81-61-87 pour 1m77, de mensurations idéales associées à un visage aux traits fins, aux pommettes saillantes et aux yeux de chats d’un bleu glacé. Aujourd’hui châtains, Elle a d’abord été repérée grâce à sa chevelure flamboyante : c’est une vraie rousse … sans tâche de rousseur ! Mais à la peau laiteuse, qu’elle évite au maximum d’exposer au soleil. Grace à la danse et à l’équitation qu’elle a pratiqué enfant, elle possède un port de tête élégant et une démarche féline. Tour à tour mystérieuse ou mutine, Elle a apprit en travaillant avec les photographes à moduler ses expressions, s’en amusant elle-même, elle continue d’ailleurs à s’entrainer régulièrement devant la glace de sa salle de bain.
Au niveau vestimentaire, Elle ne s’interdit rien : elle possède une collection impressionnante de pièce originale de créateur et son corps n’a pas changer depuis la fin de sa carrière, alors pourquoi se priver ? Rien ne lui fait peur du talon de 15 cm pour trotter dans tout Paris a la nouvelle mode du « J’ai oublié le bas ». Si elle s’assume aussi bien, c’est avant tout grâce à cet ancien travail de model.

○ C'est toute une histoire... ; Elle Adelvade est née le 18 février 1986 (23 ans) à Philadelphie, de parents anglais : Monsieur Charles « Chaz » Adelvade et Madame Linda Roseman. Soit l’union d’un professeur d’économie en faculté et d’une psychologue. Enfant désirée et obtenue après plusieurs fécondation in vitro (sans résultat), Elle a été chérie dès sa naissance : elle était un miracle, un don de Dieu … Etant donné les difficultés pour avoir leur première fille, les Adelvade abandonnèrent vite l’idée d’avoir un autre enfant : ils pourraient ainsi de dévouer corps et âme à l’éduction de leur petit bout de chou. Oui mais voilà, la pratique est souvent loin de la théorie et même si Einstein a dit « Si les faits de correspondent pas a la théorie, changez les faits », ce n’est pas toujours possible. Un bébé c’est mignon (du moins selon le point de vue de ses parents) mais après une journée de travail harassante, l’entendre hurler et ce, jusqu'à des heures indues (3h ? 4h ?) vous donne des envies de meurtres, de plus ses parents, bien que britanniques ne possédaient pas le flegme légendaire qui est généralement attribué a cette nationalité. C’est ce qui se passa avec Elle. D’être aimé elle passa au statut d’être haït, qu’on laissait pleurer et hurler jusqu'à ce qu’elle cesse d’elle-même, épuisée par tant d’énergie déployée pour rien. Sa mère décida donc de ne pas s’éterniser à pouponner et embaucha une nounou, laquelle prêtait beaucoup moins d’attention à Elle qu’aux feuilletons à l’eau de rose qu’elle regardait à longueur de journée. Cette séparation entre l’enfant et les parents fut bénéfique, du moins pour ces derniers : voir moins leur fille, laquelle devenait plus calme en grandissant provoqua chez eux un regain d’attention et d’affection, ainsi, elle fit ses premiers pas avec Charles et prononça son premier mot « Mamama » (comment ça, ce n’est pas un mot ?) en renversant un pot de compote sur les genoux de sa mère.
Elle n’eut pas non plus à se plaindre de ses parents durant son enfance : scolarisée dans une très bonne école, ils ne manquaient ni gala de danse, ni concours de saut d’obstacle … Activités qu’elle arrêta lors de son entrée au collège. En effet, cette époque fut riche en bouleversement : sa grand-mère paternel qu’elle n’avait jamais vu mourut, entrainant le rapatriement immédiat de toute la famille au Pays de Galles d’où était originaire son père. Se trouvant finalement bien là, ses parents décidèrent de rester, malgré les supplications et autres hurlements de leur fille (oui, Elle hurle beaucoup). Elle fut scolarisée dans une école privée … pour fille, à son grand damne. Enfant précoce dans le domaine de la sexualité plus que dans celui des mathématiques, elle fit ses premières expériences à 13 ans, un mercredi après-midi, dans un champ avec le fils des voisins, Richard, 15 ans.
C’est en se rendant à Londres pour un week-end d’anniversaire avec sa mère que Elle fut « repérée », comme on le dit dans le métier. Elle venait de fêter ses 15 ans et, encouragée par ses parents, elle n’hésita pas longtemps avant de cédé a cette tentation narcissique. Rapidement, le succès vint, les photoshooots, les voyages, les pubs, les défilés. Elle travaillait bien, beaucoup. Elle fit quelques couvertures, notamment au Japon. Etourdie par l’attention qu’on lui portait, Elle se sentait de plus en plus à l’aise, même s’il était parfois un peu difficile de garder le rythme. A ses 19 ans, elle atteignit le sommet de sa carrière : pression maximale, jet-lag permanent et vacances inexistantes. C’était la course, la course pour se vendre avant « qu’il ne soit trop tard » comme ne le cessait de le répéter l’une des bookeuses de son agence, la Caranston Models Agency. Ce fut a cette époque là que Elle tomba « le nez dans la poudre » ; besoin d’énergie pour 8h ininterrompues de shoot ? Pour les essayages de ce défilé ? Elle prit de tout, en quantité avant d’opter définitivement pour la coke bien qu’appréciant les amphétamines. Enfin c’est bien connu, « l’un n’empêche par l’autre ». Elle avait également une autre addiction bien qu’à l’époque elle n’en soit pas tout a fait consciente : le sexe. Aujourd’hui quand elle y repense, elle avait du mal à se souvenir ne serait-ce que d’un photographe/coiffeur/styliste/bookeur/manager avec lequel elle n’avait pas eu de relation … cela allait des 5 minutes dans le camion de maquillage au week-end dans un palace en Inde.
Bref, ce n’était pas inattendu mais le succès retomba pour Elle. Trop vue, trop baisée aussi, peu être, passée de mode, tout simplement … Restant jeune et encore très jolie (et parfois demandée !) la directrice de son agence n’a pas eu le cœur de la renvoyer … d’autant plus qu’Elle a su se faire un nom et possède de multiples contacts auxquelles elle a laissé des souvenirs impérissables … elle est donc devenue bookeuse, trouvant contrats divers et variés pour les mannequins de l’agence.

○ ... Et un sacré caractère ; Elle est une « fille » : elle ne se perçoit pas encore comme femme, elle n’arrive pas a savoir a quoi renvoie ce concept. Hormis cette question philosophique fondamentale, on ne peut pas dire qu’elle s’interroge vraiment sur le sens de sa vie : toutes ses journées se ressemblent, commencent par un rail de coke a la sortie du lit, du prozac au petit déjeuner … et somnifères au diner, et quand Elle parle d’aller se « repoudrer le nez », on peut le voir comme un jeu de mot assez malsain. D’ailleurs elle n’a pas beaucoup d’humour, blasée, elle possède un côté pince-sans-rire et premier degré qui rend … amusante. Quand elle se laisse aller à quelques « blagues », c’est souvent noir et un peu trop recherché pour être compris immédiatement. Elle est également une vraie professionnelle (si on fait l’impasse sur sa nymphomanie, j’entends) efficace, elle connait son travail et le fait rapidement, trouvant toujours une solution satisfaisante, même quand il n’y a pas de problème. Jamais rêveuse et peu romantique, elle n’est du genre a trouver ses collèges masculins « trop beauuuu » et a plutôt tendance a les juger avec sévérité … d’autant plus que aujourd’hui, c’est elle qui a le pouvoir.
○ Avec des bons côtés... ; Le mannequinat a eu pour effet positif sur Elle de développer grandement sa culture et d’être relativement formateur quand aux « choses de la vie ». L’explosion de son dressing est également un bonus non négligeable tout comme les rencontres complètement folle qu’elle a eu la chance de faire. Et les lieux paradisiaques ou elle a pu séjourner. Elle a, tout au long de sa carrière, incontestablement développé son goût de la mode et ses talents artistiques, sans pourtant oser se lancer en tant que photographes ou styliste.
○ ... Et des mauvais côtés ; Elle est devenue très sensible à la flatterie et plus sensible encore aux critiques. Elle a un besoin énorme de compliments et d'applaudissements. Pour peu qu'on satisfasse ce besoin, elle est capable de soulever les montagnes et de se dévouer corps et âme ; elle fait alors preuve d'une efficacité exceptionnelle (en gros, couchez avec elle et elle vous trouvera du boulot … dure réalité).
Blasée, elle n’est pas non plus de celle qui attire spontanément la sympathie, d’ailleurs il faut bien dire qu’elle ne la recherche pas. Ce trait de caractère est particulièrement visible quand elle est en présence de femme, en particulier celle qui connaissent son degré de perversion ou rebutée par ce « type » de comportement.
Toutefois, l’effet le plus désastreux du mannequinat sur Elle est sans aucun doute sa toxicomanie.

○ Domaine(s) de prédilection ; : Autrefois, tout ce qui était shooting de mode pour des magazines, publicités et défilés pour des maisons de haute couture.
○ Domaine(s) en vue ; Le sien lui convient pour le moment ...
○ "I had a dream"... ; Si elle avait eu le cran, elle se serait lancée comme photographe ou styliste ... mais elle n'exclut pas de monter sa propre agence de mannequin un jour.
○ S'il y a bien un magazine de mode ; Elle trouve Vogue ennuyeux, sauf le japonais et apprécie Numéro plus que l'Officiel ... WAD est lui aussi digne d'interet a ses yeux.
○ Les côtés cool de la popularité ; Entrer ou elle veut, quand elle veut avec qui elle veut. Et les fringues. Des tas de fringues.
○ Vive la colocation... ; elle vit seule dans 20 m²

anne, 18 ans aujourd'hui (héhé, le 18 XD), à l'UTC et là, je vais me coucher > (OK)