J'écoutais son dernier conseil tout en souriant, certes j'étais naïf et en avait conscience mais pas idiot non plus... L'histoire classique ; la pauvre personne innocente dans un bar se fait offrir un verre par une personne inconnue qui y avait au préalablement dilué l'une ou l'autre drogue illicite qui une fois que celle-ci avait fait effet faisait quasi-perdre conscience à l'innocent. Je me méfierais... Enfin tant que j'en serai capable car j'avais aussi conscience que je ne tenais surement pas l'alcool. Mes yeux toujours grands ouverts continuaient de virevolté dans tout les coins de la salle comme si de mon regard je faisais une photographie des moindres détails, je m'imprégnais en quelque sorte.

    Il alluma ma cigarette que je portais à nouveau ensuite à mes lèvres en inspirant la nicotine. Quelque part la fumée qui m'envahissait les poumons avait une sorte d'effet rassurant de par la chaleurs qui m'envahissait à chaque bouffée.

      - Tant mieux, c’est un de mes endroits préférés. J’ai quelques connaissances ici, des tarifs réduits… Quelques privilèges, c’est assez valorisant je dois dire. Allez cul sec !


    Un habitué du monde de la nuit, je n'en attendais pas moins de Lune. En fait de la plus part des mannequins... Je devais être une sorte de bête étrange mais le brun semblait vouloir y remédier. L'imitant, je tapais le petit verre sur le bar qui se mit à moussé pour ensuite le porté à ma bouche. Nouvelle sensation que je découvrais ce soir, entre rafraîchissement et chaleur, je sentis le liquide coulé d'une manière assez agréable à vrai dire... Comme pour éteindre cette sensation de chaleur tout de même soudaine et envahissante je bus une gorgée de champagne avant de sourire à Lune, je sentais déjà petit à petit ma peur s'évanouir noyée dans le champagne et la téquila.

      - Alors on disait que les, chaussettes, sèches, de l’archiduchesse, devaient être super sèches hein ? Je ris doucement en l'entendant.
      - Tu t'es quand même amélioré... Je dois pas être un si mauvais prof que ça dans le fond. Je ris une nouvelle fois avec Lune.


    Puis je vis son regard se perdre dans la foule et je décidais de le suivre, il était en fait entrain d'ostensiblement dévisager chaque personne présente dans la pièce. Une majorité d'hommes...

      - Tu vois un gars qui te plaît ?


    La question de Lune me surpris et pour masquer ma surprise je tirais une bouffée sur la cigarette qu'il m'avait offerte.

      -J... Non.


    Ma réponse était tout simplement sincère, je me souvenais avoir croisé l'un ou l'autre regard mais les visages semblaient s'être presque automatiquement effacé de ma mémoire. Me revint alors à l'esprit Alexandre qui m'avait photographier quelques temps plutôt.

      - Et toi?... Au fait... J'ai une question... Je veux dire, est-ce quand dans la mode tout le monde est gay...enfin je veux dire y en a beaucoup... C'est... Enfin... l'autre jour j'avais un shooting et le photographe je crois qu'il m'aimait bien...


    La gorge sèche je repris une nouvelle gorgée de champagne, voilà que la coupe était déjà vide...
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Lune P. Agatha
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 20:48

    Doutait-il de lui autant que ça ? Je ne pensais pas qu’on puisse avoir une estime de soi aussi piètre qu’on doutât de sa capacité à faire ce que l’on faisait le plus facilement du monde. J’entendais par là, qu’il semblait presque surpris du fait que je m’améliore rapidement en français grâce à lui. Ce n’était pourtant pas compliqué, il me semblait, je ne savais pas vraiment ce qu’il en était, mais aider une personne à effacer des défauts de langage alors qu’on parlait cette langue depuis toujours, ou du moins depuis que l’on savait parler me semblait être la chose la plus naturelle qu’il était.

      Lune » Tu gères plutôt bien, les cours je veux dire, pour un professeur débutant. Tu devrais songer à continuer dans cette voie là, en dehors du mannequinat. Je sais pas si tu sais que dans dix ans tu risques de ne plus avoir de carrière. Il faut te faut autre chose. Ou alors place des centaines de milliers de côté pour ta retraite, quand tu auras 30ans. Quelle ingrate la mode !


    Il s’amusait de tout, ou du moins semblait prendre plaisir à tout ce qu’il découvrait, j’aurais pu m’enorgueillir du fait que je lui avais appris à boire un shooter moussant, mais je n’en retirais aucun plaisir. Il aurait très bien pu l’apprendre de n’importe qui d’autre, je n’étais pas le seul consommateur de cette boîte, un regard oblique me confirma que déjà une bonne vingtaine de personne avait des rangées de ces petits verres vides devant elles. Je tirai une latte sur ma cigarette, m’amusant de la voir se consumer si rapidement, j’aimais avoir l’esprit léger, l’alcool aidait beaucoup dans cette entreprise. Je buvais le reste de ma coupe d’une traite. Voilà qui était fait.

    Autre chose qui me fit sourire, son hésitation, entrecoupée d’une latte sur sa cigarette, suite à ma question. L’aurais-je gêné, il n’y avait rien de bien dégradant dans le fait de trouver, dans cette boîte là plus particulièrement, un gars craquant, sous ces couches de testostérone prêtes à se damner pour un peu d’attention d’un mannequin. Je décidai de répondre à sa salve de questions d’une traite, comme on boit une coupe de champagne, mais ça c’était une autre histoire du père Castor.

      Lune » Un, deux, dix… Faut pas être difficile, puis un bon amant n’est pas forcément repérable du premier coup. Tu joues les difficiles, regarde les serveurs, ils ont tous des corps… Digne des nôtres! Pour ce qui est de l’homosexualité, je suppose qu’elle est aussi répandue que dans d’autres milieux, seulement il y a moins de mal à être accepté je pense. Pour le photographe, sache que c’est pas important, il t’a déjà oublié dans les bras d’un, ou deux autres, ce n’est pas vraiment le monde de la monogamie la mode. C’était qui ? Et c’est quoi qui t’a retenu ?


    Je ne savais pas à quel point la réponse pourrait m’étonner, ou non. Ce n’était jamais qu’une histoire de sexe entre Alexander et moi. Mais Lewis semblait être un garçon farouche, presque prude, une exception dans ce milieu. D’un geste je fis signe à Jack de nous resservir. Après tout la soirée ne faisait que commencer, le barman me l’avait bien dit, je m’échauffais.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 26 Jan - 22:07

    En même temps que Lune s'exprimait j'observais les serveurs et les autres personnes présentes qu'il désignait du regard. Certes, il y avait des personnes agréables aux regards mais je ne savais pas si j'éprouvais une attirance particulière à leur égard... Je n'avais jamais flashé sur personne, eu le coup de foudre ou ce genre de chose ni même eut de relation amoureuse ou sexuel. J'étais une sorte d'étrangeté, comme un enfant de 10 ans dans le corps d'un homme de 18 ans. Étrangement, je me sentis vexé lorsqu'il me parla du photographe qui m'avait surement déjà oublié... Il avait surement raison après tout, que pouvait-il avoir affaire d'un gamin qui s'était enfui après l'une de ses avances. Je ris de moi-même ne sachant même pas pourquoi ça me préoccupait.

      - Il... Je bus une gorgée de ma coupe à nouveau remplie attendant son signale pour le shooter. Il s'appelle Alexander... Alexander Vaughn. C'était mon premier shoot, tout se passait super bien... Bon j'ai fini torse-nu... Puis à un moment on regardait les photos sur son ordi et il s'est mit à me toucher, m'embrasser. Je me suis barrer en courant.


    A la fin de ma tirade je ris de la ma bêtise, avant de tapé le petit verre sur le barre et le porté à ma bouche. Mes inhibitions s'évanouissaient complètement alors que je souriais à Lune qui semblait ravit. Alors qu'il s'apprêtait à me répondre, deux jeunes hommes s'approchèrent de nous – déjà ivre apparemment.

      - Salut les mecs. J.. J'vous offre un verre? Moi c'est Alexis et ça c'est mon pote Bennie enfin Ben! Nous sommes des... des mannequins en passage en ville vous voyez, les tours de monde tout ça...


    Un large sourire se dessina sur mon visage alors que j'entendais le prétendu Alexis prétendre être un mannequin. En posant les yeux sur lui je pouvais dire qu'il n'était pas mannequin à force de les fréquenter j'arrivais plus ou moins à les reconnaitre. Il continua à se vanter pendant deux ou trois minutes avant de finalement poser sa main sur ma cuisse.

      - Heu...


    Je lançais alors un regard plein de détresse vers Lune, lui montrant du regard la main dérangeant l'appelantmentalement à l'aide.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMer 27 Jan - 16:11

    Alexander hein ? Cela aurait-il dû m’étonner ? Enfin… Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit du genre prude, après m’avoir dragué dans un bar. Mais après tout nous ne nous étions pas jurés fidélité. Nous n’avions d’ailleurs, actuellement couché qu’une fois ensemble. Rien de sérieux, rien de solide en somme. Un plan cul qui ne rimait probablement à rien. Mais la réaction, outrée, de Lewis m’amusa un temps. Finir torse-nu n’était pas rare dans le métier, d’ailleurs c’était même un grand classique. Les photographes ne se priaient pas pour dévoiler un peu du corps de rêve de leur mannequin.

      Lune » Faut pas réagir comme ça Lewis. Tu ne t’attirerais que des ennuis à t’enfuir d’un shooting. Ton boulot c’est de faire ce qu’on te demande. Ni plus, ni moins. Si le photographe t’approche, tu laisses faire. Fait abstraction… Pense à Valentin, c’est ton ami non ?

    Deux mecs arrivèrent dans notre direction. Ils n’étaient pas laids, seulement ivres morts. De quoi nous ennuyer pendant un bon moment en somme. Je descendais ma coupe et lançais un regard à Lewis. Il semblait totalement désemparé, d’autant plus quand ils débitèrent leur tirade stupide et insultante pour nous.

      Lune » Fais moi confiance Lewis.


    Je m’approchais de lui attrapai la main du gars et la virai de sa jambe, lui lançant un regard noir.

      Lune » Touche pas à mon copain d’accord ?


    Sur ces mots je me retournai et l’embrassai, faisant ainsi fuir les deux gars, visiblement moins intéressés depuis que les deux éphèbes étaient devenus un couple. J’attendais qu’ils s’en aillent, embrassant Lewis qui, pour un garçon inexpérimenté, embrassait d’une façon très douce, très agréable. Peut-être pas assez fougueux à mon goût, j’aimais les amants qui prenaient les devants, lui se contentait de subir l’assaut de mes lèvres.

      Lune » Voilà, ils sont partis. Désolé j’ai dû improviser.


    Je n’étais pas gêné, pas le moins du monde. Dans cette salle il n’y avait que très peu de gens qui n’étaient pas homosexuelle, aussi un baiser, aussi investigateur fût-il n’aurait jamais choqué personne. Mais je m’en faisais plus par rapport à Lewis, ses réactions étaient parfois démesurées. Je tirai une latte avant de jeter ma cigarette au sol. Allait-il s’enfuir en courant comme il l’avait fait lorsque Alexander s’était montré entreprenant ? J’osais espéré qu’il avait plus confiance en moi qu’en un photographe qu’il n’avait rencontré qu’une fois.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMer 27 Jan - 18:01

    J'étais vraiment mal à l'aise vis-à-vis de la situation... Je ne connaissait le jeune homme ni d'Eve ni d'Adam et celui-ci déposait sa main sur moi, ce qui me fit rougir et qu'il du prendre pour un signal d'approbation vu qu'il ne sembla pas bouger. Heureusement, Lune répondit à ma détresse en m'intimant de lui faire confiance ce que je confirmais d'un signe de tête. Même si je ne le connaissais pas depuis très longtemps je sentais que Lune faisait partie de ces personnes en qui je pouvais avoir confiance... Certes le nombre de mes amis pouvaient surement se compter sur les doigts d'une main...

    Il s'approcha finalement un air menaçant au visage que je ne lui reconnu pas, en un geste il ôta la main.

      - Touche pas à mon copain d’accord ?


    Je réprimais un sursaut de surprise à sa question, ce que ne firent pas les deux jeunes hommes ivres dont les yeux naviguèrent entre Lune et moi à la recherche d'une preuve de ce qu'il avançait. Ce que Lune ne tarda pas à leur donner en s'approchant encore de moi pour finir par déposer ses lèvres contre les miennes. De surprise j'ouvris la bouche et écarquillait les yeux ce qui lui permit presque aussitôt d'approfondir l'échange. Sa langue s'introduisait dans mon bouche pour se mettre à jouer avec la mienne.

    La surprise des premières secondes fit bientôt place à la curiosité et je décidais de fermer les yeux... Après tout c'était comme ça au cinéma... Je lui rendais alors timidement son baiser. L'alcool devait vraiment faire effet sur moi car me connaissant je me serai déjà enfuis en courant comme quelques temps plus tôt avec le photographe... Mais je faisais conscience à Lune. Après quelques instants il mit fin à l'échange et je découvrais avec surprise que les deux garçons avaient disparus. Son plan avait réussit et je venais d'avoir mon premier baiser avec un homme...

      - Voilà, ils sont partis. Désolé j’ai dû improviser.
      - Je... Ok... non... je veux dire... heu... Pas de problème.


    J'étais visiblement troublé avec cet échange qui normalement pour moi se résumait aux intimes... afin de ne pas affronter son air amuser je décidais de vider d'une traite la coupe de champagne qu'il y avait en face de moi sentant à nouveau l'alcool se rependre délicatement dans ma gorge me faisant me sentir encore plus léger. Je ris alors doucement.

      - T'as conscience que tu viens de me voler mon premier baiser?
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMer 27 Jan - 23:09

    Taper, sur la table, regarder la mousse prendre la forme d’une sphère dans le verre, le porter à ses lèvres. Sentir le goût brûlant de la tequila compensé par la douceur pétillante du champagne. Sur un plan visuel autant que sur le plan gustatif le Tequila Slammer était le meilleur shooter que je n’avais jamais bu. J’aurais pu en boire des dizaines. Entre ça et les orgasmes, mélange d’une boisson à la menthe fort connue pour son appellation numérotée 27 et de la crème de whisky, les soirées étaient les plus folles. Je venais de tomber un autre shooter. Heureusement que je buvais à l’œil, étant entré par le côté « vip », il ne leur en fallait pas beaucoup. Mais à deux les factures revenaient souvent et rapidement assez cher.

      Lune » Jack ! Mets nous 4 Orgasmes. Ne t’inquiète pas Lewis, ce n’est qu’un cocktail, il va pas nous servir… Je sais pas moi du poppers pour qu’on se mette à bander et qu’on aille perdre ta virginité dans une rue déserte. Attend, je commence à dire des trucs qui dépassent le domaine de l’acceptable…


    Je venais de lui voler son premier baiser ? Mon dieu ! C’était horrible, son premier baiser, avec un mec ou premier baiser en général ? Mais de quoi je me préoccupais ? Il venait de m’avouer que je l’avais embrassé et que c’était sa première fois. Et pour une raison absolument nulle. Je devais me rattraper, sinon il garderait dans un futur lointain comme souvenir de son premier baiser, un baiser factice, servant à éloigner des homos ivres et collants. Comment me faire pardonner de lui avoir pris une chose aussi précieuse que ça ? J’aurais pu lui payer la plus grosse cuite de sa vie, de sorte qu’il oublie qu’il avait été embrassé et ainsi je n’aurais même pas besoin de me faire pardonner, son amnésie suffirait.

      Lune » Ton premier baiser ? Putain ça s’arrose ! Tiens, prend un orgasme ! Et cul sec !


    Je levai le bras plus rapidement que lui et déglutissais avant que le liquide n’imprègne ma bouche. Le meilleur la dedans était de faire passer le goût d’un coup. La crème de whisky était là pour adoucir le feu de la menthe. J’avalai, tirai sur ma cigarette, le goût du Get surplombé de la menthe dans ma clope faisaient valser mon cervelet.

      Lune » Enfin, je suis désolé quand même. Parce que c’était pas le meilleur baiser au monde et tu mérites mieux. Bon ! Cette fois-ci ce sera comptabilisé comme ton premier d’accord ? Mais il faut que tu y mettes du tien, c’est une règle d’or dans un baiser.


    Je m’approchai, plantant mes yeux dans les siens, y cherchant une approbation, mais il avait l’air entre deux eaux. Je lui avais volé son premier baiser d’une façon plus que piètre, aussi, je passai ma main droite de son oreille à son cou, puis déposai mes lèvres sur les siennes. Là commençait un vrai baiser, de ceux qui ont cette fougue brûlante, cette envie de donner à l’autre ce que l’on a de meilleur. Je rompis le baiser.

      Lune » VOILA ! Lui c’était ton premier baiser.


    Et je tombai mon deuxième shooter de menthe.
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Lewis S. Declán
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyJeu 28 Jan - 1:27

      -Jack ! Mets nous 4 Orgasmes. Ne t’inquiète pas Lewis, ce n’est qu’un cocktail, il va pas nous servir… Je sais pas moi du poppers pour qu’on se mette à bander et qu’on aille perdre ta virginité dans une rue déserte. Attend, je commence à dire des trucs qui dépassent le domaine de l’acceptable…


    La réplique de Lune eut pour conséquence un rire tout simplement incontrôlable que je ne pus réprimer. J'étais presque sur que l'alcool était en majorité responsable de ce rire idiot et inattendu, je croisais le regard amusé du mannequin part ma réaction. En plus je n'avais pas compris la moitié de ce qu'il avait dit... 4 Orgasmes, ça devait sans doute être un autre cocktail comme le téquila jammer ou mammer ou slammer je ne savais plus vraiment auquel on carburait depuis notre entrée. Je n'avais aucune idée de ce qu'un orgasme était... Au sens littérale comme au sens littéraire ce qui provoca un nouveau rire... Et puis ces histoires de poppers et de virginité je n'essayais même pas de saisir le rapport c'était un sujet que je ne maitrisais pas du tout, encore moins maintenant.

      -Ton premier baiser ? Putain ça s’arrose ! Tiens, prend un orgasme ! Et cul sec !
      -Ooook


    Et à son signale j'engloutissais le liquide, je n'avais même pas jeté un œil à ce que l'on venait de me servir, je sentais alors une double sensation à la fois une chaleur qui m'envahissait la gorge puis le gout de la menthe assez fort, ce n'était pas du tout désagréable mais je préférais tout de même le téquila truc machin... Alors que l'alcool descendait vers mon estomac je trouvais tout à coup mon tabouret étrangement haut mais je préférais détourné le regard me retournant vers Lune en souriant.

      -Enfin, je suis désolé quand même. Parce que c’était pas le meilleur baiser au monde et tu mérites mieux. Bon ! Cette fois-ci ce sera comptabilisé comme ton premier d’accord ? Mais il faut que tu y mettes du tien, c’est une règle d’or dans un baiser.


    J'arquais un sourcil, si j'avais tout compris, il allait maintenant m'embrasser une nouvelle fois cette fois pour du vrai... Qu'est-ce que je devais faire, je n'en avais tout bonnement aucune idée, avant que je ne pu faire un choix raisonné – étais-je encore capable de raisonner de toutes façons? - ses lèvres étaient déjà sur les miennes. Cette fois je gardais mes yeux fermés frissonnant au contact de sa main sur ma joue, j'entrouvris lentement mes lèvres. Sa langue vint jouer contre la mienne et je décidais cette fois de l'imiter et de lui rendre son baiser. L'échange s'avéra assez agréable mes sens décuplés par l'alcool.

      - VOILA ! Lui c’était ton premier baiser.


    Je ne sus que répondre... Est-ce que ça m'avait plu? Oui c'était sur, j'avais toujours été curieux de la sensation d'un baiser mutuellement échangé et voilà que je venais de me faire embrasser à deux reprise par l'un des mecs les plus convoités du bar dans lequel je me trouvais. Ma tête tournant à plein régime je décidais de boire un second verre du cocktail qu'il appelait Orgasme. Je me tournais ensuite vers lui.

      - Lune?


    Curieux je le vis se tourner vers moi, il devait surement se demander ce que je lui voulais, peut-être une nouvelle cigarette... non pas vraiment. Je me sentais de plus en plus libre, surtout libre de conséquence de mes actes. Je n'avais plus peur du tout... Un large sourire s'étira sur mes lèvres.

      -J... Je crois que moi aussi j'ai besoin de cours...


    Et sans qu'il ne puisse me répondre quoi que ce soit je m'approchais de lui comme il l'avait fait quelques minutes plutôt pour l'embrasser. Nous devions maintenant vraiment former un couple crédible aux yeux des autres personnes dans le bars, je m'en fichais complètement profitant du balais de nos langues.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptySam 30 Jan - 19:07

    Je le trouvais à la limite du ridicule. Pas qu’il soit ridicule en lui-même, que son comportement ou ses mots le soient. Non je trouvais ridicule cette peur qui l’avait tenaillé jusqu’à quelques minutes auparavant. Je n’avais jamais été un timide, extra-extraverti, diraient certains, mais j’étais heureux comme j’étais. Le garçon que j’étais, n’avait jamais pu imaginer ne pas se lier avec les autres, ne pas les connaître, autant physiquement que mentalement.

    J’avais perdu ma virginité alors que j’avais un peu plus de quinze ans, j’avais fait l’amour la première fois à 16 ans… On fait tous des erreurs de toute façon. Tous, sauf lui. Il se refusait à vivre. Il était probablement le seul mec dans ce bar à vouloir rentrer sans que son cul n’ait été heurté. Il était le seul garçon que je connaissais qui soit encore vierge. Ce n’était pas une honte, enfin je n’y voyais là rien de choquant. Cependant quelque chose me dérageait dans cette virginité, comme si elle n’avait pas été volontaire mais plutôt brimée. Mais cette oppression de sa sexualité semblait avoir atteint un niveau tel qu’il se pensait volontairement ascète sexuel.

      Lune » Tu t’es déjà masturbé ? Non, je suis pas voyeur, je demande parce que… Ton premier baiser à 18 ans… Lewis ta sexualité est encore moins épanouie que celle des gosses de 8 ans de l’école voisine !


    Merde… J’étais vraiment idiot bourré. Non mais franchement qu’est-ce qu’il m’avait pris de dire ce genre de trucs ? Il était temps de ma piqûre d’anesthésiant pour que j’arrête de dire n’importe quoi. La prochaine leçon que j’aborderais s’il voulait bien de moi comme élève, serait : comment tenir sa langue en une leçon. Je n’en pouvais plus de gaffer à chaque fois que j’ouvrais la bouche. Il fallait absolument que je bride mon cervelet.

      Lune » JACK I NEED YOU RIGHT NOW! (un temps) TGV. 3. NOW!


    Mes verres arrivèrent bien plus vite que prévu, j’en donnai un à Lewis, et avalai rapidement les deux petits verres. Je n’aimais pas spécialement ce cocktail, mais il avait pour effet d’être assez destructeur. Quand Lewis prononça mon nom je tournai la tête, la tête et le corps qui allait avec car je n’avais pas le courage de bouger uniquement mon cou. Je lui refaisais face, un peu honteux mais un peu trop ivre pour rougir. Il avait besoin de cours ? De cours pour quoi ? AH POUR CA ?

    Il m’avait embrassé. Première surprise, il avait fait le premier pas, deuxièmement son baiser était bien meilleur que le précédent. Il progressait vite, je plaquai ma main contre sa nuque, laissant mes lèvres rencontrer les siennes, ma langue reconnaître celle du jeune vierge ivre qu’était Lewis. Je profitai de l’instant, parce que j’appréciais les baisers données à la volée, il m’avait eu par surprise c’était certain, mais la surprise était l’intensité qu’il y mettait, comme si sa vie en dépendait ? Ou au contraire comme si c’était la seule chose qui importait alors. Je rompis le baiser, le regardant dans les yeux.

      Lune » Je crois que tu auras besoin de cours. Mais pas avec moi. Trouve toi un copain Lewis, tu mérites de vivre quelque chose de bien, de stable. Et puis, tu es bourré.


    Je prenais le verre que j’avais commandé pour lui et l’avalai sans sourciller. Arrivait un moment où la force de l’alcool ne faisait qu’aggraver mon état. Cependant le goût ne me dérangeait plus, j’aurais pu boire de l’eau.

      Lune » Tu veux encore quelque chose ? Champagne ? Pour fêter tes 3 premiers baiser, notre nouvelle amitié et mes progrès ! Jack, 2 coupes !
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyDim 31 Jan - 18:41

    La remarque de Lune m'était tout simplement passé au dessus, en fait, je n'avais plus vraiment conscience de tout ce qu'il pouvait se passer dans le bar. Ma sexualité et ma libido n'était certes pas des plus développé pour ne pas dire quasi inexistante mais je m'étais toujours satisfait de cette situation. Bien sur que le sexe m'intriguait, que j'étais curieux... Mais je m'étais toujours dit que la chose arriverais bien tôt au tard je n'avais aucune raison de me presser dans cette direction. Ce n'était pas que j'attendais le bon ou la bonne loin là, j'attendais juste que les choses arrivent. Je ne m'étais que très rarement posé de question sur ma sexualité en générale, étais-je attiré par les filles ou les garçons ou les deux? Avais-je envie de telle ou telle personne? Tant de question qui ne m'effleurait que rarement... Encore moins maintenant que j'avais mes lèvres contre celles de Lune.

    Le brun répondit à mon baiser avec la même intensité que moi, j'en avais assez de rester passif pour une fois dans ma vie je décidais de prendre le contrôle et ne plus me laisser dicter par mes peurs et mes réticences. Les lèvres de Lune était agréable et le baiser en valait vraiment la peine, je commençais même à apprécier ce genre d'échange quand après une longue minute il y mit fin.

      -Je crois que tu auras besoin de cours. Mais pas avec moi. Trouve toi un copain Lewis, tu mérites de vivre quelque chose de bien, de stable. Et puis, tu es bourré.
      - Mais noon je suis pas bourré... enfin... Je sais pas... Peut-être que oui.


    Je ris doucement tout en réajustant ma position sur mon tabouret décidément de plus en plus, je vis de l'amusement dans le regard du barman mais aussi dans celui de Lune mais je ne soulevais pas.

      - Tu veux encore quelque chose ? Champagne ? Pour fêter tes 3 premiers baiser, notre nouvelle amitié et mes progrès ! Jack, 2 coupes !
      - Parfait!


    De toutes les boissons que j'avais goûté de la soirée, le champagne restait indéniablement ma préférée. Les bulles, le gout, j'aimais le champagne... Je l'aimais tellement qu'une fois ma coupe arrivé je la vidais d'une traite ce qui me valut un léger étourdissement qui me força à descendre de mon tabouret.

      - Wow Murmurais-je avant de reprendre l'équilibre, puis me tournant vers Lune, je le tirais à son tour de son tabouret. Bon bah viens on va me trouvé un copain pour que je puisse m'exercer alors!


    Étais-ce moi qui venais de prononcer ces mots? Je n'en avais pas vraiment conscience mais l'idée me plaisait bien. Sans que Lune ne put dire quoi que ce soit je le trainais déjà dans la foule.
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 2 Fév - 0:38

    Je n’avais jamais aimé ça, être le moins ivre des deux, parce que j’étais peut-être trop égoïste, égocentrique que sais-je ! Je n’appréciais pas d’être celui qui devait supporter le comportement de bourré de l’autre, ne connaissant que très peu de gens qui avaient l’alcool bon, je fuyais les alcooliques notoires qui avaient l’alcool mauvais. En dehors de Soren et de nos beuveries, je n’arrivais pas à trouver du plaisir dans l’accompagnement d’une personne ivre. Mais avec Lewis c’était un peu différent, par bien des manières il était plus agréable que tous les autres ivres que j’avais connus.

      Lune » Non, t’es pas bourré, t’es pire. Demain, tu vas te payer une gueule de bois mon Lew’! J’aimerais voir ça !


    Il devenait vraiment déchaîné, buvant les coupes de champagne comme de l’eau. Il ne me faisait pas peur, personne ne me faisait peur quand il s’agissait d’alcool. Mais je me demandais comment il finirait la soirée, il semblait bien parti pour la finir à vomir dans ses chiottes. Ce n’était pas du sadisme, juste de l’amusement, peut-être un peu malsain c’est vrai, mais je trouvais drôle l’idée qu’il ne savait pas ce qui l’attendait. Je sifflai ma coupe à sa suite. Son exclamation, car s’en était une me fit rire de bon cœur.

      Lune » Parfait ? Ouais, il est bon.


    Il était vacillant, voilà qui était assez mauvais signe. Je commençais à penser qu’il allait falloir qu’il rentre chez lui. Mais lui semblait s’être mis en tête de se chercher un petit ami. Il était tellement… différent de ce que je connaissais. Ce n’était ni un bien, ni un mal. Il différait en tout cependant, comme le jour et la nuit différent l’un de l’autre. Il n’avait pas l’air de comprendre comment s’intégrer, il ne saisissait peut-être même pas la perversion de notre milieu, la facilité avec laquelle on pouvait rencontrer du monde… Il était vierge, vierge de connaissance, vierge de perversion. Et s’il créait des dégâts, il ne s’en rendait pas compte. Lewis était un agent libre vibrant à son propre rythme. Lâché dans la nature de la mode.

      Lune » Lewis, il est temps que tu rentres. Tu vas pas te trouver un copain dans un bar. Ils sont tous là pour ton cul, ton cœur ? Ils en ont rien à foutre ! Et tu devrais donner ta virginité à… Je sais pas quelqu’un que tu aimerais !


    J’avais dit ces mots. Sachant comme ils étaient menteurs, moi, l’enfant précoce, qui n’avait connu qu’une fois l’amour. Celui qui avait préféré vendre son âme à des créateurs plutôt qu’à l’amour. J’étais le parfait exemple à ne pas suivre. Ne pas aimer, ne pas s’attacher. Juste baiser. Tout ce que j’aurais détesté chez un autre, je l’aimais chez moi. Mon royaume de sûreté, ma folle incapacité à trouver la satiété, intellectuelle, charnelle…
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMar 2 Fév - 23:01

    Ma main avait agrippé celle de Lune dans le but de le tirer vers la piste de danse où semblait se trouver le plus de monde. Je n'avais pas conscience que bien sur la moitié des gens avaient surement aperçu nos baisers et ma main dans celle de mon ami l'entraînant n'envoyait surement pas le message « je cherche un petit-ami »... Le musique était de plus en plus fort mais je n'y faisait guère attention.

    Ce sentiment de liberté qui avait d'abord été nuancé c'était vraiment accentué au fur et à mesure des verres et je me sentais maintenant bien, même très bien... Bon je n'étais plus vraiment mettre de mon corps qui s'avérait plus maladroit mais chaque fois que je dérapé ou titubait un peu trop je sentais Lune faire pression pour me rattraper.

      - Lewis, il est temps que tu rentres. Tu vas pas te trouver un copain dans un bar. Ils sont tous là pour ton cul, ton cœur ? Ils en ont rien à foutre ! Et tu devrais donner ta virginité à… Je sais pas quelqu’un que tu aimerais !


    Je me stoppais en entendant sa réplique et lui faisant face je me mis à rire... Je ne savais pas vraiment la raison même de ce rire mais il était tout bonnement à mourir de rire avec son expression sérieuse tentant de me faire la morale. Mais il avait surement raison, je n'avais aucune envie de perdre ma virginité ce soir et pas dans les bras d'un ou d'une inconnue surement. Ma curiosité était trop forte, je ne pouvais plus contrôler les pulsions... Mon cerveau ne semblait plus à même de brider le moindre de mes faits et geste, je tournais alors mon regard vers un blond qui nous observais depuis une longue minute maintenant.

    Il était plutôt beau garçon avec ses deux prunelles azures et sa mèche platine qui tombait dessus. Alors que je lâchais la mains de Lune pour me diriger vers lui je sentis celle de mon ami mannequin me retenir.

      - Mais qu'est-ce que tu fais? Je veux pas rentrer maintenant la soirée ne fais que commencé non? Et puis tu m'as dit de pas avoir peur et de m'amuser et... arrête de bouger comme ça !


    J'écarquillais les yeux alors que je me penchais légèrement pour finalement être poussé sans le vouloir sur Lune.

      -Je ... Bon d'accord... J'ai peut-être un petit peu trop bu... J... Je dois m'assoir.


    La terre semblait tangué de plus en plus au fur et à mesure que le temps passait et je commençais à avoir extrêmement chaud ici au milieu de la foule.

      - Je CREVE de soif!
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MessageSujet: Re: Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] Un... deux.... trois... Dévergonde-toi ! [Lewis] EmptyMer 3 Fév - 18:47

    Il crevait de soif ? La nuit lui serait probablement très longue et très difficile. C’était bien fait pour lui. Après tout il avait qu’à s’arrêter quand il se sentait partir. Je réalisai en les pensants que ces mots étaient totalement hypocrites. Je lui avais payé à boire et s’il était aussi poli et aussi bon buveur que moi, bien que ce soit la première fois, il n’aurait jamais refusé un verre. Mais je me fourvoyais sûrement, peut-être était-ce seulement qu’il avait des choses à oublier, ou qu’il voulait se tuer d’ivresse. Je commençais à délirer un peu, l’alcool me montait à la tête aussi. Mais je devais être responsable pour deux.

      Lune » Jack, donne moi deux coca s’il te plaît.
      Jack » Whisky Coca tu veux dire ?
      Lune » Non, du coca, sans alcool, juste pour le désaltérer.
      Jack » Tu as changé depuis la semaine dernière…
      Lune » Toi aussi, t’étais plus rapide à servir.


    Je n’étais pas d’humeur à rire, les barmans étaient là pour nous servir à boire pas pour commenter. Mon camarade avait soif, je n’allais pas lui faire ingurgiter du whisky. Je voulais juste du coca pour qu’il tombe les deux verres et se sentent mieux. Après ça je le ramènerai chez lui. Ce ne fut pas Jack qui m’apporta les verres, je l’avais probablement vexé. Peu importait, je n’avais pas vraiment de temps à perdre avec lui. Il était amusant par moment, mais ce soir je n’avais pas envie de m’amuser avec lui. Venait toujours un moment où je n’avais plus envie de rien quand j’avais bu. Cette sensation me déplaisait c’était la raison pour laquelle je buvais plus que de façon rationnelle, pour passer rapidement le cap du désintérêt et de l’énervement.

      Lune » Tiens bois.


    J’attendais patiemment qu’il finisse de boire, j’avais pris deux verres, il pourrait consommer jusqu’à ce qu’il n’ait plus soif. Lorsqu’il eut fini je l’aidais à se maintenir debout, le tirant légèrement jusqu’à la sortie où le vent était on ne pouvait plus mordant. Nous avions récupéré nos manteaux, mon caban me protégeait bien du froid et je frictionnais ses épaules, je ne savais pas comment réagir avec lui, sa première cuite. Voilà qui allait être difficile à faire passer. Un taxi s’arrêta.

      Lune » Raccompagnez-le chez lui. Et aidez le à monter s’il vous plaît. Je suis de la Caranston Agency. Et tenez ça, c’est pour l’aider à rentrer chez lui… Joe. Faites gaffe si j’apprends que vous ne l’avez pas remonté chez lui je préviendrais votre employeur. 20€ pour le remonter, le reste est sur le compte de la Caranston.
      Joe » Il habite où le petit ?
      Lune » Le quartier Latin. Il vous indiquera, c’est dans un immeuble. Bonne nuit Lew’!


    Je le regardais partir en taxi. Il était assez conscient, après deux cocas, pour indiquer au taxi où il habiter. Je me retournais pour appeler un taxi. Avant de faire un arrêt. Je n’étais pas loin de chez moi et puis… J’avais déjà assez utilisé la carte de la Caranston qui n’était à utiliser qu’en cas de nécessité absolue.
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