Hmm. Me décrire physiquement ? Franchement le principal ce ne sont pas les notes que j’ai eu à mes partiels de mes années de droit, ou si je sais me servir d’un code civil ? Okay, ne vous énervez pas ! *vieille peau (ouais, j’ai envie que celle qui lui pose toutes ces questions soit une vieille peau =D xD)* Je suis grand, enfin j’suis pas non plus une girafe hein, assez musclé (enfin je ne me défends), brun, les yeux marrons, le teint de peau assez blanc. Habituellement je ne prends pas la tête, t-shirt et jeans et on n’en parle plus. Evidemment, quand les circonstances l’obligent, je fais péter les costards, d’ailleurs tout le monde s’accorde à dire que j’ai beaucoup de classe en costume-cravate.
Oh et j’ai mes petits signes particuliers : j’ai les dents du bonheur (héhé) et une cicatrice sur le front que je me suis fait bêtement en jouant quand j’étais plus jeune… Pour finir j’ai deux petits bracelets qui ne me quittent jamais ; une espèce de ficelle avec une petite perle noire, et un bracelet en cuivre et étain offert par mes parents =)

Franchement, les mensurations c’est bien nécessaire ?! J’veux dire, j’suis mannequin moi hein, alors que je fasse du S ou du XL, on s’en fout un peu non ? Quoi ? C’est quoi le tour de poitrine ? *regard inquiet, ignorant*
HEIGHT 180cm (Louis Prades fait 186 mais j’ai réduit sa taille pour mieux coller au personnage)
SUIT 96 cm SHOES 42
HAIR Dark Brown
EYES Brown

► Enfance & adolescence, de novembre 1989 jusqu’à aout 2007.

Franchement, je crois que je peux dire que j’ai eu une enfance plus qu’heureuse. Mais parents étaient deux médecins reconnus travaillant dans les hôpitaux de la ville de Tours, dans la région centre de la France. Fils unique et avec des parents qui ont les moyens, je n’ai jamais manqué de rien, ni d’attention. À toutes les vacances et parfois même certains week-ends une fois que nous étions plus vieux, Lewis, mon meilleur ami de toujours, et moi nous nous voyons. Nos parents se connaissaient depuis des années. Nous avons toujours été très proches et je crois que j’ai très vite commencé à avoir des sentiments pour lui. Dans un sens, même s’il ne s’est jamais rien passé entre nous, c’est quand j’étais chez lui en vacances que j’ai commencé à me poser des questions sur ma sexualité.
J’ai comprit beaucoup plus tard, dans mes années de lycée, que j’étais homosexuel. L’acceptation n’a pas été facile, mais en fait, outre le fait qu’une fois avouée à Lee, celui-ci m’a beaucoup aidé dans l’acceptation de moi-même, mes parents ont aussi joué un très grand rôle. Evidemment, l’annonce n’a pas été évidente pour eux, mais très vite ils se sont rendus compte que je l’acceptais en fait beaucoup moins qu’eux ne l’acceptaient pour moi. Ils ne m’ont jamais laissé tomber, m’ont toujours aidé à accepter et à apprendre à m’aimer tel que je suis.
Finalement, ils m’ont même poussé à faire cette bi-licence de droits anglais et français que je rêvais de faire sur Paris et c’est ainsi que je partis en Angleterre.

► Two years in London, from september 2007 to august 2009.

Cette bi-licence proposée par l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne consistait – et consiste toujours – à faire deux ans à Londres pour étudier le droit de ce pays, puis deux ans à Paris pour étudier le droit français. C’est ainsi qu’à même pas dix-huit ans – étant de fin d’année – je me retrouvais à faire mes premiers pas dans la capitale anglaise et à apprendre à vivre par moi-même. Ce fut une expérience très enrichissante, notamment et évidemment pour mon anglais, mais aussi pour toutes les choses que j’ai appris sur moi et sur mes capacités, mes défauts et mes aspirations dans la vie.
Me retrouver là-bas fut quelque chose d’inoubliable. Evidemment, cela demandait beaucoup de travail mais je ne regrette rien. Ma famille et Lewis me manquaient terriblement, mais heureusement Skype me permit de garder un contact étroit avec eux. Et puis c’est là-bas que je connus mon premier véritable amour, ainsi que deux autres, dont un avec une fille (ce qui ne fut pas particulièrement concluant). Le premier s’appelait Erik, il était à l’université de droit avec moi et nous sommes restés ensemble au moins six mois. C’est finalement moi qui fini par rompre avec lui, trop de pression, trop de possessivité, je me sentais étouffé. Ensuite j’ai été avec Ginger pendant deux mois, mais elle comprit vite que je ne me sentais pas à ma place, mais elle resta tout de même sans doute ma meilleure amie là bas, me confiant dès que je le pouvais à elle. Quant à James, notre relation prit fin en aout 2009 lorsque je dus lui dire tous au revoir pour monter dans l’avion, retour en France après avoir passé deux ans de ma vie en Angleterre. Nous avons longtemps hésité James et moi à tenter une relation à distance puisque Paris-Londres ce n’est pas non plus la mort et que nous avions tous les deux les moyens de nous le permettre. Mais après réflexion, il était clair que nous n’en avions pas le courage. Nous étions jeunes, et encore trop indépendants pour nous contraindre à une telle relation si difficile à gérer.
Je montais donc finalement dans mon avions pour retourner en France, le cœur gros, les yeux bourrés de larmes et le cerveau plein de souvenirs.

► Premiers pas à Paris, septembre 2009.
Bienvenue à Paris, Valentin. Une fois dans le centre de la capitale, je retrouvais très vite un exemple de la réputation (pourrie) des transports parisiens : grève sur le RER A. Est-ce que la France se foutait déjà de ma gueule ? J’avais rendez-vous dans moins de deux heures à l’extérieur de la ville avec un agent immobilier qui devait me montrer plusieurs appartements dans Paname. Debout sur le quai du RER, je ne cessais de lever la tête vers les écrans, obligé de supporter les « retardé » puis « annulé » qui s’affichaient en clignotant, comme si ces simples mots me disaient « tu l’as dans le cul Val, tu vas être en retaaaaard hahaha ! ». Bande de cons.
Avec un nouveau soupire, je regardais l’horloge sur mon blackberry (quoi quoi, ouais ma famille a les moyens).
- Vous devriez prit votre mal en patient, vu comment c’est parti, il va arriver avec une heure de tard… dit une voix masculine qui s’adressait de toute évidence à moi. Je fus amusé d’attendre cet accent de l’est si prononcé, et surtout toutes ces fautes d’orthographe.
- Hm ? Je tournais la tête vers la droite, pour poser mes yeux sur un jeune homme, peut être un peu plus jeune que moi, habillé à la mode, avec un regard assez… envoutant. Ah oui ? Une heure ? Super, je vais être en retard.
Finalement, c’est ainsi que nous avons commencé à discuter lui et moi. À l’origine, plutôt pour faire passer le temps, et puis ensuite nous avons un peu plus parlé de nos vies (enfin surtout moi, Valentin bavard). Il me donna des conseils sur la capitale que je connaissais encore mal puisque j’avais fait Tours-Londres sans passé par Paris il y avait deux ans. En fait, il était charmant, amusant. Et il m’intriguait. Je lui racontais que la grosse valise que je trainais avec moi était due au fait que j’avais passé deux ans à étudier le droit anglais à Londres, et que maintenant j’étais de retour en France, et à Paris – petit provincial que j’étais – pour étudier le droit français à Panthéon-Sorbonne. Quant à lui, il m’avoue qu’il venait de Pologne, ce qui expliquait les énormes faute de français.
- Vous…
- Tu. S’il te plait, tu. Je déteste qu’on me vouvoie quand on a n’a même pas cinq ans d’écart avec moi, lui lançais, toujours avec mon manque de tact légendaire auprès de ceux qui me connaissaient. J’étais comme ça, tourner ma langue sept fois dans ma bouche, je ne savais pas faire.
- Tu. Tu sais que c’est pas conseillé de porter plus de différentes trois couleurs sur soit ? Ca applatir ton apparence physique.
Un conseil de mode ? Je me mis à rire :
- Non en toute sincérité je ne le savais pas, lui avouais-je en haussant les épaules. Mais si tu commences à me donner des conseils sur toute mon apparence physique, tu n’as pas fini. Je ne suis pas vraiment branché mode. Je m’habille mais je ne pose pas de questions de savoir s’il y a trois couleurs différentes ou si je suis en train de porter un pull dont la coupe est dépassée de mode depuis trois ans. Je porte ce que j’aime, ajoutais-je avec un sourire.
Ce mec m’amusait, je le trouvais drôle. Et j’étais en retard. Finalement, je pris une décision : prendre un multitude de métro pour me rendre à mon point de rendez-vous, j’avais perdu assez de temps comme ça. Je saluais donc Lucjan, satisfait d’avoir fait sa connaissance mais bien conscient que je ne le recroiserais jamais – j’avais complètement tord – et sortis de la station de RER pour prendre un métro. Ce que je n’avais pas remarqué c’est que, illustration de ma maladresse elle aussi légendaire, j’avais tout simplement oublié ma valise sur le quai du RER A. Valise que Lucjan allait évidemment récupérer pour ensuite trouver un moyen de me revoir, pour me la rendre.
C’est ainsi que nous nous sommes rencontré. Par la suite, je me suis souvent demandé ce qu’il se serait produit si je n’avais pas oublié ma valise à côté de lui. Nous nous serions revu ? J’en doute encore. Paris est une ville immense, et tous les jours, dans le métro ou dans les magasins, on croise des milliers de personnes sans jamais apprendre à les connaitre. Vous savez, la vie est ainsi faite : des milliers d’individus nous croisent sans jamais rentrer réellement dans nos vies. Peut être qu’inconsciemment, j’avais oublié cette valise pour justement laisser Lucjan rentrer dans la mienne ?

► Premier semestre, de septembre 2009 à fin-novembre 2009.

Septembre, octobre, novembre et un bout de décembre se passèrent sans évènement particulier. Lewis et moi étions en collocation dans un appartement du quartier latin de Paris, et j’étais trop prit dans mon travail pour cette troisième année à l’université pour faire quoi que ce soit de ma vie. Toutefois, je devais me rendre à l’évidence : plus je passais du temps avec Lewis, plus je sentais remonter les souvenirs de sentiments que je pensais révolus. L’amour est quelque chose qui ne se contrôle si peu…
Finalement, ce qui me surprit le plus, c’est de voir que je m’attachais tout de même à Lucjan. Vous savez, le type du RER A. Après avoir passé une semaine entière à « pleurer » sur mon sort parce que j’avais oublié ma valise je-ne-savais-où, Luc’ parvint à trouver ma trace pour me rendre ma valise. Je crois qu’il avait le sentiment de me connaitre déjà. Vous savez, un peu genre « rien de mieux que de fouiller la valise de quelqu’un pour apprendre à le connaître ». Je fus donc bien forcé – enfin ce n’était pas une corvée non plus – d’apprendre à le connaitre à mon tour. Et c’est ce que je fis. Il me faisait rire, m’amusait même s’il restait très évasif sur ses études ou son métier. En fait, il n’en parlait jamais et ne faisait pas preuve de beaucoup d’explications lorsque je lui posais des questions à ce sujet. Finalement, je décidais que l’on avait tous nos secrets – après tout, j’avais aussi les miens, enfin surtout un… - il était donc légitime qu’il reste mystérieux sur certains points de sa vie.

Un jour, alors que je devais retrouver Lewis, mon meilleur ami et colocataire, dans un bar de la capitale, ma vie prit un tout autre tournant…
- Tu ne devineras jamais ce qu’il vient de m’arriver, commençais Lewis S. Declán, tout en s’essayant sur la chaise à la terrasse du café où je l’attendais depuis presque une heure.
- J’espère pour toi que tu as une bonne excuse Lewis, lui répondis d’un ton sec tout en fermant mon pc portable toshiba rouge que j’avais allumé pour surfer sur internet avec la wifi du bar tout en attendant mon meilleur ami. Ca fait une heure et demi que je t’attends.
- Mytho, je suis sûr que ça ne fait même pas une heure.
J’haussais les épaules, puis portait mon diabolo pêche à mes lèvres pour en boire une gorgée.
- Bon, qu’est-ce qu’il t’arrive ? lui demandais-je.
- J’ai été accosté dans un café par une femme qui travaille dans une agence de mannequinat. Elle m’a proposé de me lancer là-dedans.
Je me mis à exploser de rire. Franchement, c’était l’idée la plus stupide que je n’avais jamais entendu.
- Lewis, tu es en proie de faire une carrière incroyable dans la médecine, genre chirurgien et tout. Et quoi, tu veux tout plaquer pour aller te foutre un poil devant un photographe pervers qui te sortira des « fais l’amour à l’appareil » toutes les cinq minutes, tout en sachant pertinemment que ce qu’il veut te dire c’est « viens là me s*ucer la qu*eue, jeune homme ». Lewis ouvra la bouche tel un poisson hors de l’eau devant mes propos aussi crus et direct. Non franchement Lewis, ne perds pas ton temps avec ces conneries et vas apprendre tes cours de biocel’ !
- En fait pour dire la vérité, j’ai déjà appelé cette agence pour prendre un rendez-vous demain matin.
- QUOI ?!
Et c’est ainsi que mon meilleur ami commença sa carrière dans le mannequinat, sous mes yeux inquiet. Effectivement, c’était un milieu que je ne connais pas mais j’avais du mal à imaginer un seul instant que ça serait épanouissant pour lui. Je l’imaginais déjà camé, anorexique et raté parce qu’il ne faut pas se voiler la face, les gens qui réussissent dans cette branche de la société, ça ne courent pas les rues.
Malheureusement pour Lewis, et heureusement pour moi, ce dernier m’avait donné le nom de l’agence de mannequinat et je l’avais noté rapidement sur une serviette en papier pendant qu’il était parti aux toilettes. La Caranston Models Agency. Après avoir fais quelques recherches une fois revenue dans mon appartement, une idée me vint à l’esprit : je n’avais cessé de répéter que je voulais trouver un stage dans un cabinet d’avocat de la capitale, mais après tout, le service juridique d’une telle agence ne pouvait pas être une mauvaise chose n’est-ce pas ? Le soi-même, je prenais rendez-vous avec le service juridique de l’agence.

Les jours se passèrent comme je les avais prévus. Nous étions dans les derniers jours de décembre 2009, et je n’avais encore rien planifié pour le nouvel an. C’est alors que Lucjan, que je voyais de plus en plus depuis plusieurs mois, m’appela pour me proposer d’aller faire un peu de shopping avec lui.
- J’suis désolé mais je ne peux pas Luc’… Je dois vraiment réviser pour mes partiels de droit qui sont en janvier. Si je ne bosse pas, je vais me rétamer… Il semblait vraiment déçu de ma réponse négative mais je ne pouvais faire autrement. C’est alors que je lui proposais quelque chose pour me faire pardonner : Bon, écoute j’ai une idée. Si tu n’as rien de prévu pour fêter la nouvel année, on pourrait faire ça ensemble. Je ne sais pas moi, on se fait un petit diner gastronomique tranquille, avant d’aller trainer en boite dans la capitale, et ensuite on rentre chez moi pour le reste de la soirée ? Je devais être honnête, ce mec m’attirait complètement. Depuis des mois, pour ne pas dire des années, j’avais toujours eu des sentiments envers Lewis, mon meilleur ami, sans jamais les lui avouer. Maintenant que je venais de rencontrer Lucjan, même s’il était un peu coincé et pas vraiment à l’aise, je me sentais bien en sa compagnie et j’avais vraiment envie d’apprendre à le connaître… et peut être tenter quelque chose.
Lucjan accepta ma proposition. Je passais le reste de la journée à réviser, puis quand le 31 décembre arriva, je passais toute la journée dans les magasins puis chez moi à préparer le repas. Il se présenta à l’heure, très beau et très bien vêtu. Le diner fut parfait – je m’étais surpassé – et finalement nous n’étions pas allé en boite, nous avions passé la soirée à écouter de la musique tranquillement et à discuter. C’était juste, parfait ! L’alcool aidant, nous nous étions confiés l’un à l’autre sur diverses choses.
Quand minuit s’annonçant, je lui proposais de monter sur le toit de mon immeuble dans lequel j’avais mon appartement dans le quartier latin. Verre de champagne à la main, nous regardâmes la tour Eiffel briller de mille feux pour cette nouvelle année. C’est alors que nos regards se croisèrent et que j’avançais mes lèvres des siennes… pour finalement lui renverser mon verre de champagne dessus.
- Oh putain, je suis vraiment désolé ! Ma maladresse légendaire. Première résolution : faire des efforts là-dessus. Trempé de champagne, Lucjan n’eut pas d’autres choix de se mettre torse nu.
- J’ai froid, me confia-t-il.
- Moi je te trouve très bien comme ça ! lui dis-je en riant. Et c’est ainsi que nous nous embrassâmes pour la première fois…

► L’année 2010, début des amours, du stage à l’agence de mannequinat… & des emmerdes !

Début janvier, j’avais (enfin) décroché un rendez-vous avec l’une des juristes de l’agence. Avec un sourire, je me préparais dans mon appartement de la capitale, enfilant mon plus beau (et à la mode) costard. Tout en resserrant ma cravate, je me demandais dans quelle aventure je me lançais.
Arrêté dans les locaux de la Caranston Models Agency, je fus rapidement reçu par une jeune femme en tailleur, des cheveux magnifiques. Je lui serrais la main de manière virile, puis lui tendit mon CV qu’elle me demanda ainsi que ma lettre de motivation.
- Vous avez un CV impressionnant monsieur Parvis, me dit-elle, en faisant du –s de mon nom de famille un –s muet.
- C’est Parvis avec le –s prononcé, lui fis-je remarquer avec un sourire. Comme vous pouvez le voir j’ai effectué deux ans en Angleterre à étudier le droit anglais et maintenant j’entame le droit français à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dis-je en me vendant.
- C’est ce que je vois. Avez-vous une quelconque expérience professionnelle dans le domaine juridique, monsieur Parvis ? me demanda-t-elle en accentuant le –s, cette fois-ci.
- J’ai déjà effectué un stage de moins d’un mois dans un cabinet de barristers… hmm disons que c’est pour ainsi dire l’équivalent d’une catégorie d’avocat dans le système de Common Law.
Le reste de l’entretient fut très difficile. Je n’avais clairement presque aucune expérience professionnelle, et le service juridique de cette agence n’avait pas pour habitude de prendre des stagiaires. Finalement, c’est lorsque nous abordâmes un sujet tout autre que je marquais des points : la mode. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle commence à me poser de questions dans ce domaine et elle fut amusée de voir que je n’y connaissais trois fois rien. Plus encore, c’est moi qui fut très étonné lorsque je l’entendis avouer qu’elle n’était pas très branchée mode non plus, qu’elle avait décroché son poste dans l’agence un peu par hasard et qu’elle était restée et montée en grade.
- Bon, je vais être franche monsieur Parvis. Et merde, elle allait m’annoncer que c’était mort. Habituellement, nous ne prenons pas de stagiaire. Mais vous avez des arguments que je ne peux pas nier, et un tempérament qui me plait. Je lui fis un sourire. Voilà pourquoi, continua-t-elle, j’ai envie de vous donner votre chance. Je vous prends en stage pour une durée d’un mois, pour voir ce que vous savez faire. Et si cela s’avère concluant, nous prolongerons le contrat. Ca vous convient ?
Je répondis par l’affirmative, lui serrais la main et sortais du bâtiment. Ce que j’ignorais encore, c’était que mon nouvel petit-ami était lui aussi mannequin dans cette agence, et que cela allait, de toute évidence, poser de sérieux problèmes. La vie est ainsi faite : tout n’est pas rose.

○ ... Et un sacré caractère ; Oh, je n’ai pas un sale caractère ! Je suis juste… quelqu’un d’unique et de particulier (a). Bon j’avoue que j’ai des défauts comme tout le monde, maladroit, têtu et borné. Je déteste avoir tord, je déteste qu’on me fasse comprendre que j’ai tord et je déteste que l’on me tienne tête. Je suis une vraie boule d’énergie, un peu excentrique (je me moque de ce que les autres pensent de moi). Souriant, amical, je suis plutôt plaisant à vivre et un très bon confident pour les gens dans le besoin. Je montre une grande empathie envers les autres, je déteste les injustices et je déteste laisser les gens dans le besoin. Vous savez, je suis le genre de type qui dans une pulsion va filer un billet de dix euros à un mendiant dans la rue ! J’ai la tchat facile, cultivé et entreprenant, je discute facilement avec les gens. Dans mon travail et mes études, je suis bosseur, impliqué. On me dit souvent que je suis un inventif bourré d’imagination et de créativité (même si je ne fais pas de musique, je ne dessine pas, je ne chante pas. Mais je suis doué pour garder un bambou en vie ! *out*). Je ne suis pas prise de tête et sur le plan relationnel je crois que je suis un peu trop romantique et que je m’emballe un peu trop vite dans mes sentiments. Vous savez, je suis du genre à rencontrer un type dans la rue, à partir dix minutes avec lui, à lui filer mon numéro de téléphone (pas peur Valentin) et à m’imaginer déjà marier et deux enfants (adoptés, je sais qu’il faut un garçon et une fille pour avoir un bébé, vous n’allez pas m’apprendre la vie !)
○ Avec des bons côtés... ; Les côtés positifs du mannequinat selon moi ? Euh, on a du style ? *mine hésitante* Franchement j’en sais rien. J’ai du mal à voir des avantages dans ce métier (franchement, on peut le qualifier de métier ?!).
○ ... Et des mauvais côtés ; En toute sincérité, lors que l’on me parle de mannequinat, je ne vois que ceux qu’en disent les journaux et les reportages. Vous savez, troubles alimentaires, drogues et alcoolisme. Je sais, je sais. Ce n’est pas seulement ça, mais comment ne pas avoir cette image aux yeux ? Lorsque Lewis, mon meilleur ami, m’a dit qu’il comptait devenir mannequin, je dois avouer que je n’ai pas pu m’empêcher de m’inquiéter. Comment cette vocation peut vous mener à des points positifs ? La notoriété n’a jamais rendu quelqu’un heureux, quand à cette habitude de tout régir en fonction du physique et de l’apparence d’une personne, navré mais je trouve ça… malsain.
Qui sait, peut être que le fait de travailler dans le service juridique de cette agence de mannequinant me fera changer d’avis sur la question ? J’en doute.

○ Domaines de prédilection ; : Mes domaines de prédilection sont le droit et les langues étrangères. Ouais je sais, ce n’est pas vraiment les réponses habituelles que vous devez avoir à cette question. Mais la mode, ce n’est pas vraiment mon truc. Enfin je ne m’habille pas comme un « plouque » hein ! Mais je ne fais pas vraiment parti de ce monde. Personnellement, pour moi la mode je la côtoie surtout en lisant les magasines chez le dentiste, ou quand je fais du shopping. That’s all !
○ Domaine(s) en vue ; Je rêve de devenir un juriste d’entreprise, au niveau international. Ou alors pourquoi pas un juriste dans les libertés fondamentales, les droits de l’homme ou un truc dans le genre dans une ONG ou au sein d’une ambassade. Qui sait, peut être qu’un jour ma vie va changer du tout au tout et que je vais devenir un juriste dans une entreprise de haute couture, ou même dans une agence de mannequin ?
○ "I had a dream"... ; Mon rêve, c’est partir de en Afrique et aider les populations dans le besoin dans une quelconque organisation humanitaire. Lorsque je n’étais encore qu’un petit garçon, je rêvais d’être Indiana Jones ou un de ces célèbres aventuriers, historiens de sur-quoi, qui vivent des aventures à vous couper le souffle. Aujourd’hui, je me vois toujours au volant d’une jeep dans la savane à porter secours à un village assoiffé pour les aider à construire un puits qui leurs permettra d’avoir les ressources en haut potable.
○ S'il y a bien un magazine de mode ; J’adore Têtu ! *Blanc* Rôôh, humouuuuur. Franchement je me doute qu’il doit bien y avoir un ou deux magazine de modes célèbres pour les hommes mais je ne les connais pas. Lorsque je suis chez mon dentiste (à croire que j’y suis tous les quatre matins, alors que pas du tout, j’ai une dentition parfaite ! *grand sourire*) j’aime bien feuilleter Vogue, juste comme ça.
○ Les côtés cool de la popularité ; Comment pourrais-je le savoir puisque je ne suis justement pas du tout populaire dans la capitale française ? Enfin je veux dire, moi je ne me fais pas photographié, moi je ne fais pas de défilé. Et les gens ne me reconnaissent pas dans la rue. Quoi que, ça a son charme : je peux faire du shopping tranquillement dans n’importe quel quartier sans avoir des gens qui me demandent un autographe, ou de poser à côté de parfait inconnu. Des fanatiques en soit.
○ Vive la colocation... ; Franchement, la colocation n’est vraiment pas quelque chose qui me fait peur. Lorsque j’étais en Grande-Bretagne, j’ai vécu pendant deux ans avec deux autres mecs et ça s’est très bien passé. Je ne suis pas difficile à vivre, je prends juste beaucoup de place ! *rire*

Je m’appelle Aurélien, alias Orélyen sur les forums x). J’ai 19 ans, étudiant en droit en France. C’est Lewis qui m’a fait découvrir ce forum x). Hmm, que dire d’autres ? xD
Ah oui pour le code règlement, Vlada Roslyakova