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Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ...

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Louisianne N. Charlery
Louisianne N. Charlery



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MessageSujet: Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... EmptyMar 26 Jan - 23:42

    Arsène L. Rhapsody & Louisianne N. Charlery


    Vendredi, dix-sept heures, Louisianne Charlery recevait un appel téléphonique. Alors qu’elle était installée sur son lit, son agence l’appelait. « Louisianne, c’est Delphine de l’agence Caranston. Vous vous souvenez qu’en début de semaine vous vous êtes porté volontaire pour un essayage afin de faire quelques retouches sur un vêtement ? Et bien voilà, le styliste vous a choisit. Rendez-vous dans quarante-cinq minutes à la maison Rhapsody. Et dépêchez vous ma mignonne ! Aucun retard ne sera accepté. » Et voilà, fin de l’appel, la jeune brune n’avait même pas eu le temps d’en placer une. Posant sur sa table de chevet le livre qu’elle lisait, la demoiselle se leva à la volée de son lit et se regarda un instant dans le miroir. Jupe en jeans, leggings, chemisier blanc, ça fera bien l’affaire. Et puis c’est bien connu, le mannequin n’a pas a être à la mode puisqu’il se fait habiller. Enfin, encore fallait-il qu’elle ne soit pas en retard. Passage rapide dans la salle de bain pour se coiffer et de maquiller, puis après avoir mit ses bottes en cuir, son écharpe, sa veste en cuir et prit son sac, elle partit. Louisisanne s’était en effet « portée volontaire », enfin plusieurs s’étaient présentés pour ça, apparemment, elle avait été choisi pour cet essayage qui ne représentait pas grand-chose, juste servir de mannequin pour un styliste, donc ni photos, ni rien… A part un peu d’argent de plus.

    Alors qu’elle était dans le métro en direction de la boutique Rhapsody, elle réfléchissait justement à Arsène Rhapsody. Il était styliste ! Elle qui l’avait prise pour un simple voisin, elle lui avait même trouvé un prénom et l’appelait toujours de cette façon d’ailleurs, Gaspard. Quelle honte ! Lorsque Lou’ avait apprit qui il était, elle s’était vraiment sentie stupide. Surtout qu’il savait qu’elle était mannequin – elle lui avait dit à leur première rencontre – non mais franchement, c’était vraiment la honte. La demoiselle de seize ans n’avait su que lors du casting qu’il s’agissait de lui tout simplement parce qu’elle avait googlisé « Arsène Rhapsody » et était tombée sur sa photo. Sans parler du choc qu’elle avait eu, elle avait tout de même été passée le casting pour la Fashion Week qui s’annonçait. Enfin, là elle faisait un essayage qui n’avait absolument rien à voir avec cette Fashion Week et cela n’impliquerait pas du tout qu’elle soit prise. D’ailleurs, c’était peut-être mieux qu’elle ne soit pas prise. Elle n’avait pas encore rencontré Arsène depuis sa découverte sur son métier et appréhendait vraiment d’arriver dans sa boutique. Regardant l’heure sur son téléphone portable, elle s’aperçût qu’une demi-heure s’était déjà écoulée, sortant de la station, elle longea une grande rue avant d’arriver devant deux vitres laissant apercevoir des mannequins inanimés vêtus de somptueux habits. Aucun doute, elle était arrivée. Avant d’éteindre son téléphone portable, elle regarda l’heure. Juste à l’heure.

    Les talons de ses bottes claquèrent sur le parquet de cette boutique. S’approchant du comptoir et par la même occasion d’une ravissante jeune femme, la mannequin se mit à sourire. « Bonsoir, Louisianne Charlery, envoyée par l’agence Caranston. »
    « Je m’en doutais. Ca se passe là-haut. » Dit-elle en levant sa main et en pointant des escaliers.
    La jeune fille monta donc les marches et se retrouva dans une pièce tout à fait accueillante. Des fauteuils, deux cabines d’essayage, et un petit podium rond au se trouvait sur 180° des miroirs. Regardant un peu mieux, elle aperçût derrière elle un bureau entr’ouvert. Contournant les escaliers, elle frappa à la porte déjà ouverte en voyant cet homme qu’elle connaissait déjà un peu.

    « Bonsoir monsieur. » Dit-elle d’un ton professionnel. Après s’être raclée la gorge, elle reprit. « Louisianne Charlery, je suis le mannequin envoyé par l’agence Caranston. » Présentation tout à fait inutile puisqu’il savait qui elle était et où elle exerçait. Qu’importe. Mal à l’aise, elle attendit que le styliste lève les yeux vers elle.

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Arsène I. Rhapsody
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MessageSujet: Re: Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... EmptyMer 27 Jan - 16:15

    En regardant dans l’agenda de mon téléphone, j’y vois inscrit un rendez-vous pour un essayage dans ma boutique. J’ai beau me triturer l’esprit, rien ne me revient. Je me lève, toujours hanté par ce fameux rendez-vous dont je n’ai aucun souvenir et m’habille machinalement d’une chemise à carreaux et d’un slim noir. Il était environ 17 heures, heure à laquelle je suis habituellement déjà sur mon lieu de travail, mais la soirée d’hier soir a été plus que mouvementée et le besoin de récupération se faisait sentir. Toute fois, je ne pouvais pas me permettre de le manquer. Je descendis les marches de la cage d’escalier avant de pousser la lourde porte de bois, caractéristique de ces immeubles parisiens construits il y a des dizaines d’années. Passant devant le starbucks coffee de mon quartier, j’y fais un arrêt, commande mon éternel frapuccino java chip et en ressort pour me mettre définitivement en route. Pas envie de prendre le métro aujourd’hui, j’y vais à pieds, surtout qu’elle n’est pas très éloignée de mon appartement. J’allume tranquillement une cigarette en coinçant ma boisson entre mon coude et mon torse puis je repars, joyeux.

    Je patiente un instant, histoire de finir ma cigarette, devant les vitrines de la boutique, regardant attentivement les modèles en exposition. Cela faisait quelques semaines déjà que j’avais pris la décision de les exposer, il serait presque temps de les changer. Ecrasant mon mégot sous mon pied, je pousse la porte en verre, illuminant mon visage d’un sourire à la vue de Manon, ma sublime assistante. « Good afternoon sweet heart ! Comment vas-tu aujourd’hui ? » Mon accent la faisait toujours rire, même après dès mois passés avec moi. Elle était horriblement gentille et patiente avec moi, je ne le méritais certainement pas. Elle me répondit avec une moue qui voulait certainement dire « t’es en retard, comme tous les autres jours », mais fini par me sourire. « J’ai pris contact avec Caranston, ils nous envoie un mannequin d’ici une demie-heure. Une certaine Louisianne Charlery, comme tu l’as demandé. » Une vague de joie et de souvenir me submerge. Tout rentrait enfin en ordre. J’avais rencontré Louisianne dans un café, alors que j’étais en pénurie de monnaie et qu’il ne prenait pas la carte bleue en dessous de 8€. Elle m’a dépanné et pour me racheter je lui ai proposé de prendre ce café avec moi. Tout en montant les escaliers pour accéder au salon réservé aux essayages et éventuel défilé privé, je me souvenais de notre discussion. J’avais refusé de lui dire qui j’étais, car je ne voulais pas qu’elle se transforme, comme tous ces autres mannequins, en fan inconsidérée pour une faveur que je ne saurais lui accorder. Trouvant que je pouvais m’appeler Gaspard, elle m’appela ainsi toute la durée de notre conversation et même après, jusqu’à ce que je me décide à lui dire qui j’étais.

    Perdu dans mes pensées, je m’installe machinalement à mon bureau, organisant à peu près mon espace pour le rendre un peu plus accueillant et moins bordélique, si cela était possible. Le son de sa main sur la porte me tira de ma rêverie. Je lève la tête, l’observe d’une mine grave, le plus sérieusement possible, mais ne parvient pas à garder mon sérieux plus longtemps. J’éclate d’un rire franc et me lève difficilement de mon bureau pour l’accueillir. « Come on ! Ne m’appelle pas monsieur, j’ai horreur de ça. Et puis, c’est pas comme si on ne s’était jamais vu, right ? » Je passe un bras autour de ses épaules et enlève délicatement sa veste que j’accroche à un porte manteau. Les vêtements étaient déjà prêts, suspendus dans une des cabines d’essayage. Ce n’était que pour faire quelques petits ajustements en vue de la Fashion Week qui se préparait. Je l’invite à s’asseoir d’un geste de la main et me repose moi-même dans mon fauteuil. Je jette mon gobelet vide dans la poubelle la plus proche avant de reposer mon attention sur la jeune fille. « Alors, tu veux boire quelque chose ou on s’y met tout de suite ? »
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Louisianne N. Charlery
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MessageSujet: Re: Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... EmptyVen 29 Jan - 3:04



Toujours séparer vie privée et vie professionnelle. Qui avait dit cela à Louisianne ? Elle ne s’en souvenait plus vraiment mais en tout cas, cette personne avait raison et la demoiselle comptait bien discerner ces deux vies. Être mannequin ne résumait en aucun cas la vie de Lou’ et d’ailleurs elle le mentionnait une fois en passant mais ne s’attardait pas vraiment sur le fait d’être un « porte-manteau vivant » comme s’amusait à lui dire sa meilleure amie, restée sur cette île des Caraïbes qu’elle chérissait. En même temps, depuis qu’elle était arrivée à Paris, depuis environ six mois, elle n’avait plus vraiment de vie privée. Elle partageait même un appartement avec d’autres mannequins, aucune relation non-professionnelle ne pouvait être créée, ou alors elle ne s’y prenait pas très bien. Mais comment discerner vie privée et vie professionnelle avec une même personne ? C’était juste impossible. Ou en tout cas, Louisianne n’y arrivait pas. Et même lorsque Louisianne essayait d’être sympathique et serviable pour avoir un minimum de relations amicales, elle se retrouvait à rencontrer l’un des plus prometteurs stylistes de Paris. A moins que ce ne soit le destin qui lui envoie une petite aide genre « tiens regarde, un styliste dans ton carnet, ça fait classe. » Sauf que le destin était un bel enfoiré car Louisianne manquait en ce moment cruellement d’amis et non de relations dans un carnet. Elle s’était crue capable de s’investir à 200% dans ce métier mais finalement, il lui manquait quelque chose. Peut-être sa famille ou ses amis. Non en fait, mais Louisianne ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait. Et ce n’était pas le moment d’y songer. Tout ce qu’elle savait en cet instant, c’était qu’Arsène était un styliste et que défiler pour lui ferait une très bonne publicité, ou au moins un bon décollage de carrière.

La jolie brune de seize ans regardait sans broncher cet homme qui riait. Elle savait une chose, ils ne seraient sûrement pas amis et n’iraient surement pas boire de café sans arrière pensée – des pensées professionnelles, évidemment. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas mais elle ne pourrait surement pas. Tant pis. « C’est vrai. » Répondit-elle simplement suite à la question du bel homme. Comment devait-elle l’appeler alors ? Par son prénom, son vrai prénom, c’était assez étrange… Finalement, le styliste se leva et se rendit aux côté de Louisianne avant de lui retirer sa veste, la demoiselle posa également son écharpe et son sac à côté du porte-manteau. La demoiselle était encore une novice, bien qu’elle ait été repérée par des maisons de hautes coutures et qu’elle ait participé à une dizaine de défilés, elle n’en était pas moins novice dans ce milieu. Sans parler de son jeune âge qui la rendait plus timide qu’autre chose en présence de cet Arsène Rhapsody qui était quand même un styliste de renom. Voilà pourquoi elle ne savait pas s’il fallait se la jouer cool et détendu en acceptant quelque chose à boire ou alors plus professionnelle en n’acceptant pas. Il fallait faire un choix stratégique et malheureusement Lou était complètement paumée. Le naturel de la jeune femme avait disparu mais qu’importe.

« Autant commencer maintenant, Ga…Aa… Rsène. » Et voilà, Louisianne avait finalement décidé de l’appeler par son prénom mais elle s’était trompée de prénom. Quelle nouille ! En même temps Gaspard c’était plutôt pas mal comme prénom, non ? Elle s’en était même amusée lors de leur rencontre et du coup, elle l’avait assimilé à ce prénom. Et puis, un sourire vint s’abattre sur les lèvres légèrement colorées de cette brunette. Un sourire mi-amusé, mi-gêné. « C’est étrange, non ? Enfin pour moi en tout cas… C’est ridicule surtout… Oui je sais. » Se parlait-elle toute seule ? Peut-être bien. Louisianne paraissait mal à l’aise face à ce styliste qui avait pu voir la gamine qu’elle était lors de leur rencontre alors qu’elle ne voulait pas du tout paraitre comme cela dans sa vie professionnelle. Bon et bien, raté !


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Arsène I. Rhapsody
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MessageSujet: Re: Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... EmptyMar 2 Fév - 14:10

    La voyant rester debout, tendue, je me souviens qu’elle n’était même pas majeure. A vrai dire, sa fiche était encore sur un côté de mon bureau, avec son pola et ses mensurations. Elle collait parfaitement à l’idée que je me faisais du genre de femme qui porterait ces deux tenues que j’avais confectionné quelques semaines auparavant. Seulement, il arrive un moment où les mannequins de plastique ne conviennent plus et où les stylistes ont besoin de chair et de véritables courbes. Louisianne n’avait que 16 ans et pourtant elle se tenait et parlait comme une vraie professionnelle. S’il n’y avait pas eu cet air encore enfantin sur son visage, on pourrait la confondre avec les plus grandes. Mais voilà, elle n’était qu’une enfant encore aux yeux de tous et l’envie de la voir s’épanouir sous les collections des plus fameux couturiers s’imposait à moi à chaque fois que je la voyais. De toute évidence, elle ne voulait pas de café. Peut être après, nous avons encore quelques heures devant nous. Son hésitation sur mon prénom me fait rire. Elle a pris cette habitude de m’appeler Gaspard tout simplement parce que je n’avais pas voulu lui dire qui j’étais la première fois. Je me lève du fauteuil où j’étais assis et m’avance vers elle, passant mon bras autour de ses épaules en la guidant vers le salon et les cabines. Je ris de nouveau face à sa phrase et à son air timide. Décidément, elle ne ressemblait en rien à la jeune fille que j’avais rencontrée dans ce café il y a quelques jours seulement.

      « Tu sais, ce n’est pas si ridicule. J’ai été stupide de ne pas te dire mon prénom, mais je ne voulais pas que tu sois comme les autres mannequins, à ramper au sol pour u n contrat…»


    Je parlais en connaissance de cause. Non pas que j’ai rencontré inopinément des tas de mannequins à qui j’ai révélé mon identité, mais ça m’est arrivé assez de fois pour avoir retenu la leçon. A première vue, Louisianne ne parait pas si jeune, on pourrait facilement lui donner la vingtaine et j’avais peur qu’elle ne soit à la recherche d’un moyen de se lancer. Voir un mannequin vous supplier pour un défilé, c’est surprenant, mais ça fait peur surtout. Elle me donne envie de la protéger. Le monde du mannequinat est sévère et sans pitié peu importe l’âge. Je n’ai pas envie de la voir se faire engloutir par toutes ces godiches montées sur talons aiguilles. Elle a une pureté qui lui est propre et son charme lui est entièrement dû. Beaucoup trop de model perdent cette caractéristique qui les a fait sortir du lot et elles finissent souvent par se faner et ne plus rien donner sur les photos ou lors des défilés. Arrivés dans le salon, je lui indique d’une main la cabine où étaient suspendues les deux robes que je voulais retoucher en vue de la Fashion Week de Milan qui avait lieu dans quelques semaines.

      « Je t’en prie, enfile celle que tu veux et on commencera à travailler. Peut être qu’on ira prendre un café après si tu veux. Je te promets de ne pas te voler ta monnaie cette fois. »


    Je lui adresse un petit clin d’œil avant qu’elle ne ferme le rideau. De mon côté, je me prépare en amenant à portée de main tout ce qui me sera utile. Aiguille, fil, patrons… Je rapproche mon tabouret et le met à hauteur du petit podium en attendant que Louisianne ne sorte.
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MessageSujet: Re: Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... Maison Rhapsody ; L. Ici pour vous servir ... EmptyMer 3 Fév - 3:29



Le soleil commençait à se coucher et ce grand espace éclairé naturellement par de grandes baies vitrées commençait peu à peu à se tamiser. C’était jolie, harmonieux, cosy. C’est peut-être pour cette raison que Louisianne commençait lentement à se détendre. Ou alors était-ce du au fait qu’Arsène Rhapsody dépose un bras autour des épaules de cette jolie brunette. Ou bien le rire du styliste qui n’avait rien de moqueur mais plutôt amusé. Ou alors la réponse de ce bel homme qui tentait de déculpabiliser le mannequin. Ou bien un mélange de toutes ces choses. Toujours est-il que cette fois-ci, le styliste eut droit à un vrai sourire, sans gêne, suite à ses paroles. C’est vrai que cela n’avait pas été très chic de ne pas lui dire qui il était et en même temps… Il avait sûrement raison. Si elle avait su qui il était, elle aurait sûrement été aux petits soins pour lui, elle aurait fait tout ce qu’il voulait et ensuite elle l’aurait supplié de la prendre pour un défilé ou bien lui demander de se montrer à ses côtés ou autres. Parce qu’avouons le, se promener aux bras d’un styliste tel que lui aurait fait une publicité géniale pour Louisianne et question publicité, elle ne crachait pas dessus. D’ailleurs, si elle avait su qui il était vraiment, elle aurait essayé de faire amie-ami avec lui, de lui montrer des qualités extraordinaires requis pour sa carrière de mannequin, bref, elle n’aurait pas du tout été naturelle. Elle aurait été « comme les autres ». Et maintenant, c’était fichu. Arsène devait sûrement voir la gamine qu’elle essayait de cacher avec son maquillage. Peut-être même qu’il la trouvait ridicule. Et pourtant, Louisianne, elle, était totalement hypnotisée par le styliste. Pour la simple raison qu’il était styliste.

Arsène la guidait vers les cabines d’essayage, les pieds de la demoiselle foulaient le parquet dans des enjambées dignes d’une groupie qui trépignait d’impatience. Mais c’est parce qu’elle n’était pas en tenue. Car pour Louisianne, être mannequin c’était comme être actrice. Lorsqu’elle revêtait un vêtement, elle devenait quelqu’un d’autre, elle était ce mannequin qui faisait de longues enjambées, comme si elle volait sur le podium, tel un ange ou en tout cas, une femme sûre d’elle. A ce moment là, elle n’avait plus d’âge, elle n’était plus cette gamine, elle était une femme désirable et désirée dans un vêtement qui l’était tout autant. Mais pas sans sa tenue et à ce moment là, elle n’était « que » Louisianne.

« Et bien, si je fais du bon travail, tu auras même droit de m’offrir ce café ! » Répondit-elle enfin en souriant quelque peu, tentant l’humour.

Et puis sans attendre la réaction d’Arsène – elle se doutait néanmoins qu’il ne refuserait pas de lui offrir et puis c’était pour plaisanter, évidemment, elle ne comptait pas faire payer un styliste bien que ce ne soit pas l’argent qui lui manque – l’adolescente rentra dans la cabine, tirant le rideau. De toutes façons, Lou’ n’était pas pudique et vu le métier qu’elle comptait faire c’était bien normal. Après tout la pudeur d’un mannequin c’était un peu comme la peur du sang pour un médecin urgentiste. La demoiselle se déshabilla donc presque entièrement, sur elle ne e trouvait que sa culotte. Elle resta planter un instant dans cette cabine avant de prendre l’une des deux robes – elle avait hésité entre les deux, toutes jolies, mais finalement elle avait pris la première pour ne montrer aucune affection particulière, un mannequin n’avait pas à juger un vêtement – et l’enfila sans difficulté. En revanche il y avait une fermeture éclaire sur cette robe et la demoiselle ne savait pas vraiment s’il fallait la fermer ou non. Après tout c’était peut-être simplement un effet ou autre, avec ces stylistes, il fallait toujours se méfier de ces choses qui paraissaient insignifiantes à première vue. Et puis en général, lors des défilés, on lui indiquait comment la mettre et parfois même on l’assistait. Le jeune top-model ouvrit ensuite le rideau et sans attendre, elle vint se poser sur le podium, droite comme un i. Tournant un instant sur elle-même, elle se mit ensuite en face d’Arsène pour qu’il observe son œuvre sur un mannequin de chair. Louisianne était pieds nus, la robe sur elle était jolie mais une fois encore elle se garda bien de faire une quelconque remarque sur le vêtement ou le tissu utilisé. Chacun son job !



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