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la rencontre | NINA

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Elle Adelvade
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la rencontre | NINA Vide
MessageSujet: la rencontre | NINA la rencontre | NINA EmptyMar 19 Jan - 1:46

"this bird, so fucking stupid, it shits on me !"
l a r e n c o n t r e | ELLE VS NINA

Il y avait des journées comme ça. Des journées de merde. Typiquement : celles où, sous la douche on se rendait compte qu’il n’y avait plus de shampooing, on se laissait tomber le savon sur le pied, où on glissait sur le carrelage humide, où il n’y avait plus de café pour le petit déjeuner, plus de cigarette ou carrément pire : plus de coke. De ce point de vue là, c’était simple, sans son rail de coke, Elle ne sortait tout simplement pas de son lit, pas le courage, pas l’énergie. Mais de toute façon la question ne se posait pas car elle allait plus souvent chez son fournisseur qu’au supermarché et si la rupture de stock de lait ou de pain était envisageable, celle de coke non. Bref.

Ce matin, dès le réveil, Elle avait senti que ça n’allait pas. Déjà il ne faisait pas beau, enfin à Paris, en hiver, il ne fallait pas trop en demander, mais bon … de là à se prendre une merde de pigeon sur sa cape Lacoste sur le chemin du bureau, il y avait une marge. Ce fut donc furieuse, excédée que la bookeuse arriva à l’agence, balançant son sac sur son bureau en maudissant ces oiseaux de malheurs. Sortant son BlackBerry de son Kelly, elle consulta son planning de la journée : elle avait rendez vous dans une vingtaine de minutes sur un photoshoot pour coacher un mannequin, un entretien avec un éventuel futur model dans l’après midi et si elle avait le temps, elle devait passer dans un showroom aux alentours du boulevard Haussmann récupérer des fringues.

Elle ouvrit la porte de son bureau et pencha la tête dans le couloir agrippant par le bras la première personne qui passait – un sous fifre quelconque : elle lui mit sa cape dans les bras « Tu l’emmèneras au pressing, il me la faut pour midi … et ramène moi un café». Oui, elle ne serait sans doute pas rentrée à midi, mais bon. Elle disposait encore de quelques minutes avant qu’on lui apporte son café et de devoir repartir. Juste ce dont elle avait besoin. Elle s’assit à son bureau et sortit sa carte gold de son portefeuille, un billet de 50€ et un sachet de poudre, coupa, sniffa, s’essuya le nez. Ca faisait du bien. Comme s’il lisait dans ses pensées, son esclave du jour attendit qu’elle ait finit ses petites affaires pour entrer, lui tendit un gobelet en carton ainsi que ses coups de fil en absence et son courrier – elle eu un petit sourire pour lui et lui déposa une bise sur la joue et le laissa planter là.
Un taxi plus tard, elle arriva au studio, en grande conversation téléphonique, embrassa photographe, coiffeur et maquilleur avant de disparaitre dans un recoin et d’en ressortir une dizaine de minutes plus tard. Abandonnant son sac à main a la surveillance de l’habilleur, elle alla rejoindre la mannequin dont elle était censée s’occuper aujourd’hui … alors en pleine séance de maquillage.
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Nina Morineau
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la rencontre | NINA Vide
MessageSujet: Re: la rencontre | NINA la rencontre | NINA EmptySam 23 Jan - 20:22



- Je veux du foncé sur les yeux, des restes de la nuit, quelque chose de noir, smoky, coulant au bord des yeux, un clair-obscur dans le coin inférieur – pas de dégradé – et des sourcils épais, fais-moi doubler ces sourcils, rajoute du noir, de l’anthracite, une touche de blanc crayeux sur l’arrête, mais en marquant le contraste avec les paupières, OK ? Noir sur noir, et l’arc qui ressort. Le reste, ce sera nude, entièrement. Un mélange d’abricot et de nacre, mais pas de sable et surtout pas de beige. Les lèvres doivent disparaître, rehausse les pommettes et n’oublie pas les mains, parce qu’on va voir ses mains : toujours dans les tons nude, les ongles pas trop voyants et arrondis, anti-femme fatale, on se concentre sur l’éclat des yeux, le reste est uni, sage, pâle mais sombre dans l’attitude et vif, tu vois, on pense panthère, tigresse, un truc imposant sans être agressif, très doux mais avec un regard redoutable, d’accord ? Super. Et c’est quoi, ces bigoudis ? Je ne veux plus de boucles, je veux du décoiffé, du… Où est le coiffeur ?

Il repartit comme il était venu, dans un coup de vent. Les sourcils du maquilleur se levèrent haut, très haut, jusqu’à toucher sa frange brune, avant de retomber dans un soupir. Ses yeux croisèrent le regard rieur de son mannequin du jour, posée sur une chaise comme un trophée, avant qu’il ne se décide à faire pivoter son tabouret et à attraper ses pinceaux. Huit heures du matin, la machine se mettait en route.

C’était une première, pour Nina. Le premier shooting qui sortirait du moule « photos pour catalogue » où le sourire constant finissait par ne plus rien avoir de naturel et où les vêtements ressemblaient à ceux de La Redoute. Il y avait un peu d’excitation, donc. Mais surtout beaucoup de nervosité, qui se traduisait par un croisement/décroisement de jambes toutes les trois secondes et des cils qui papillonnaient, énervant le maquilleur – George (Djôdj) – qui peinait à créer les fameux ‘smoky eyes’ dont il était célèbre. Elle n’y pouvait rien, elle ne tenait pas en place. Manque de sommeil, de caféine, de confiance, de paroles rassurantes. L’environnement lui était familier, pourtant, et elle savait ô combien il était énervant de devoir maquiller quelqu’un qui avait la bougeotte, mais c’était le stress de débutante. George lui ordonna de souffler un bon coup, il lui donnait deux minutes, pas plus. Elle le regarda s’éloigner, échanger deux mots avec l’habilleur, tendre la joue à une grande brune qui venait de débarquer avant qu’il ne disparaisse de son champ de vision. Bien. Maintenant : concentration. Nina tira sur son long pull et se força à fixer son reflet dans le miroir. Fronça les sourcils. Plissa les yeux. Les lèvres en avant. Il faudrait qu’elle essaye cette pose là. Puis une autre : la bouche entrouverte, le regard mystérieux. Elle continua ses mimiques sans voir l’air perplexe d’un éclairagiste qui passait par là, le sourire moqueur de la coiffeuse qui fumait par la fenêtre, et sans entendre les pas de George.

- Je peux reprendre ?

Elle se raidit d’un coup. Lui, n’attendit pas confirmation et reprit son eye-liner en main. Il ne souriait pas. Il n’avait aucun humour. Ça détendait, pourtant, une séance de poses ridicules face au miroir…

- Vous devriez utiliser la teinte ébène, le rendu est le même et ça va plus v…
- Pardon ?
- … vite ?
- Je sais ce que je fais, mademoiselle, merci.

Le ton était devenu cassant. Il n’était pas question de sympathiser ou d’échanger des conseils entre maquilleurs. Simple hiérarchie : le mannequin est tout en bas, se laisse recouvrir, ne bouge pas, ne parle pas, n’ose même pas émettre une remarque sur les poudres qu’on lui calque sur la peau. Le mannequin est objet, Nina, mets-toi bien ça dans le crâne.

- N’ouvre plus les yeux avant que je te le dise, où ça va tout couler.

Sous-entendu : et je devrai tout recommencer par ta faute. Elle ne broncha pas.
Et puis soudain, des talons s’approchèrent en claquant. Elle sentit George se retourner et ne comprit rien quand il balança, très sérieusement :

- Elle, ta fille m’emmerde.



Dernière édition par Nina Morineau le Mar 26 Jan - 19:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: la rencontre | NINA la rencontre | NINA EmptySam 23 Jan - 21:42

    i will be badsoon.

    Toutefois, alors qu'elle se dirigeait vers le mannequin – qui, de mémoire, s'appelait Nina – Elle fut saisit par le bras. Le photographe. Il la traina dans le studio, lui expliquant avec moult gestes pour appuyer ses propos ce qu'il voulait. « Je veux quelque chose de wild, tu vois ? Sauvage, indomptable, féline, avec beaucoup de douceur ... » Il était intarissable. Elle détestait ça. Un photographe qui parlait trop était forcément mauvais, elle en avait fait plusieurs fois l'expérience. C'était typiquement le genre de personne à laquelle le mannequin avait envie de rétorquer « Mais tais toi et prend des photos, t'arriveras peut être à en avoir une de bien ». Car oui, le pire, c'était qu'il savait exactement ce qu'il voulait, au millimètres près. C'était redoutable, car hormis dans de très rare cas, le mannequin ne pouvait pas être dans la tête du photographe et lire en lui ce qu'il devait faire. Il pouvait au plus interpréter ses paroles ... alors quand au lieu d'être clair et concis il fallait faire le tri au milieu d'un flot de parole ... ça devenait rapidement l'angoisse.

    Elle regrettait déjà d'être là. C'était un véritable traquenard : il allait falloir se débrouiller pour calmer le photographe, tout en aidant le mannequin. Ça allait être tendu, mais Elle était prête, de toute façon, dans son boulot c'était toujours la guerre. Mais là, tout de suite, elle aurait bien eu besoin d'un petit remontant. Il ne restait plus qu'à espérer que cette Nina ne soit pas une cruche intégrale sinon on courrait droit à la catastrophe – genre 3ème guerre mondiale. Et en plus de perdre un contrat avec un photographe (ce qui retomberait sur son dos à elle), l'agence aurait perdu du temps et de l'argent.

    Hochant énergiquement la tête à ce que disait le photographe, Elle eu un sourire affable mais somme toute convaincant (elle n'avait pas été mannequin pour rien) et s'éclipsa ... il continuait à parler à qui voulait bien l'entendre, technicien comme assistant. Avec un soupir de fatigue, elle retourna dans les loges, il était temps de faire la connaissance de ce qu'on lui avait présenter comme une perle.
    « - Elle, ta fille m’emmerde. »
    On s'était visiblement planté, ou alors c'était toute l'équipe de ce shoot qui était particulièrement abominable. Refrénant son envie de se taper la tête contre un mur (ou de taper celle du maquilleur contre un mur) elle jeta a ce dernier un regard interrogatif, avant de répliquer froidement
- Elle est pas à moi, elle est à Clem.
    WTF ? Clément était un autre bookeur de l'agence, redoutablement efficace (autant que Elle) et surtout très relax ... C'était là leur différence majeure : un rasta à côté d'un militaire. Ils avaient un peu de mal à s'entendre parfois, mais il fallait faire avec. C'était pour le dépanner (il gérerait les premiers essayages pour le lancement des fashion weeks) que Elle était venue. Apparemment, c'était le premier shoot de cette petite « très prometteuse ». Elle avait bien conscience d'essayer de se dédouaner, mais, se souvenant qu'elle était là avant tout pour Nina, se repris.
- Qu'est ce qui se passe ?
-Elle est infernale ; elle gigote dans toute les sens et en plus, elle a le culot de me dire quoi faire !
    George commençait à changer de couleur. Décidément, la journée serait longue, sauf s'il décidait de faire un crise cardiaque ou un truc du genre. Mais manque de bol, il n'avait pas l'air motivé. Re-soupir. Elle jeta un coup d'œil au mannequin qui avait maintenant les yeux bien ouverts, et lui sourit. Elle aurait sans doute besoin de réconfort au cours de cette journée.
- Allez, finissez ce maquillage, on a pas la journée.
Toi, tu ne parle plus, tu ne bouges plus, tu fermes les yeux et tu visualises le ताज महल ou l'Everest.

    Ça paraissait stupide comme ça, mais c'était un truc qui généralement marchait bien, s'imaginer dans un endroit paisible ... et puis c'était plus rapide que d'organiser une séance de yoga ou bruler de l'encens. Bon, dans la réalité, au sommet de l'Everest, devait y avoir un peu de vent, mais bon, sur les photo ça se voyait pas. Elle croisa les bras, et resta postée là, droite comme la justice.

    Le photographe parlait toujours. Mais quand serait-il a cours de salive ?
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Nina Morineau
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MessageSujet: Re: la rencontre | NINA la rencontre | NINA EmptyMar 26 Jan - 19:52

D’abord, ce n’était pas vrai, Nina n’emmerdait personne. Elle avait déjà eu l’occasion de bavarder avec d’autres maquilleurs qui, loin de se vexer, lui avaient rendu son sourire et s’étaient lancés dans une longue critique des photographes qui ne savaient pas ce qu’ils voulaient, voire qui savaient trop ce qu’ils voulaient. C’était peut-être l’heure. Ou la faute à Hans, le photographe, qui stressait tout le monde en courant dans tous les sens. On se serait cru à H-1 d’un défilé alors que ce n’était qu’un petit shooting sans importance… Du coup, peut-être que George était quelqu’un de tout à fait agréable, si on le croisait dans la rue. Souriant, aimable, le genre qui donnait des pièces aux mendiants et des pourboires aux serveuses. Mais la pression ne lui réussissait pas. Et si les mannequins ne respectaient pas leur job de base – à savoir, se taire – là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Sous les compliments du chef, Nina se sentit devenir minuscule : « Elle est infernale ; elle gigote dans tous les sens et en plus, elle a le culot de me dire quoi faire ! »

Envie de se défendre, un minimum, mais on lui tapota le bras, signal qu’elle prit comme une autorisation à ouvrir les yeux. La fille coup-de-vent se tenait tout près, un vague sourire aux lèvres. Par déduction : « Elle ». Un visage fin, une taille de mannequin, quelque chose de sévère dans le regard : un air de déjà vu, mais impossible de se rappeler où. Pas à l’agence. Ou peut-être que si, à l’agence. Croisée le premier jour ? Ailleurs, pendant son année d’assistante, en backstage ? C’était le genre de visage dont on se souvenait. Et qui intimidait, aussi.

- Allez, finissez ce maquillage, on a pas la journée.
Toi, tu ne parles plus, tu ne bouges plus, tu fermes les yeux et tu visualises le ताज महल ou l'Everest.


La remarque la fit sourire, mais elle se reprit aussitôt quand elle aperçut l’œil noir de George. L’heure n’était plus à la rigolade. Elle s’exécuta sans broncher, tentant de mettre en pratique les conseils de son nouveau… mentor ? – Comment on appelait ça, d’ailleurs ? – tout en fermant ses oreilles aux bavardages du photographe et en accueillant les pinceaux du maquilleur qui revenaient à la charge. Visualisons, alors. Un palais blanc, une montagne blanche. Pour le premier, elle n’imaginait que des touristes agglutinés aux portes, et pour le deuxième, des alpinistes pris dans une avalanche ou bien morts de froid à mi-chemin – le Futuroscope laisse des marques… Mais le fait même de penser à autre chose calmait. La présence rassurante d’Elle aussi, surtout. Elle se l’imaginait comme un ange gardien, naïve qu’elle était. Comme la fée bleue apparaissant pour la protéger des méchants Strombolis qui sévissaient sur le plateau.

Et puis, parmi les souvenirs de Poitiers qui avaient naturellement enchaîné derrière l’Himalaya, s’incrusta la voix du photographe qui parlait de « décor de Tour Eiffel » et de « vue sur la mer », sans aucun rapport. L’imagination fit demi-tour, et Nina commença à chantonner – meumeumer serait plus exact – l’air qui résonnait à chaque fois qu’elle voyait le symbole de la capitale.

Je ne veux pas traaavailleeer
Je ne veux pas déééjeuneeer
Je veux seulement l'ooooublier
Et puis, je fume.
Pala papa, pa.


Et ça marchait, Pink Martini en fond sonore. Mieux que le Taj Mahal, mieux que l’Everest, mieux que le désert d’Atacama réunis. Elle avait presque envie de sauter de son fauteuil et de prendre Elle dans ses bras, tiens. Mais se retint, ou la coiffeuse qui avait pris la relève l’aurait flinguée sur place.
Déjà beaucoup plus calme, Nina rouvrit les yeux. Admira les yeux de panda. Jeta un œil à son ‘mentor’ qui n’avait pas bougé d’un cil.

- J’imagine que vous êtes de l’agence ? Non, sans blague ?
Désolée pour… tout ça. C’est encore nouveau. Pas évident de passer de l’autre côté du miroir. Mais si vous avez d’autres « trucs », je suis preneuse.

Sourire teinté d’une légère gêne. Elle avait l’impression que la Reine d’Angleterre lui faisait une faveur en l’invitant au château, et qu’elle, elle n’arrêtait pas de se prendre les pieds dans le tapis. Voyez ce que je veux dire ?
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