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Matinée Ensoleillée || LUNE

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Alexander Vaughn
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Matinée Ensoleillée || LUNE Vide
MessageSujet: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptySam 23 Jan - 3:39

Matinée Ensoleillée || LUNE 30ihzz6
Matinée Ensoleillée || LUNE 2rzqn4p
« La jeunesse
montre l'homme
comme le matin
montre le jour. »

John Milton

► JANVIER 2010. 9H12. Studio de Lune P. Agatha, Le Marais, Paris, France.

Le soleil était levé lorsque mes yeux s'ouvrirent. Le matin était déjà parmi nous alors que je m'étirais légèrement dans un lit que j'avais découvert la veille tout comme la personne à qui il lui appartenait. Je me tournais vers lui alors qu'il dormait encore. J'étais sur le côté et ma tête reposait sur un oreiller. Le reste de mon corps était bien au chaud sous la couette. Je l'ai regardé un moment, me rappelant de notre rencontre à la soirée de la Caranston Models Agency, alors qu'au début je n'avais pas l'intention d'y mettre les pieds. Comme quoi, j'avais bien fait de changer d'avis à la dernière minute !

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 22H37. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      Finalement, j'avais décidé de me rendre à cette soirée organisait par l'agence qui m'avait permis de percer et de devenir un vrai professionnel. Toujours avec un appareil photo dans mon sac, je me rendis au lieu indiqué sur l'invitation : Le Roméo, une boîte de nuit située dans le quartier où j'habitais avec Valentin Parvis. Sortir me ferait du bien, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas amusé et que j'avais dansé. La boite de nuit choisi était parfaite pour me libérer des angoisses que j'avais à présent. Je pourrais me défouler et passer un bon moment.

      J'entrais dans la discothèque et déposa mes affaires aux vestiaires. Aucunes têtes ne m'étaient connu. C'était étrange de se retrouver ici, entouré par de jeunes mannequins. J'étais sans doute le seul photographe de la soirée et peut-être même la seule personne ayant plus de 20 ans. Mais cela ne me gênait pas. Je n'avais pas d'à prioris. Je fonctionnais à l'instinct et mon intuition m'aidait beaucoup, surtout en ce qui concernait les hommes. Bien que je n'étais pas de genre à draguer tout ce qui bougeait à un mètre à la ronde. Si un homme me plaisait, je m'y tenait et je n'allais pas voir ailleur. Et souvent je ne trouvais personne lorsque je sortais.

      Après un gin fizz et quelques pas de danses pour m'amuser j'ai décidé de me reposer quelques instants, buvant mon deuxième verre. En réalité, je venais de voir que cela faisait déjà plus de deux heures que j'étais ici. J'observais alors les alentours. Mes yeux bleus se posèrent sur un jeune homme. Peut-être que l'alcool y était pour quelque chose ? Pourtant je me sentais très bien. Pas de vertige, ni de tête qui tournait. J'allais parfaitement bien. Je finis par ne voir que lui et je pense qu'il finit par le remarquer rapidement. Je me levais et me dirigeais vers lui.

      - Je peux t'offrir un verre ? Lui demandai-je avec une voix sensuelle et un regard séduisant.

      Retour au présent ...


Le regardant dormir, je trouvais que Lune était adorable ainsi. Je sortis du lit avant d'enfiler un caleçon et de me rendre vers mon sac afin de prendre mon appareil photo. Je voulais le prendre en photo. Il était tellement craquant, tellement innoncent. Je n'avais jamais vu une telle expression lors de mes shootings que j'étais dans l'obligation de le faire. Appareil photo en main, je pris quelques clichés du jeune Agatha en silence. Ou du moins j'essayais de le faire sans bruit, ce qui était finalement assez difficile. J'étais assis en tailleur sur le lit du mannequin lorsqu'il commença à bouger.


Dernière édition par Alexander Vaughn le Dim 24 Jan - 4:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyDim 24 Jan - 3:57

    La veille.

      S’il y avait une chose que j’aimais par-dessus tout c’était faire mon marché dans les boîtes ou soirées. Les corps célestes des mannequins, le charisme des créateurs, le magnétisme des photographes. Tout me plaisait dans le fait d’être à la fois proie et chasseur. Mais ce soir-là je n’avais pas eu à chercher longtemps, il m’avait rapidement trouvé. Un mannequin ? Je ne l’avais jamais vu à l’agence, cependant nous étions si nombreux… La suite me révèlerait qu’il était photographe. S’il pouvait m’offrir un verre ? La question se posait-elle ?

        Lune » Un, deux, cinq, c’est quand tu veux. Un Tequila Slammer pour moi. Tu m’accompagnes dans ma beuverie ? Lune, c’est mon prénom, mes parents m’ont gâté à la naissance hein ?


      J’étais assis sur un tabouret et lui debout au bar, je me retournais pour lui faire face ce qui me plaçait de profil par rapport au bar. Ce gars là avait quelque chose. Dans son regard, son sourire… Ce soir j’étais à lui, autant qu’il était à moi. Et cela se vérifierait assez rapidement, vue la façon dont sa main était légèrement appuyée sur ma cuisse… Je prenais mon shooter, le couvrait de ma main et le frappai contre la table le portant ensuite immédiatement à mes lèvres et avalant le tout d’une traite.

        Lune » Ha ! Ji’, mets nous en deux chacun.
    -

    Le lendemain.

    Je n’osais ouvrir les yeux de peur que je ne le vois parti, ou pire encore en train de me regarder dormir. C’était assez perturbant d’ailleurs de se dire qu’il était dans mon appartement alors que je ne l’avais rencontré que la veille. C’était la première fois depuis longtemps que j’avais vraiment le studio pour moi, aussi je m’étais payé le luxe de ramener un garçon à la maison. Franchissant peut-être les interdits de mes colocataires. Mais ce qu’ignorent Soren et Lucjan ne peut leur faire de mal.

    Un clic, ce bruit là je le connaissais bien, mais je ne l’identifiais pas, remarquant d’abord le mal de crâne qui me tiraillait. La téquila passait tellement bien accompagnée par le meilleur ami de l’homme, le champagne. J’ouvrai un œil pour analyser la situation, il était assis au bout du lit, en caleçon, divin, un appareil à la main, me photographiant. Cette surprise, bien que connaissant quelques désavantages, m’amusait sur le coup.

      Lune » Hum… Je dois être… immonde.


    Mon visage ne connaissait pas les marques d’une beuverie c’était un avantage, mais je connaissais mes cheveux et après une soirée agitée sexuellement autant qu’alcooliquement parlant, et ils n’étaient pas forcément beaux à voir, je me relevais, dévoilant mon torse et l’exposant au froid extérieur au dessous de couette. Ma réaction instantanée fut de faire un bruit entre le rugissement et la complainte.

      Lune » Il fait froid et tu es en caleçon ! Attrape froid ! Vas-y tu pourras plus faire mumuse avec l’appareil photo, tu te retrouveras au chomage, tu finiras sous un toit ou sur un trottoir et ça sera de ma faute ! Pour ne pas t’avoir accueilli sous mes draps ! Ça va encore me tomber dessus !
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyDim 24 Jan - 18:49

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montre le jour. »

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Lorsque je sentis Lune bouger, je m'arrêtai de le photographier. Les "clic" disparurent pour ne laisser place qu'au silence de la chambre. Je le regardais. ll était beau. Je ne pouvais m'empêcher de le fixer tellement j'étais attiré par sa beauté. Franchement, j'avais bien fait de me rendre à cette soirée. Le rencontrer alors que je ne m'y attendais pas du tout avait été une très grande surprise. Je ne m'étais pas rendu au Roméo spécialement pour draguer ou flirter. Mais quand mes yeux bleus se sont posé sur lui, je n'ai pu faire autrement. J'avais été comme hypnotisé.

- Hum… Je dois être… immonde.
- Tu es simplement parfait. Lui répondis-je avec un grand sourire aux lèvres.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H42. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      - Ha ! Ji’, mets nous en deux chacun.

      Ma main était déposé sur sa cuisse que je caressais sensuellement avec mes doigts de photographe professionnel. Après que Lune se soit présenté, j'avais fait de même en ne disant que mon prénom comme il l'avait fait : Alexander. Mais comme à mon habitude, je lui avait dis de m'appeler Alex ou Lex. C'était instinctif quand je me présentais et tout le monde pourrait le dire. Nos quatres shooters arrivèrent. Lune en prit un qu'il me donna et attrapa un deuxième pour lui. Après avoir trinqué à cette rencontre hasardeuse, nous avons bu cul sec le contenu du verre pour enchainer avec la deuxième tournée.

      Je me collais encore plus à lui. Premièrement parce que j'avais envie et deuxièment parce qu'une grosse brute derrière moi m'avait poussé contre lui. Je n'étais pas contre ce rapprochement, bien au contraire j'en étais ravi même si ça avait été un peu rapide. Je le regardais alors dans les yeux. Ce vert que j'y voyais me faisait encore plus succomber à son charme. Cette soirée n'allait sans doute pas se terminer en ce lieu. Il y avait une sorte d'alchimie qui s'était créé entre nous deux qu'il m'était impossible de ne pas le regarder sans être exciter. Une nouvelle musique débuta.

      - Tu danses ? Lui proposai-je en en tendant ma main vers la sienne.

      Retour au présent ...


Lune se redressa, dévoilant son torse à l'homme que j'étais. Il sortit un bruit que je ne pus reconnaître. Je rigolais. Il me faisait rire avec sa coiffure et ses petits hurlements matinaux. J'étais bien ici. Certes je n'étais pas chez moi, je ne me sentais pas comme chez moi. Mais j'étais à l'aise. Surement dû au fait que nous étions seuls dans le studio. Je l'observais toujours avec mon appareil photo entre les mains et en caleçon alors que le jeune Agatha reprenait la parole.

- Il fait froid et tu es en caleçon ! Attrape froid ! Vas-y tu pourras plus faire mumuse avec l’appareil photo, tu te retrouveras au chomage, tu finiras sous un toit ou sur un trottoir et ça sera de ma faute ! Pour ne pas t’avoir accueilli sous mes draps ! Ça va encore me tomber dessus ! Je souris face à sa remarque. Je n'avais pas froid où j'étais. Mais je n'avais pas chaud non plus. Je déposai mon appareil non loin de mon sac avant de revenir à ma place sur le lit.
- Attends ... C'est ta manière de me dire de revenir sous la couette avec toi ou je me fais des idées ? Demandai-je avec ironie.

Sans attendre une seconde de plus, je m'incrustais sous la couette avec Lune à mes côtés. Je reposai ma tête sur l'oreiller. Je le regardai toujours dans les yeux. Je les adorais. Je les trouvais extrêment beaux et attendrissantx. Biensur, tout était beau chez lui. Je n'allais pas dire le contraire alors que j'avais passé une nuit plus que magnifique avec lui dans mes bras. On pouvait même dire que j'avais pris mon pied. Un pied que je n'avais pas connu depuis déjà bien longtemps. Nos ébats nocturnes avaient été exceptionnelles pour ma part et je ne regrettais absolument rien. Ma main se déposa alors sur sa joue, l'attirant à moi pour l'embrasser une dernière fois ou encore quelques dernières fois avant que je ne parte de chez lui.
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Lune P. Agatha
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyLun 25 Jan - 20:12

    La nuit précédente.

      A la vérité je devais l’avouer, je n’aimais pas danser. Danser m’avait toujours semblé être la façon la plus rapide de dégonfler n’importe quel égo, même le meilleur danseur avait l’air ridicule à mes yeux. Pas que la danse soit une chose laide, non j’admirais d’ailleurs la fragilité des corps célestes des rats d’opéra, ainsi que la souplesse qui les caractérisaient. Mais je n’arrivais pas à retrouver cette grâce et cette légèreté que j’avais d’abord aimé chez les mannequins.

        Lune » Si je danse ? Alex… Je ne suis pas encore assez ivre !


      Attrapant deux shooters supplémentaire, lui volant par là même l’un des siens je les frappais sur la table avant de les porter consécutivement à mes lèvres. Me forçant un peu à avaler le second contenu, qui n’appréciait pas le trajet. Les yeux me piquaient un peu, les dernières bulles de champagne étaient les plus mortelles c’était bien connu. Je l’attrapai néanmoins par le col, ayant réussi à me lever, et l’attirai vers la piste de danse. Le son n’était pas forcément quelque chose qui me faisait particulièrement de l’effet, mais son corps… Je n’avais jamais vraiment su comment danser, on avait d’ailleurs à cause de cela souvent qualifié ma façon de danser comme étant celle d’un streap-teaser autour d’une barre. Rejetant mes cheveux en arrière j’entamai la partie collé-serrée du show.


    Retour à la réalité.

        Lune » Parfait tu dis… J’aimerais tellement que mon échelle des valeurs soit aussi détraquée que la tienne !


      Je riais de sa gentillesse, ou peut-être de son hypocrisie, dans ce monde les gens couchaient pour moins que ça. Je m’interrogeai de la raison de l’arrêt du cliquetis si significatif du cliché pris. Mais, je le comprenais mieux que personne, me photographier, qui plus était au réveil, devait être vite lassant. Il revint sous la couette avec moi, je m’étais interrogé un instant sur ma tenue, un boxer Calvin Klein, protégeait mon intimité du froid… Il me regardait dans les yeux. Moi qui m’étais depuis si longtemps habitué au regard fuyant je me devais de le regarder et d’affronter son regard. L’éternelle part d’enfance en moi m’imposait de ne pas détourner le regard, baisser les yeux c’était perdre. Quand il m’embrassa je perdis pied, tout bonnement, me laissant aller à un baiser plus doux que je n’en avais l’habitude.

        Lune » Alors, monsieur Photo, on prend les mannequins sans leur permission maintenant ? C’est comme ça que tu pratiques ? Tu couches pour faire des clichés ? J’vais te montrer moi, ce que c’est qu’un cliché réussi. Allez sort du lit et prend l’appareil !


      J’adorai m’amuser, parce que j’avais cette bonne humeur implacable au cœur, et d’autant plus quand j’avais eu l’occasion de me trouver un amant digne de ce nom. Une fois qu’il fut sorti du lit je me découvrais à moitié, exhibant mon dos et le commencement de mon postérieur couvert du tissus griffé à son appareil photo.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMar 26 Jan - 1:15

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Je venais d'embrasser Lune avec tendresse. Ca avait été comme naturel, comme si j'avais attendu ce moment depuis notre rencontre d'hier soir au Roméo. Et pour tout vous dire, je ne m'en lassais pas. J'aurais pu continuer ces baisers tout le long de la matinée et bien plus encore. Il fallait dire que je n'avais pas aucun shoot aujourd'hui et que par conséquent, toute mon attention était porté sur le jeune Agatha. En effet, si un shoot avait eut lieu dans la journée, je me serais déjà enfui de chez lui, mon travail passant avant tout dans ma vie. Peut-être était-ce pour cela que j'étais toujours célibataire ? Je le fixais toujours droit dans les yeux, je ne pouvais me détacher de lui.

- Alors, monsieur Photo, on prend les mannequins sans leur permission maintenant ? C’est comme ça que tu pratiques ? Tu couches pour faire des clichés ? J’vais te montrer moi, ce que c’est qu’un cliché réussi. Allez sort du lit et prend l’appareil !
- Exactement. Tu croyais que je m'étais déshabiller que pour tes beaux yeux ? Franchement ... Lui avouai-je avec un sens de l'humour que moi seul devait comprendre.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H44. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      - Si je danse ? Alex… Je ne suis pas encore assez ivre !

      Assez ivre. Personnellement, deux shooters et je sentais déjà les effets de l'alcool sur moi. J'était surement joyeux. C'était même plus que probable. Cependant, je ne devais pas encore être saoule. Quoi que ... Non, il m'en fallait bien plus. Je regardais alors Lune, comme je le faisais depuis le début, descendre les deux shooters à la suite. C'était, comment dire, impressionnant. Moi rien qu'avec un seul, j'avais déjà la tête qui tournait alors avec deux, je tomberai irrémédiablement dans les pommes. Ca serait totalement anti-sexy comme réaction. C'est pourquoi, je ne pris rien et que je laissais Lune prendre le shooter qui m'était destiné.

      Puis le jeune homme m'attrapa par le col et m'entraina sans difficulté ni résistance de ma part vers la piste de danse que je lui avais proposé quelques minutes plus tôt et qu'il avait réfusé ouvertement. A ce moment précis, j'avais compris qu'il faisait parti des personnes qui ne dansaient que lorsqu'ils avaient bu. Il n'était pas comme moi qui dansait n'importe quand et à n'importe quel niveau d'alcoolisme. Je me laissé mené vers les autres danseurs. Après quoi je sentis le mannequin se rapprochait dangeureusement de moi. Cela ne me déplaisait guère. J'appréciais même énormément. Nous dansions de manière "collé-serrée". Je suivais les mouvements de Lune afin que nos deux corps soient en parfaite harmonie. Et au final, je finis par déposer une main sur sa taille pour être encore plus en symbiose avec lui. Tellement que nous étions proche, je sentais sa respiration contre mon cou.

      - Tu danses très bien, contrairement à ce que tu pourrais croire. Lui chuchotai-je dans le creux de son oreille.

      Retour au présent ...


- Je ne couche que pour le travail. Après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on peut avoir un mannequin presque nu à portée de main et surtout dans son lit.

Je sortis donc une nouvelle fois de ce lit, toujours dans mon simple caleçon, pour aller chercher l'appareil photo qui m'appartenait. Pendant ce temps, j'entendais Lune qui bougeait. Il devait très certainement se mettre dans une position plus que sexy pour ce shoot improvisé en cette matinée ensoleillée. Je me suis alors retourné arme en main, près à le photographier. La vue qui m'était donnée était, sans nulle doute, l'une des plus excitantes que j'avais vu jusque là. Je n'étais pas un grand habitué de shooting de sous-vêtement ni de nu. La plupart du temps je m'arrêtais au torse nu. Cependant, je n'allais pas dire non à Lune. Ce serait mal poli, n'est-ce pas ?

- Wouah ! Prononçai-je sans me retenir en le voyant poser ainsi rien que pour moi et mon appareil.

Je me suis donc mis à le photographier, changeant mon angle de vue toutes les quatre ou cinq photos, zoomant ou non sur certaine partie de son corps. Je ne me retenais pas. Je n'étais plus le Alexander que Lune avait connu en boîte de nuit. Mais le Alexander qui était passionné par son métier et qui ne vivait que pour ce dernier. La photographie, c'était toute ma vie. Sans elle, je ne serai complet et pleinement satisfait de la vie que je menais. J'étais heureux. J'étais heureux d'être heureux ici avec lui. J'entrepris même de baisser encore un peu plus la couette et son boxer pour prendre de nouveaux clichés encore plus "hot" que les précédents. Après tout, on était là surtout pour s'amuser alors autant aller jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMar 26 Jan - 13:14

    La veille.

      Son visage, face à mon affirmation, me fit rire, il ne semblait pas être un de ces gars qui tenaient l’alcool comme un troupeau de bœuf. Je ne savais pas vraiment où j’étais allé chercher cette comparaison, l’alcool commençait probablement à faire effet, c’était bon signe. Le meilleur moment de la soirée, quand l’alcool me faisait perdre un peu les pédales. Sur la piste il me susurra des mots à l’oreille, je n’en compris que la moitié, en clair, je dansais pas si mal.

      J’avais toujours trouvé outrageux la façon dont certains couples, couples en devenir ou coups d’un soir, se dandinaient sur la piste, comme s’ils allaient se mettre à baiser devant tout le monde. Mais étrangement, qu’Alex mette sa main autour de ma taille n’avait rien de dérageant, bien au contraire c’était même… excitant. Mon expérience de la piste de danse se limitait à un ou deux pas de danse quand nous faisions des options stupides qui n’avaient pour but que de nous faire avoir des bon points à l’école. De ma main, j’effleurai ce qui était son intimité, en riant.

        Lune » Je constate ça, effectivement.


      A la suite de quoi je l’embrassai. L’alcool nous fait vraiment perdre les pédales des fois. Mais dans mon monde rien n’avait de conséquence.


    Le matin.

      J’avais eu droit de poser une fois ou deux pour des sous-vêtements, une fois j’avais même eu à poser nu, c’était des photos d’arts, nous étions six, une sorte de fantasme pour un photographe qui avait dû payer ce shooting une fortune. Pour quoi était-ce déjà ? Un gel douche ? Peu importait.

      Dans mes draps je virevoltai presque sous les cliquetis de son appareil. Il était plus désirable que jamais, la raison à cela? Il rayonnait d’une sorte de bonheur que j’aurais tout aussi bien pu trouver écœurante. A une ou deux reprise il toucha un élément du décor, poussa un drap, baissa mon boxer d’un ou deux centimètres… C’était la première fois que j’avais autant l’impression d’un véritable échange entre un mannequin et un photographe, bien sûr j’avais déjà eu d’heureuses collaborations, mais jamais aussi intenses, aussi chargées en sensualité.

      Je m’enfonçai sous le drap, pendant une seconde, disparaissant de sa vue, je n’avais jamais fait ça dans ce cadre, mais Alexander était professionnel, au pire il les garderait pour lui et s’amuserait avec, au mieux… il n’y avait pas de mieux. Je sortis de la couette et lui lançai mon boxer.

        Lune » The show must go on right ?


      Je tirai le drap fin sur mon intimité, la protégeant du regard incendiaire de l’appareil photo juge. L’idée que l’on nous voit à ce moment me fit rire. Je riais à n’en plus pouvoir, nu comme un ver, sur le dos dans mon lit, exhibé au regard, appréciateur s’il en était, d’un photographe.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMar 26 Jan - 22:30

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Je prenais des initiatives avec Lune. J'avais envie et puis ce n'est pas avec la nuit que nous avions passé ensemble que j'allais faire mon timide puisque je ne l'étais pas. Il voulait jouer, j'allais jouer avec lui. Et puis ce jeu me plaisait beaucoup. Peut-être parce que j'avais mon appareil photo entre mes mains et que je me sentais mieux ainsi. Sauf biensur lorsque j'étais saoule. Là, tout pourrait faire l'affaire pour que je me sente bien. Heureusement pour moi, je n'avais pas bu jusqu'à en devenir bourré au Roméo.

Je trouvais que je travaillais plutot bien avec le jeune Agatha. C'était étrange et jamais je n'avais ressenti ça aupravant. Mais c'était ainsi et j'adorais. Je me sentais comme transporter par le mannequin que j'avais sous mes yeux et mon objectif. C'était presque devenu un automatisme de photographier Lune alors que ça ne faisait que quelques clichés que nous travaillons ensemble. Tout ceci était vraiment étrange. Mais je ne m'en plaignais surtout quand j'avais une vue aussi magnifique devant moi. Autant en profiter au maximum et faire du bon boulot en même temps. Le plaisir et le travail peuvent être liés comme nous le montrons actuellement.

Je fixais toujours Lune, lorsque ce dernier disparut sous la couette. Il m'amusait vraiment et je me demandais quelle idée pouvait-il bien avoir derrière la tête. Je le sentais bouger. J'attendis patiement qu'il refasse surface. Ce qui ne tarda pas. Cependant, il resorti d'une manière ou plutot dans une tenue que je n'aurais imaginé. Premièrement, je vis sa tête puis le mannequin me lança son boxer. Il me toucha le torse avant de tomber sur ma cuisse. Avec un léger sourire pervers et sexy, je repris mon appareil pour prendre le jeune homme en photo alors qu'il venait de s'installer d'une manière qui m'obligeait à lui sauter dessus. Mais je me retins. Je voulais finir ce shooting improvisé car c'était mon premier nu. Je découvrais une nouvelle facette de mon métier et c'était très excitant. Lune était très excitant.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H46. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      Nous dansions avec Lune sur la piste du Roméo, une boîte de nuit que quartier Latin. Il dansait bien. ll dansait même très bien et pour cela, je pense que je devais remercier tous les shooters et autres alcools qu'il avait ingurgité ce soir. Ma main posait sur sa taille, je dansais avec plaisir. Il m'excitait beaucoup, surtout lorsqu'il déposa délicatement sa main sur mon entre-jambe en pleine danse "collé-serrée". J'adorais.

      - Je constate ça, effectivement.
      - A ton avis, pourquoi je suis venu vers toi ?

      Il m'embrassa. Je le laissais faire. C'était tellement bien que lorsqu'il eut fini, je recommançais. J'ai approché mes lèvres des siennes pour ne plus les lacher avant un long moment. Nous dansions toujours au rythme de la musique alors que nos baisers ne s'arrêtaient plus. Il était maintenant sûr et certain que la soirée avec Lune ne s'arrêterait pas à la sortie du Roméo et cela ne me déplaisait guère. Le jeune homme était très à mon gout. Je n'allais pas le lacher maintenant alors que je m'amusais comme un petit fou.

      Retour au présent ...


Je continuais de le photographier, bougeant selon mes envies et selon les positions "hot" que prenaient Lune. S'il continuait ainsi, jamais je ne pourrais montrer les photos que je prenais. Elles entreraient donc dans ma collection personnelle. Ce qui pouvait être tout aussi bien. Malgrès le fait que personne ne verrait mon travail. Mais j'avais déjà ce qu'il me fallait. En cet instant je continuais à la photographier simplement pour le plaisir de le faire et de le voir s'exhiber nu devant moi. Lune était très naturel et c'était ce que j'appréciais le plus chez les mannequins. Avec lui, j'étais comblé. Son charme rendait le tout sublime. Le jeune Agatha était vraiment fait pour être dans le mannequinat.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMar 26 Jan - 23:54

    Hier, un autre jour.
      Alexander me faisait rire, autant qu’il m’attirait peut-être. Je n’avais pas forcément senti de connexion au premier abord, de toute façon je ne sentais jamais de connexion. Mais il me plaisait, au moins physiquement. Je ne prétendais pas le connaître pour l’instant c’eût été d’une prétention affligeante. Or, malgré toutes les raisons qui auraient excusé le fait que je sois prétentieux, je n’avais jamais trouvé de plaisir à me complaire dans mes maigres qualités. L’avantage d’être beau, sans être difficile, c’était que je trouvais du plaisir à être convoité par les autres hommes. Et venant d’un garçon aussi beau que ténébreux tel qu’Alexander j’appréciai d’autant plus.

        Lune » Je ne sais pas, pour ma capacité à tomber des verres plus vite que mon ombre… A moins que ce ne soit pour mon cul, mais ça me décevrait.


      Je reprenais possession de ses lèvres, il n’y avait plus rien à dire, nous nous étions compris, ce n’était pas la peine de tergiverser, nous finirions la soirée chez l’un ou l’autre. Parce qu’on en avait envie et que nous étions jeunes, beaux, insouciants, nous faisions ça sur un coup de tête, seulement parce qu’il n’y avait pas de mal à se laisser guider par le plaisir
    .

    Back in time.
      Je n’avais jamais été ce genre de mannequin qui cherchait absolument le contrat qui le ferait devenir ultra-célèbre. Je n’étais qu’un grand enfant qui prenait son pied dans son travail. Ce matin plus encore que les autres jours. J’avais bien sûr toujours envisagé le mannequinat comme un travail susceptible de devenir à temps plein pendant quelques années, et je m’en satisfaisais. On ne m’avait jamais enseigné, l’art de poser, l’art de faire une photo glamour. J’avais bien sûr appris en regardant, par l’expérimentation face aux artistes. Mais j’avais toujours été dans mon élément avec le mannequinat. J’avais ça dans le sang, je faisais les plus belles photos en m’amusant, pas sous la contrainte.

      Je sautais sur le lit, nu comme un ver, il fallait reconnaître que si Lucjan ou Soren était entré la scène aurait été vraiment spéciale à prendre en cours. Cependant j’avais verrouillé la porte, coincé ma clé dedans. De toute façon ils ne reviendraient pas avant un moment. Je me mettais à genoux sur le matelas, appuyant les mains sur le mur, exhibant à son appareil voyeur ma nudité dorsale. Mon visage tourné de façon à ce qu’il ait mon profil, le regard perçant. J’aimais ce métier, pour cette spontanéité qui pouvait faire de merveilleux clichés.

      Je passai une main dans mes cheveux, essayant tant bien que mal de les recoiffer, présumant un peu trop de mon équilibre, que je savais d’ailleurs incertain, je me retrouvais allongé, la moitié inférieure de mon corps encore sur le lit, tandis que le torse et la tête étaient sortis du matelas. Ma main droite assurant l’équilibre entre le sol et mon corps, l’autre main couvrant à peine, histoire de, mon intimité. Je lui lançai un regard qui se voulait malveillant, puis un autre accompagné d’un éclat de rire.

        Lune » Tu en as pas marre de me voir me tortiller comme un asticot ? T’as vraiment ça dans la peau hein ?


      Je reposais mon corps entier sur le lit, me souvenant de clip de chanteuses, qui faisaient toutes plus fille-aux-mœurs-légères les unes que les autres. Alors je me mettais à genoux, comme un animal le défiant du regard, tendant un bras et faisant une imitation, entre le comique et le pitoyable, du rugissement du fauve.
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Alexander Vaughn
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMer 27 Jan - 23:52

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« La jeunesse
montre l'homme
comme le matin
montre le jour. »

John Milton

Lune était vraiment un expert pour le pause sexy. Son talent était-il inné ou alors avait-il pratiqué plusieurs fois ces séances photos avec d'autres ? Personnellement, j'étais tenté de rester figer sur la première solution. Mais j'en doutais fortement. Et puis que se soit l'une ou l'autre je m'en foutais légèrement puisque ce matin il le faisait pour moi en toute intimité. Mais la position qui me mit dans tous mes états resta celle ou Lune s'était appuyé contre le mur avec ses deux mains, son visage de profil et où ses fesses s'exposaient devant mon objectif. Il était à croquer et tellement sexy que je n'avais qu'une seule envie : lui sauter dessus pour remettre à jour nos ébats de la nuit dernière.

Après quelques clichés, le mannequin passa une main dans ses cheveux. Je m'accordais quelques instants pour visionner les photos que j'avais prise depuis le début dans la séance improvisée. C'était pas mal du tout. C'était même très bien. Franchement, si j'avais su que je faisais un si bon travail après avoir couché avec le mannequin, je n'hésiterai pas une seconde pour continuer. Evidement, je rigolais. Il ne me viendrait jamais à l'esprit de coucher pour avoir des shoots réussit. Peut-être était-ce grâce à Lune que ce shooting était réussi. Peut-être que nos deux talents réunis engendraient ce résultat qui était bien plus que parfait ? Si c'était vraiment le cas, moi, Alexander Vaughn, photographe professionnel, je n'étais pas prêt de le laisser tomber.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H46. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      - A ton avis, pourquoi je suis venu vers toi ?
      - Je ne sais pas, pour ma capacité à tomber des verres plus vite que mon ombre… A moins que ce ne soit pour mon cul, mais ça me décevrait.

      Lune m'embrassa à nouveau. Je me laissais alors porter par le charme du jeune mannequin comme si j'étais sur un petit nuage. Et bien évidement, je ne voulais pas en descendre. J'étais tellement bien, tellement joyeux que plus rien n'avait d'importance autour de moi que lui et lui seul. J'étais comme hypnotisé par ces magnifiques yeux verts qui me fixaient sans arrêt depuis nos premières paroles.

      - Et si je te disais que c'était pour les deux. Tu répondrais quoi ?

      Avec un sourire au coin des lèvres, je continuai ma danse "collé-serrée" avec Lune. Ma main était toujours au niveau de sa taille. Cependant, elle descendait de plus en plus vers son fessier qui me semblait musclé. Le jeune Agatha avait bien posé sa main sur mon intimité, j'avais donc le droit, moi aussi, de prendre encore plus de plaisir dans cette danse que je trouvais déjà très excitante. Une nouvelle musique débuta. c'était LoveGame de Lady Gaga. Autant dire que cette chanson tombait à pic et au bon moment.

      Retour au présent ...


Alors que j'avais la tête de mes pensées et que j'observais les photos de Lune, je fus bien surpris lorsque je découvris un Lune en pleine chute. Je rigolai face à spectacle. La moitié de son corps était en dehors du lit et tenait en équilibre grace à l'un de ses deux bras tandis que l'autre parti, celle qui abritait son intimité, était resté sur le lit. Je n'en pouvais plus c'était vraiment amusant de le voir dans cette position que je pris quelques photos rien que pour mon plaisir personnel et mon amusement. Il me lança un regard noir suivi, quelques secondes plus tard, d'un éclat de rire en association avec le mien.

- Tu en as pas marre de me voir me tortiller comme un asticot ? T’as vraiment ça dans la peau hein ?
- Tu veux jouer au grand fauve ? Très bien. Je déposai mon appareil photo au pied du lit. Mais sache que c'est moi qui vais gagner la partie.

Je me suis alors rué vers lui le plus rapidement possible en poussant un léger rugissement comme il venait de faire. Je lui attrapai les bras pour ensuite le retourner et le mettre sur le dos. Je me suis alors mis à califourchon sur lui, tendant ses bras que je tenais toujours au dessus de sa tête. A mon avis, il était coincé. Mais à tout moment un évènement inattendu pouvait survenir. J'étais sur mes gardes.

La scène devait être amusante à voir. Lune en tenu d'Adam était coincé par moi, simplement vétu d'un caleçon. Le jeune Agatha disait qu'il faisait froid à l'extérieur de sa couette. Mais avec tout le bordel que l'on était en train de faire, ça n'était plus le cas. Notre petit combat de fauve m'avait réchauffé et désormais j'avais chaud. J'ai alors approché mon visage de celui de Lune, voulant l'embrasser. J'avançais petit à petit et doucement, le faisant languir de ce baiser que j'étais en train d'entreprendre pour lui et avec lui.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyJeu 28 Jan - 21:47

    Ce qui se passe la nuit, reste dans la nuit.

      Il n’avait pas arrêté de se coller à moi. En temps normal j’en aurais eu marre, je lui aurais tourné le dos, serai parti. Mais il m’électrisait, dans sa façon de me posséder, comme si j’étais à lui, pour cette soirée. Je n’avais jamais ressenti ça. Même pas avec Arsène qui avait été au contraire l’amant le plus doux, le plus intelligent que je ne puisse rêver d’avoir. Il avait un beauté beaucoup plus violente que la plupart des mannequins. Son visage était entre le froid et le puissant. J’adorais ça, et son humour, ô combien corrosif, aurait suffit à ce que je lui donne mon corps.

        Lune » Je dirais que tu n’es pas le premier à me le dire. Mais généralement je les oublie au réveil, sois un bon amant et je garderai le souvenir de notre petite danse.


      Il devenait plus pressant, sa main s’égarant au niveau de la ceinture de mon boxer, allant pour descendre sur mes lobes fessiers. Je n’attendais que lui cette nuit là. Il était, et je n’avais que rarement eu des évidences telles, l’amant qu’il me fallait. Pour oublier les tracas quotidiens, les peines et autres petits aléas de la vie qui m’avaient ennuyé. D’où m’était venue une telle sûreté ? Je n’aurais pu, et su, le dire, il me semblait juste convenir, remplir, l’ensemble des critères qui font d’un homme, un amant potentiel. Je reprenais le contact avec ses lèvres, lui mordillant la lèvre inférieure, signe de possession. Je ne lui ferais pas mal avec ça, je lui signifiai juste mon envie d’aller plus rapidement. A la fois maline et messagère, ma main droite s’aventura entre nos deux corps, glissant son la ceinture de son jean.

        Lune » Et si on y allait ?


      Je me mis à rire, déposant mes lèvres sur son cou. Il aurait forcément saisi mes intentions cette fois.


    Retour vers le futur de la veille, le présent.

      Il me faisait rire, comme peu de gens me faisaient rire, il avait des répliques que j’aurais jugées dignes des séries américaines plus couramment nommées soap opéra. Parce qu’elles étaient tellement proche de ma définition du kitsch qu’elles en devenaient presque ridicules. Cependant, dans ses lèvres elles prenaient une connotation didactique et novatrice.

        Lune » Je n’attends que toi, mon mâle dominant ! Viens gagner mon parti.


      Je jouais avec les mots, c’était plutôt bon signe, signe que ma soirée d’hier n’avait plus aucun effet sur moi. J’aimais jouer avec lui, que ce soit professionnellement comme précédemment, sexuellement comme la nuit passée ou seulement m’amuser comme nous le faisions maintenant qu’il me tenait bâillonné. Dans un langage purement sexuel j’aurais été le dominé. Et là, de la hauteur de son torse, assis sur la base de mon intimité il continuait de me le prouver. J’étais coincé, sous son corps que je n’aurais pas hésité à qualifier de superbe.

        Lune » Tu remarqueras que je me laisse faire. Mais j’ai pas été sage avant ? Tu vas me punir dit ?


      Je me mis à rire, il était tellement drôle, vu de haut il avait un air chevaleresque qui tenait autant de l’intimidant que de l’excitant. Le voyant se pencher vers moi, et ce malgré la position que nous adoptions qui n’aidait en rien le rapprochement, je me mettais en garde. Il était bien du genre à me faire une blague. Lorsqu’il fut assez près de moi je m’emparai de ses lèvres, il ne fit pas preuve de résistance à croire qu’il cherchait ce baiser. Je me laissai aller à quelques soupirs, quand je retrouvai mes mains je les plaquai dans son dos pour le serrer contre moi… Avant de le retourner sous mon corps.

      J’espérais ne pas trop le décevoir, mais je rompais nos ébats, et attrapai son appareil photo. Le lui tendant dans un sourire.

        Lune » Allez monsieur le photographe, choisissez. Le mannequin pour un shooting ou le jeune homme pour un entretien privé ?


      Je m’allongeai alors à côté de lui, regardant les photos qu’il avait prise, ma tête sur son épaule. Je souriais devant certains clichés, frôlais le rougissement devant d’autres. Il avait fait des photos sublimes, artistiques malgré l’absence totale de préparation. Notre collaboration, sur tous les plans, était extrêmement valorisante.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyVen 29 Jan - 15:25

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montre le jour. »

John Milton

Son mâle dominant. J'étais donc son mâle dominant bien que la nuit dernière chacun de nous deux l'avait été au moment où il le fallait. Mais en cet instant, j'étais celui qui dominait et j'aimais ça. Pouvoir faire ce que je veux de lui, m'enchantait plus que tout. Et comme il l'avait si bien dit j'étais venu gagner son parti que je désirais et dont j'avaic encore envie. Les poses qu'il avait prise un peu plus tôt m'avais légèrement excité. Bon ok pas légèrement, il m'avait totalement excité. J'avais encore envie de Lune. Il l'avait sans doute remarqué.

Je le coincais sous mon poids. Le jeune Agatha ne pouvait se défaire de mon étreinte califourchonnante. Je cherchais alors à l'embrasser en prenant tout mon temps. Mais finalement, ce fut lui qui déposa ses lèvres sur les miennes. Je n'avais pas dû être assez rapide pour lui. C'était amusant. J'étais bien ici avec lui que jamais je n'aurais voulu que ça s'arrête. Je m'amusais, je rigolais comme jamais je ne l'avais fait avec un simple amant d'une nuit. Il fallait bien avouer que l'on ne rencontrait pas des personnes comme Lune à tous les coins de rues. Il était unique et ça je m'en rendais bien compte.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H48. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      Je prenais peu à peu possession de son corps. A chaque minute et seconde, je le déisrais encore un peu plus que précédement. J'étais comme envouté par lui, par ses yeux verts, et par son charme qui ne me laissait pas de marbre. Je lui appartiendrais toute la nuit s'il le désirait car moi je ne voulais que ça, lui appartenir sans merci pour une nuit absolument torride. Je n'envisageais pas d'autres solutions que de sortir d'ici avec Lune. Peut-être que je me faisais de faux espoirs. Mais j'en étais pas sûr. Vu comment il flirtait, draguait ou m'allumait, je pourrais fortement croire qu'il n'avait qu'une seule envie, continuer cette soirée autre part que que cette piste de danse du Roméo.

      - Je dirais que tu n’es pas le premier à me le dire. Mais généralement je les oublie au réveil, sois un bon amant et je garderai le souvenir de notre petite danse.
      - Ne t'inquiète pas. Je suis assez doué sur ce point là. Lui répondis-je, sûr de moi et de mon expérience.

      Lune m'embrassa à nouveau, mordant ma lèvre inférieur au passage. J'en étais sûr désormais. Il me désirait autant que moi. Je le voulais pour la nuit entière et apparement lui aussi. Finalement, cette petite soirée pourrait s'avérer pleine de rebondissement. Moi qui, au début, ne voulait pas venir, cela aurait été idiot de louper cette petite sortie et surtout de le louper lui avec ce beau corps sculpté et ce charme qui me plaisait beaucoup comme peu avait réussi à le faire. Et finalement, sa main s'aventura une fois sur mon entre-jambe. Apparement, il aimait ce qu'il y trouvait.

      - Et si on y allait ? Me dit-il en rigolant par la suite et en dépoasnt quelques baiser dans mon cou, zone que je savais très excitante pour moi. J'avais compris où il voulait en venir. Depuis le début j'avais compris. Mais ne dit-on pas qu'avec de la patience, les ébats sont meilleurs.
      - Suis-moi. Lui lançai-je, attrapant sa main qui se baladait sur mon intimité afin de le diriger vers la sortie, au cas où il n'aurait pas compris avec toute cette musique.

      Arrivé aux vestiaires, je pris mes affaires dont ma veste et mon sac contenant mon fidèle appareil photo que je ne quittais jamais ou presque jamais. Nous sommes alors sortis du Roméo et je l'ai embrassé. J'avais envie de lui. Je le voulais pour moi. Je ne désirais que ça depuis que j'avais posé mes yeux bleux dans les siens.

      - On va chez toi ? Y'a du monde dans mon appart.

      Retour au présent ...


Je libérais alors ces mains de mon emprise. De suite, Lune les plaqua contre mon dos pour me rapprocher de lui et il me retourna. Moi qui était sur lui auparavant, c'était maintenant à son tour de l'être. J'aimais également ce changement de situation. Je me laissais faire. Le mannequin attrapa alors mon appareil photo, le tendant vers moi avec un sourire.

- Allez monsieur le photographe, choisissez. Le mannequin pour un shooting ou le jeune homme pour un entretien privé ? Il s'allongea alors à côté de moi, regardant les photos que j'avais prise ce matin pendant que je réfléchissais à sa proposition.
- C'est un choix difficile ... Commençai-je par lui dire. Mais j'ai quand même choisi. Continuai-je alors que Lune regardait toujours les clichés que j'avais pris de lui. Je me suis alors posé face à lui pour attraper cette appareil photo. Je crois que l'on en aura pas besoin pour la suite, monsieur le mannequin.

J'ai déposé l'appareil au pied du lit pour ensuite me diriger vers Lune et l'embrasser langoureusement. Je me suis immiscé entre ces jambes, une main caressant sa cuisse et l'autre simplement déposé sur son torse musclé. Je continuais mes baisers, passant de ses lèvres à son cou et de son cou à son torse pour enfin remonter vers ses douces lèvres que je désirais tant. J'étais très excité et j'avais une folle envie de lui. Je voulais lui faire l'amour comme la nuit dernière et plus rien ne pourrait me retenir de le faire.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyDim 31 Jan - 2:37

    Quelques heures plus tôt.

      Il était doué au lit ? Voyez-vous ça, ne savait-il pas que les plus piètres amants se cachaient derrière les plus grands vaniteux ? Combien de mecs m’avaient affirmé être les meilleurs amants du monde, me laissant me débrouiller avec des cure-dents ou des gourdins, qu’ils ne savaient pas utiliser et qui gênaient nos ébats ? Tous les hommes sont vaniteux par essence, c’était ce que j’avais déduit de mon expérience sexuelle. Aussi quand il m’affirma être un amant très doué, je ris, je ne remettais pas en cause, non il avait tout de l’homme expérimenté, le travail, le physique et le charisme. Mais cette affirmation, une fois légèrement ivre, faisait remonter toutes celles des autres gars me faisant la même réflexion. Je n’avais jamais remis en doute la façon de baiser d’un homme. J’attendais d’avoir essayé pour juger, si j’étais satisfait ou remboursé. Rarement remboursé bien que pas toujours satisfait néanmoins.

        Lune » Je te crois, mon beau, j’attends que tu me le prouves maintenant.


      Alors que je touchais du doigt son intimité, toujours à travers la muraille de tissus douce, à la fois dernier rempart et simple voile de défense, qu’était son boxer. Je ne voulais pas l’émoustiller trop, trop tôt avais-je jugé. Je lui réservais bien plus que ça lorsque nous aurions franchi le pas de la porte de l’appart qui nous accueillerait, le mien supposai-je puisqu’il était vide ce soir. Autant le consacrer à nos ébats. Lorsqu’il m’attrapa par la main, l’ôtant au passage de son intimité, il m’intima presque l’ordre de le suivre, ce que je fis sans rechigner. Frappant au passage une main qui m’avait tâté une fesse, le fait que je lui aie roulé des galoches depuis dix minutes et qu’on parte en se tenant par la main ne semblait-il pas signifier « je suis pris pour la soirée » ?

        Lune » Oui allons chez moi, on sera seuls, tranquilles pour nous amuser.


      Je l’embrassai alors que je récupérais mon manteau. L’air dans la rue était froid aussi je me collais à lui en attendant le taxi. C’était un luxe que je nous offrais. Nous restâmes quelques minutes debout, l’un contre l’autre, entre réconfort chaleureux et tendres baisers. Le désir n’avait pas le temps de retomber. J’adorai cette sensation, l’empressement d’arracher nos vêtements mêlée au bonheur actuel d’être pelotonné contre son corps, chaud et tendre.


    Quelques heures plus tard.

      Il avait gagné la couche depuis quelques minutes et j’aurais presque pu penser me sentir comblé. A cet instant là rien ne manquait à mon bonheur, si je me voilais la face. Car aucune euphorie n’est semblable à celle que procure l’amour. Le sentiment d’être aimé et presque aussi intense que celui de se sentir soi-même amoureux. J’avais connu ça quelques mois auparavant, mais sorti blessé de cette relation, refuser d’aimer ? Non je n’en étais pas arrivé à cet extrême, je n’avais pris aucune décision, cependant je n’éprouvais aucunement l’envie d’être en couple, une relation stable, affectivement forte, émotionnellement compliquée. La simplicité des coucheries d’un soir m’allait bien pour l’instant. Et même si Alexander me comblait sur le plan physique, il n’était pas Arsène, je lui devais de le reconnaître. J’aurais pu envisager une relation sérieuse avec Alexander, hélas, le souvenir de mon ancien partenaire était trop fort et l’envie de m’engager trop faible.

        Lune » Difficile… Tu m’en diras tant.


      Pendant qu’il semblait hésiter, je me demandais un peu s’il faisait semblant où s’il pesait vraiment le pour et le contre, je me frottai lascivement à lui, une de mes mains lâchant l’appareil pour courir de son visage à son torse s’arrêtant un instant sur ses lèvres, que j’avais tant embrassées. Il avait choisi, très bien, faire semblant de l’ignorer, tester ses réactions, prêcher le faux pour savoir le vrai. J’attendais avec une certaine impatience sa réponse. Quand il se mit en face de moi et me retira son objet de travail je sus qu’il avait choisi le sexe au travail.

      Dans son empressement il prit possession de mes lèvres avant que je ne puisse parler, mais ce baiser était tellement emprunt de désir, un désir débordant de puissance, que j’oubliais totalement ce que je voulais lui dire. J’étais sous lui, totalement à sa merci. J’aurais facilement dit que c’était ma position préférée, j’aimais être dirigé par lui comme lors d’un shooting, mon mannequinat et mon professionnalismes avaient développé l’amant que j’étais. Je poussai un soupir sur la violence de ses baisers, naviguant de mes lèvres à ma nuque, s’enfonçant dans mon torse, quant à ses caresses, frôlant mon entrejambe elles énervaient ma virilité. Je répondais à ses baisers, mes mains probablement plus empressées, s’enfoncèrent sous le caleçon qu’il portait, s’arrêtant sur son postérieur, que j’avais eu le temps d’apprécier la veille. Je soupirai d’aise, nos baisers étaient fougueux et absolument pas maîtrisés. Quand soudain, je ne sus quel saint me poussa à ça, j’arrêtai.

        Lune » J’ai une question… Importante… Arrête Alex… (rire) Chut !


      Il m’embrassait, faisant comme s’il ne m’entendait pas, chose à la fois irritante et comique.

        Lune » Sois sérieux deux secondes. Je sais que c’est pas ce qu’on avait décidé. Mais… Je me demandais si… tu penses qu’on pourrait se revoir, recoucher ensemble je veux dire ? Je dois t’avouer qu’il y a quelques temps que je n’ai pas eu un aussi bon moment, physiquement, avec un gars et ta personnalité me divertit… Alors, je me disais, si tu es libre et moi aussi, pourquoi ne pas nous voir de façon régulière pour nous envoyer en l’air ?! Pas de sentiments, pas de relation monogame. Chacun fait ce qu’il veut. Comme disent les américains, une amitié… améliorée.


      Je le regardai, un peu honteux, le rouge me montant aux joues ce que je détestai. Il pourrait ainsi voir mon trouble, et ça, ce n’était pas admissible.
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Alexander Vaughn
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyDim 31 Jan - 23:13

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Je l'embrassais encore et encore comme si mes lèvres ne trouvaient leur bonheur que sur celle de Lune. Placer entre les jambes du mannequin, je le caressais, désirant l'exciter à nouveau. J'étais bien ici contre lui alors que le jeune Agatha avait déjà enfouit sa main sous mon caleçon. Il m'excitait à nouveau ou plutot comme toujours. Mes baisers devenaient plus vigoureux, plus passionnels. Lorsque soudain il mit fin à nos ébats matinaux.

- J’ai une question… Importante… Arrête Alex… (rire) Chut !

Je lui aurais bien dit un "tais-toi et savoure" mais à la place, j'ai continué à l'embrasser. J'avais envie de lui. Je voulais parcourir son corps musclé tout entier comme la nuit dernière. Je n'en avais pas fini avec Lune et j'espèrais que lui aussi n'en avait pas fini avec moi. Apparement j'avais tout faux puisqu'il me parlait et je ne voulais pas discuter en cet instant. N'ayant pas d'autre choix, j'ai arrêté mes baisers pour l'écouter.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 23H48. Soirée de la Caranston Models Agency, Le Roméo, Quartier Latin, Paris, France.

      - Oui allons chez moi, on sera seuls, tranquilles pour nous amuser.

      Alors que nous attendions tous les deux dans la rue. Je laissais Lune se serrer contre moi. Je me suis même permis de passer un bras derrière lui, le rapprochant encore plus. Ca avait été instinctif. J'étais bien avec lui malgrès le peu de temps que nous avions passé ensemble. Le jeune Agatha serait probablement l'un des meilleurs amants que j'eus de toute ma vie car jamais, ou alors seulement une fois, je n'avais été aussi proche de quelqu'un aussi rapidement. Jamais je n'avais eut une telle connexion avec un simple regard. C'était comme miraculeux. Le taxi arriva enfin. D'un geste sûr et serein, j'ouvris la porte pour laisser passer l'homme qui m'invitait chez lui. Après quoi, je montais à mon tour dans la voiture.

      A peine, Lune eut le temps d'indiquer sa destination que je me précipitais sur ses lèvres, passant en même temps une main derrière sa nuque. Nos langues s'entremêlèrent, la mienne jouant avec la sienne. Pendant ce temps mon autre mein se dirigea vers le fruit de mon excitation. Je me foutais complètement du conducteur et de son opinion. Lune était à moi pour ce soir et je n'allais pas gacher quelques minutes de bonheurs pour une simple bonne conduite en présence d'un autre. J'avais trop envie de lui. je ne pouvais plus me retenir maintenant que nous avions quitté Le Roméo. J'allais être à lui autant qu'il serait à moi et rien qu'à cette pensée, je ne pouvais me détacher du jeune mannequin.

      Finalement, le taxi s'arrêta. Je sortis en premier alors que je tenais encore une fois la porte à Lune. J'étais gallant, n'est-ce pas ? Je repris alors la position que nous avions avant de monter dans le véhicule. J'ai donc passé mon bras derrière son dos, le rapprochant de moi. Je me suis alors laissé diriger vers l'entrée de l'immeuble du jeune Agatha. J'étais impatient de me retrouver seul avec lui et de pouvoir enfin laisser libre court à mon excitation et à mon avis de son magnifique corps.

      Retour au présent ...


- Sois sérieux deux secondes. Je sais que c’est pas ce qu’on avait décidé. Mais… Je me demandais si… tu penses qu’on pourrait se revoir, recoucher ensemble je veux dire ? Je dois t’avouer qu’il y a quelques temps que je n’ai pas eu un aussi bon moment, physiquement, avec un gars et ta personnalité me divertit… Alors, je me disais, si tu es libre et moi aussi, pourquoi ne pas nous voir de façon régulière pour nous envoyer en l’air ?! Pas de sentiments, pas de relation monogame. Chacun fait ce qu’il veut. Comme disent les américains, une amitié… améliorée. Il rougissait et ça m'amusait.
- Tu rougis ? Lui dis-je en déposant mes doigts fins sur sa joue. Se revoir ... Si tu veux car j'ai vraiment pris mon pied avec toi, Lune. Et si on fait comme tu viens de dire, je pense que ça continuera. Je l'embrassais langoureusement. Alors comme ça je te divertis ?Sache que le divertissement que j'ai prévu pour maintenant risque de te faire plaisir.

Je me suis alors retourné afin d'attraper la couette qui était derrière moi pour la rabattre sur nos deux corps. Je l'ai encore embrassé, tout en lui donnant du plaisir. J'avais une plus grosse envie de lui maintenant que je savais que cette nuit ne serait pas la dernière et j'en étais ravi car physiquement, je n'avais pas été comblé ainsi depuis bien longtemps. Peut-être y avait-il une alchimie entre nous deux ? Si c'était bel et bien le cas, je ne devais pas lacher Lune que se soit professionnellement ou même sentimentalement. Mais pour le moment cette amitié améliorée m'allait à la perfection. Je me suis alors approché de lui et de son visage.

- J'ai envie de toi ... Lui chuchotai-je sensuellement dans le creux de son oreille.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyLun 1 Fév - 11:47

    Je ne l’aurais pas parié au premier coup d’œil, il n’avait pas forcément une tête à l’être, mais je commençais à découvrir que dernière le garçon drôle, au corps à vous faire saliver d’envie, se cacher un obsédé sexuel. Bien sûr, même dans mon esprit cette affirmation sonnait comme une blague, mais il était si prompt à remettre ça que j’en arrivais à me poser des questions. Depuis quand ne l’avait-il pas fait pour être autant en manque ? Le deuxième question, était peut-être un peu plus vaniteuse, il me fallait penser qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pas rencontré un aussi bon amant que moi. Voilà qui me faisait une certitude, si la seconde solution était la bonne évidemment, celle de revoir Alexander de façon régulière. Mais avec les gens de ce milieu je m’attendais à tout, au meilleur comme au pire, mon expérience m’avait surtout appris à me méfier du pire. Même si Alexander n’était pas vraiment le prototype du garçon manipulateur qui mentait à tout va pour coucher avec un autre. Premièrement parce qu’il semblait être bien trop gentil et intelligent pour ça, deuxièmement parce qu’il n’avait absolument pas besoin de mentir pour se trouver des amants.

    Se moquait-il de moi, quand il remarquait que je rougissais ? Sa question, de pure rhétorique cela me semblait une évidence, me le prouvait bien. Je ne pouvais décemment pas le laisser s’amuser de ma gêne passagère, si ? Après tout je n’étais pas la personne la plus gênée qu’il soit, il me suffisait de piocher à tout hasard dans mes amis, pour voir que Lewis était un gêné chronique là où je ne l’étais absolument pas. Je n’étais pas quelqu’un de fier, mais je m’amusais à le paraître. Et avec Alexander je savais que je pouvais m’amuser de tout.

      Lune » Arrête ! C’est pas drôle hein ! Et puis, ça arrive à tout le monde de rougir. C’est… C’est parce que j’ai chaud.


    La suite était plus prolixe. Il avançait ce que je voulais, m’annonçant que je le reverrais avec un certaine sûreté. Disant clairement que la seconde option précédemment énoncée était juste. Quoiqu’il ne nia pas le fait d’avoir était abstinent un long moment… Et si le fait qu’il me considérât comme un excellent amant, à l’instar de mes autres conquêtes, venait aussi et avant tout du fait qu’il n’avait pas eu de relations intimes depuis un moment ?

      Lune » J’espère que mon grand esprit et mon talent inné pour les poses lascives y sont au moins pour autant que mon don naturel à te donner des orgasmes… retentissants ? Rien qu’à les entendre, je pensais t’avoir comblé pour la semaine !


    Il tentait déjà de reprendre nos ébats là où nous les avions arrêtés la veille, après le deuxième, ou la troisième fois, je ne savais plus exactement, trop ivre de son corps, plus ivre de nos ébats que de l’alcool ingurgité. Même si j’étais du genre à aimer distiller mes amours dans le temps, lui semblait terriblement empressé de remettre sur le tapis, sur le drap actuellement, nos parties, plutôt torrides de jambes en l’air. Avoir envie de moi ? Je ne m’en serais jamais doué, ses actes confirmaient bel et bien tout ce qu’il avançait.

      Lune » Bon, maintenant que je sais que je n’ai plus à avoir peur de ne plus jamais profiter de toi et de tes charmes. Je peux me permettre de mettre fin à ceux qui sont sur le point de commencer. Petit-déjeuner. Au lit s’il vous plaît, je tiens au standing de mon appart, cinq étoiles.


    Je me levai, nu encore de notre shooting passé, l’interrogeant du regard, nu ou en sous-vêtement ? Beaucoup d’hommes, et je supposai de femmes, trouvaient plus sexy la tenue légère à la nudité. J’enfilai donc mon boxer, qui tenait plus du slip que du boxer à y bien réfléchir, Calvin Klein, que j’avais jeté à sa figure vingt minutes plus tôt. Je préparai rapidement un plateau, biscuits au chocolat, fraises, café. Et l’apportai au lit.

      ]Lune » Le petit déjeuner de mon amant est servi, j’espère que le service par le mannequin ne dérange pas Monsieur.


    Je déposai un baiser papillon sur ses lèvres et déposai mon fessier sur le lit.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyLun 1 Fév - 20:35

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Je le voulais encore pour moi et en moi. Lune me faisait beaucoup d'effets. Je pouvais être à sa merci s'il le désirait. Et maintenant que nous avions décidé de nous revoir régulirement, je savais que la nuit que nous avions passé ensemble n'était qu'n début à toutes celles que j'allais passé à ses côtés. Une telle relation était pour le moment l'idéal pour moi et jamais je n'aurais pu refuser cette idée. Je prenais trop mon pied avec cet homme.

- J’espère que mon grand esprit et mon talent inné pour les poses lascives y sont au moins pour autant que mon don naturel à te donner des orgasmes… retentissants ? Rien qu’à les entendre, je pensais t’avoir comblé pour la semaine !
- Tes poses lascives comme tu le dis, sont les antécédants de ce que tu peux sentir ici. Lui répondis-je en accompagnant le main de Lune sur mon entre-jambe. Oui j'étais excité et bien plus encore. Je ne voulais que lui et tout de suite.

Cela ne remontait pas à des mois quand j'avais couché avec un autre. Mais cela faisait déjà plus de quatre semaines. A la fin, ça devenait pénible. Je m'excitais pour rien. La preuve avec Lune et ses magnifiques yeux verts qui m'avaient transporté dès que mon regard se posa sur lui. Il m'en avait fallu peu alors qu'en temps normal, je n'étais pas vraiment du genre à aller vers les hommes pour flirter. Mais la nuit dernière, je n'avais pu me retenir.

      ►► FLASHBACK. Janvier 2010. 00H09. Studio de Lune P. Agatha, Le Marais, Paris, France.

      J'ai laissé Lune ouvrir la porte de l'immeuble et je l'a suivi pendant que nous montions les escaliers. J'avais une magnifique vue sur son fessier et je dois bien avouer que mes yeux bleus avaient beaucoup de mal à s'en détacher. C'est pourquoi, je fus légèrement déçu lorsque nous sommes enfin arrivés à l'étage de son appartement. Je me suis alors collé à lui, n'attendant plus que le moment où sa porte d'entrée serait enfin ouverte. Ce qui ne tarda pas. Je fus à peine entré et j'eus à peine laissé le temps au jeune Agatha de refermer derrière lui que je lui sautais déjà dessus pour l'embrasser fougueusement, tout en enlevant d'un geste rapide ma veste. Je me retrouvais alors dans un tee-shirt (celui que je portais au Roméo) qui moulait mes biceps. Peu de temps après, je retirais également le blouson de Lune afin que nous soyons tous deux pareillement vêtu. Tout en continuant nos baisers, le mannequin nous dirigea ou plutot me dirigea vers sa chambre alors que mes mains s'attaquaient déjà à sa ceinture et aux boutons de son jean. Je n'avais qu'une seule envie : l'avoir pour moi seul cette nuit. Ainsi, dès que je fus sur son lit, je ne pus m'empêcher de lui retirer tous ses vêtements. Il fit la même chose des miens. Désormais nus tous les deux, nous avons pu laisser notre excitation et notre désir l'un pour l'autre prendre le dessus pour passer une nuit plus que torride ensemble. Chacun finit par prendre possession du corps de l'autre pour des ébats encore plus passionnels et fougueux. Puis finalement après, quelques heures à faire l'amour, j'ai finis par m'endormir, Lune dans mes bras. Nous avions bien mérité un bon sommeil réparateur après le deux ou trois fois que nous avions remis ça.

      Retour au présent ...


D'un seul coup, alors que je donnais du plaisir à Lune, ce dernier interrompit nos ébats. Il me parlait. Je l'ai donc regardé, premièrement surpris par cet arrêt soudain, puis finalement je me suis laissais transporter par sa voix.

- Bon, maintenant que je sais que je n’ai plus à avoir peur de ne plus jamais profiter de toi et de tes charmes. Je peux me permettre de mettre fin à ceux qui sont sur le point de commencer. Petit-déjeuner. Au lit s’il vous plaît, je tiens au standing de mon appart, cinq étoiles.

Le jeune Agatha se leva nu. Bien entendu, je le regardais. Je n'allais pas laissé passer ma chance de le voir en tenue d'Adam. Il enfila ensuite un sous-vêtement Kalvin Klein. J'appréciai également cette vue. Puis lorsqu'il partit, je me suis laissé tombé sur le lit, toujours en caleçon. J'avais chaud. J'ai retiré la couette afin qu'elle m'arrive au bas du dos. Je n'avais plus qu'à attendre mon service cinq étoiles pour le petit déjeuner servi au lit.

- Le petit déjeuner de mon amant est servi, j’espère que le service par le mannequin ne dérange pas Monsieur.
- Merci. Lui dis-je avec un sourire.

Lune m'embrassa avant de venir s'asseoir à mes côtés. Je ne cessais de l'observer depuis son retour. En même temps, il m'avait interrompu dans ce que j'avais prévu pour la suite. Certes, j'étais déçu. Mais le petit déjeuner au lit et le fait de savoir que cette nuit ne serait pas la dernière enlevait cette déception aussi vite qu'elle était apparu. J'ai donc commencé par attraper le café. J'avais besoin de ma dose quotidienne matinale pour pouvoir partir sur un bon pied bien que je pense qu'aujourd'hui je n'en aurais pas eut besoin. Je me suis finalement porté sur les fraises, mon fruit préféré. J'en a pris une que j'avalai aussi rapidement. Puis une deuxième que j'ai alors porté aux lèvres de Lune avant de l'embrasser pour en récupérer la moitié. Ce jeu était stupide. Mais c'était tellement agréable que je ne pus me retenir.


Dernière édition par Alexander Vaughn le Mar 2 Fév - 1:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMar 2 Fév - 1:16

    Alexander avait quelque chose que j’aurais facilement pu trouver dérangeant, ce côté sans gêne qui me plaisait très rarement, en dehors de chez moi. Car j’étais de ces gens, très paradoxaux, qui trouvaient leurs traits de caractère parfaitement appréciables sur eux tout en ne les aimant pas chez les autres. Je n’avais jamais prétendu être une personne logique, et heureusement d’ailleurs car, bipolaire comme je l’étais, j’aurais trouvé le moyen dans cette phrase, somme toute ridicule, de faire le plus gros contre sens de ma longue expérience. Mais chez Alexander, cette dose d’exhibitionnisme, même si, après s’être promis de se revoir, avoir couché ensembles, on ne pouvait plus parler d’exhibitionnisme, ne me dérangeait pas au contraire, elle provoquait en moi des envies plutôt intéressantes.

    Prenant ma main et la posant sur son caleçon, dont j’aurais volontiers admiré la qualité de l’imprimé, comme celle du tissus d’ailleurs, si je n’avais pas ressenti ce que l’on appelait une érection, et je pouvais certifier après une nuit, que ses érections étaient tout ce que l’on attendait d’un bon amant. Je me devais de résister, idiot comme je l’étais, j’aurais été capable d’oublier mes résolutions nouvelles pour me jeter sur son caleçon, désireux de soulager la crampe qui sévissait sur le sexe de mon photographe. Je devais me calmer, ne pas commencer à malaxer, à saliver. Je devais lui faire comprendre que je n’étais pas intéressé pour le moment, mais comment ? Il n’étais pas stupide et la fougue que j’avais mis hier à lui faire du bien n’était pas un souvenir qu’il était prêt d’oublier.

    Quand j’eus servi le petit déjeuner, il opta pour les fraises. Le seul choix du plateau qui avait une connotation érotique, il n’était pas sans le savoir j’en étais sûr. Il en mangea une, sembla l’apprécier et m’en donna une, avant de venir manger l’autre moitié encore collée à mes lèvres. Kitsch. Kitschissime même. On ne voyait ça que dans les séries américaines qualifiées de soap. C’était pour ça que je n’avais jamais essayé, mais, maintenant que j’avais goûté je me demandais si c’était parce qu’il était d’une sensualité débordante ou si c’était la fraise qui rendait ce moment si exquis. Je soupirai d’aise alors que j’avalais la fraise.

      Lune » Tu sais comment me donner des envies toi… Laisse moi essayer !


    Je prenais un biscuit au chocolat dans ma main et le brisai sur son torse, les miettes se dispersèrent et tombèrent en des points divers et variés. Je me penchai, déposant ma langue à la base de son coup où une conglomération de miettes s’était formée. Déposant un baiser sur son épiderme tout en avalant les miettes. Je répétai l’action sur chacun de ses pectoraux, jouant plus que nécessaire avec ses tétons.

      Lune » Oh… Je crois que la fraise veut jouer aussi…


    Je prenais une fraise et l’aplatissais contre sa ceinture abdominale, de mes doigts j’étalais la matière fruitée sur tout son bas ventre. Puis, amusé, je me mettais à déposer des baisers sur son ventre, léchant les endroits où le fruit avait laissé du jus rougeâtre. Pris d’une envie soudaine je l’attrapais par la main et le tirai dans la douche.

      Lune » Tu t’es tout sali, il faut qu’on te nettoie tu trouves pas ?


    Je disais ça avec cet air qu’ont les enfants innocents. Je m’agenouillai et baissai son caleçon, enlevant rapidement le mien et l’entraînant sous la douche, eau ouverte. Le contact avec l’eau froide me surprit, par réflexe je me blottissais contre lui, passant ma jambe autour de sa taille. Son érection frottant contre mon intimité qui prenait déjà des airs plus bandés. Je l’embrassai avec une certaine fougue, un empressement qui était totalement mien. Ma main qui ne s’appuyait pas contre une des parois de la douche en verre troublé, laissant un minimum d’intimité à mes colocataires et à moi-même quand nous étions ensemble, descendit vers nos deux virilités, les saisissant ensemble.

      Lune » Je dois me confesser. J’ai aussi envie de toi Lex.


    A ces mots je plantai mon regard dans le sien, submergé par la violence de ses traits, la profondeur de son regard.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyMer 3 Fév - 0:21

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Une fraise pour mon plaisir et une autre pour un plaisir partagé. C'était bien la première fois que je me levais et que j'avais mon fruit préféré à ma portée. Avec mes anciens amants et autres petits-amis, je n'avais jamais eut le droit à ce privilège bien que Lune ne connaissait pas mes gouts à ce sujet. De toute manière personne ne connaissait mes goûts. Je n'avais jamais été assez proche pour me dévoiler un peu plus que d'habitude. Sans s'en rendre compte et sans le faire exprès, le jeune Agatha me comblait dans un bonheur matinal.

- Tu sais comment me donner des envies toi… Laisse moi essayer !Je l'ai laissé faire tout en le regardant prendre ce biscuit qu'il emmietta sur mon torse avant d'embrasser cette partie de mon corps. Oh… Je crois que la fraise veut jouer aussi…
- Je ne peux contredire une fraise. Rétorquai-je avec un sourire au coin des lèvres.

Je me suis encore laissé faire pour la deuxième fois. Lune prenait les initiatives et je dois bien avouer que ce qu'il me faisait été plaisant. Le sentir déposer ses baiser son mon bas ventre. C'était agréable. C'était très agréable. Il était doué bien plus que je ne l'aurais espéré. il était parfait dans ces actes et ces gestes. S'il n'avait pas envie de moi, pourquoi jouait-il ainsi avec notre peti-déjeuner, mon torse et bas ventre ainsi que ses lèvres pour ses doux baisers ? Finalement, alors qu'il avait fini de déposer ces baisers sur mon corps, il me tira vers la douche.

- Tu t’es tout sali, il faut qu’on te nettoie tu trouves pas ?

Sa réflection m'amusa et comme depuis le début du petit déjeuner, je me suis laissé faire comme un enfant. Derechef, il me retira mon caleçon en s'agenouilla devant moi, continautn avec le sien. Cette fois-ci, il n'était plus le seul à être nu devant l'autre. Je l'accompagnais dans cette nudité pour me retrouver contre lui ou plutot lui contre moi dans cette douche. Je ne pouvais dire non. Cetet proximité était tellement excitante que je ne pus résister plus longtemps. En sentant son corps contre le mien, sa jambe autour de ma taille et mon sexe contre le sien, j'eus une réaction typiquement masculine. Lune m'embrassa. Je lui rendis directement son baiser dans la même fougue que la sienne. Je compris quelques secondes plus tard qu'il prenait encore les choses en main et plus précisément ma "chose" ainsi que la sienne.

- Je dois me confesser. J’ai aussi envie de toi Lex. Son regard me transperça. Il était beau.
- Chuuuutttt ... Lui dis-je sensuellement en déposant mon index sur ces lèvres dont j'avais terriblement envie. Ne dis plus un mot et savoure ... Continuai-je alors que ma main descendait délicatement vers la jambe de Lune qui m'entourait la taille. Je lui caressais sa cuisse alors que mon autre main se baladait tranquillement le long de sa colonne vertébrale, descendant vers ses fesses afin de préparer nos ébats futurs, pour s'imisser par la suite entre nos deux corps afin que se soit enfin mon tour de lui donner du plaisir et qu'il profite de ce qu'il avait en face de lui.Je me suis alors mis à accélerer le mouvement, provoquant des respirations plus fortes pour mon cas. Mes lèvres se déposèrent sur la bouche de Lune alors que je continuais notre plaisir commun.

C'était désormais à mon tour de reprendre les rennes. J'ai retourné le jeune Agatha contre la paroi de la douche pour m'approcher de lui et faire que nos deux corps ne fassent plus qu'un en cette matinée ensoleillée. Après une minute d'adaptation, nos ébats de la nuit passée reprenaient à nouveau vie. Déposant une mains sur ses fesses et l'autre sur son bas ventre, je prenais un plaisir fou avec Lune comme jamais je ne l'avais eut. Ma respiration qui s'accélérait prouvait à quel point je prenais mon pied.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyJeu 4 Fév - 1:11

    Je l’avais directement amené sous la douche, je me disais que nos ébats matinaux seraient d’autant plus revigorants qu’ils auraient lieu sous l’eau fraîche de la douche tant sensuelle que sexuelle que nous prenions. Il avait été très « correct » pendant la nuit, étant plus du genre à prendre soin de son amant qu’à le brusquer. Point n’en fallait plus pour me satisfaire. Cependant en pressentant déjà bien à l’avance ses intentions je fus saisi, un instant, de panique. Allait-il vraiment y aller comme ça ?

    Je réalisai soudain l’ironie de la situation, nous n’avions pas mis de quatrième round à notre nuit parce que nous n’avions plus de préservatifs. Et là, qu’allions-nous faire, nous jeunes insolents, défiant la nature et la maladie ? Nous allions avoir une relation sexuelle non protégée avec une personne dont nous ne connaissions pas le passé. Devais-je l’arrêter, lui dire que c’était une folie ? J’aurais pu, vraiment j’aurais pu. Mais il avait quelque chose de rassurant, comme une aura apaisante et qui me mettait en confiance. C’était de ça dont j’aurais dû me méfier. Mais bon. Je ne -protestais que dans un gémissement, plus proche du témoignage d’excitation que du refus d’être pénétré sans protection.

    Avec force il me retourna contre la paroi de la douche. Était-ce de la force, de la violence ? J’aurais été incapable de le définir, il semblait tellement déterminé que je me serai laissé embarquer dans n’importe quoi à cet instant. D’ailleurs n’importe quoi n’était-ce pas ce que nous faisions à ce moment là ? J’arrêtai de réfléchir autant, le laissant faire. J’appréciais qu’il prît les choses en main. J’étais un de ces garçons qui dominaient sans problèmes mais qui préféraient être celui qu’on dominait, lors de la pénétration à proprement parler.

    Il fit ça avec tout le tact du monde, se glissant en moi comme si mon corps n’avait attendu que ça. Je ne me souvenais que peu d’un moment aussi agréable passé avec un amant. Il commença à bouger en moi, déclenchant par là mes soupirs, me frustrant quand il n’allait pas assez fort, assez loin ou assez vite. Je n’étais pas un amant exigeant mais il me comblait avec une facilité tellement apparente que j’en attendais plus. Sa respiration dans mon cou s’accélérait. Je sentais ses mouvements se faire plus rapides, vifs. Je me sentais au bord d’une extase différente de l’orgasme. L’extase qui découlait de celle de l’autre.

    Lorsque nous eûmes fini notre affaire j’ouvrais la douche laissant la poire cracher son eau tiède sur nos corps, je me lovais contre lui. Ma tête dans le creux de sa nuque. Je respirais entre sa peau et l’eau. M’enivrant de l’odeur fauve de son corps masculin.

      Lune » Je pourrais très vite m’habituer à ça tu sais. Cependant, le problème c’est que mon emploi du temps n’est pas à rallonge. Alors je ne sais pas où tu vas, mais je vais devoir aller à l’agence.


    Je sortais de la douche, nu comme un ver, l’attirant avec moi. J’avais encore une trentaine de minutes avant de prendre mon bus. Nous sortions de la douche et je l’amenai dans la pièce commune où le lit était encore défait. Je l’attirai à moi et nous allongeai sur le lit. L’embrassant encore. Je ne remettrais pas ça. Mais encore cinq petites minutes de douceurs ne seraient pas de refus.
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MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyJeu 4 Fév - 22:39

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Dans mon élan soudain, je n'avais pas pensé au fait d'avoir un rapport protégé ou non. Lune m'avait excité avec ses poses sensuelles et sexys, ses baisers que je commençais à adorer et ses caresses qui me donnaient des frissons chaque que ses doigts fins me touchaient. Certes, il n'y avait plus de préservatifs - à qui la faute ? Je me le demande bien ? - mais personnellement je savais que j'étais clean, que je n'avais rien à avouer avant de commencer. En ce qui concernait le jeune Agatha, je le voyais comme moi, faisant toujours attention. Par conséquent, aucun problème ne pouvait survenir normalement. Sauf si biensur j'étais totalement à l'opposé et que le mannequin ne m'avait rien dit. Si ça avait été réellement le cas, je pense qu'il m'aurait arrêté et qu'il ne m'auait jamais proposer de devenir plus qu'une simple histoire d'une soir, une amitié améliorée comme il l'avait dit un peu plus tôt dans la matinée.

J'ai donc pris possession de son corps, collant mon torse contre son dos pour que nos mouvements soient parfaitement harmonieux et coordonnés. Je déposai en même temps quelques baisers au niveau de sa nuque et sur son dos. Ma respiration s'accélérait lorsque Lune et moi étions en total symbiose. Des gémissements sortirent de ma bouche alors que j'accélérai la cadence de nos ébats pour un plaisir encore plus intense. J'ai alors tourné le visage de Lune dans ma direction pour pouvoir ainsi l'embrasser pendant que je lui faisais l'amour avec passion. J'espèrais vraiment qu'il appréciait ou plus exactement qu'il aimait ce que je lui procurais en cet instant. D'après ce que je pouvais constater, en déposant ma main sur son bas ventre et en ouvrant grand mes oreilles, le jeune Agatha était aux anges.

Alors que nous avions enfin accompli tous nos désirs et que nous étions tous les deux comblés par ce qui venait de se terminer. Je me suis reculé de lui, le laissant seul maître de la douche. Lorsque je sentis l'eau sur ma peau, j'aus à peine le temps de frissoner que Lune se rapprocha, me collant et déposant son visage contre moi. Sa respiration touchait mon cou, je ne pus m'empêcher de l'enlacer, croisant mes mains dans son dos, juste au-dessus de ses fesses, pour finir par placer ces mêmes mains sur ses hanches quelques minutes plus tard.

- Je pourrais très vite m’habituer à ça tu sais. Cependant, le problème c’est que mon emploi du temps n’est pas à rallonge. Alors je ne sais pas où tu vas, mais je vais devoir aller à l’agence.
- Personnellement, j'ai du boulot que je n'aurais pas imaginé avant ce matin ... Je rigolai, pensant au shooting improvisé avec Lune. Et je pourrais aussi m'habituer à tout ça rapidement. Une main de mes mains arriva jusqu'à la joue de Lune et elle finit par attirer son visage vers le mien et par conséquent ses lèvres vers les miennes.

Restant sous l'eau un moment alors que le jeune Agatha était en train de sortir, il m'attira à lui. Je me laissais faire. Je voulais voir ce qu'il voulait avoir de pouvoir oser dire quelque chose. Je le regardais me mener à son lit. Je souriais bêtement. Il nous allongea sur la couette toujours défaite et m'embrassa. En réponse à ce baiser, je me suis amusé à effleuré son torse avec mes doigts alors que mes yeux bleus fixaient toujours ceux de Lune. Nous étions nu tous les deux et je dois bien avouer qu'en ce moment cette tenue m'allait parfaitement. Je me suis posé à côté du jeune mannequin, mon visage tourné dans sa direction.

- Je pourrais vraiment m'habituer à tous ces plaisirs avec toi, Lune. Lui dis-je avec une douceur incomparable.
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Matinée Ensoleillée || LUNE Vide
MessageSujet: Re: Matinée Ensoleillée || LUNE Matinée Ensoleillée || LUNE EmptyDim 7 Fév - 17:11

    Je me reprenais à penser au shooting improvisé que nous avions fait ce matin. Je mourrais d’envie de prendre son appareil et de supprimer la totalité du contenu. Je n’avais pas été coiffé, maquillé, préparé. Je supposais que les photos, une fois tirée sur papier seraient totalement immondes. Mais je ne pouvais rien y faire et les supprimer aurait probablement été semblable à mettre fin à toute relation avec Alexander. Parce que j’avais bien compris, il me l’avait répété un certain nombre de fois, qu’il avait pris son pied, mais Alexander, à l’instar de moi, était une personne très professionnelle. Lorsqu’il photographiait quelqu’un il ne détruisait pas son travail sans raison. Je me disais alors qu’il me laisserait voir les photos et en sélectionner une ou deux à mettre dans mon book. Après tout les agences étaient très friandes des poses lascives et des photos de nus. On décrochait plus facilement un contrat pour une ligne de sous-vêtements, ou encore pour des tenues sexy lorsqu’on avait dans son book des photos qui tendaient à prouver que nous étions capable de nudité devant l’objectif.

      Lune » Je ne vois pas de quel travail tu parles… Tu me montreras le résultat hein ? Je t’en piquerai une ou deux pour mon book et te laisserai les autres pour que tu puisses t’en servir de viagra naturel.


    Je plaisantai, il le savait, je n’étais pas assez vaniteux pour penser que mes photos présentaient pour lui un autre intérêt que l’intérêt artistique du moment. Car je ne le voyais vraiment pas trouver une quelconque excitation en voyant l’image figée de mon corps sur le papier glacé. Aussi sexuelle soit la pose prise. Même si je le savais très excité, la nuit et la matinée que nous venions de passer me l’ayant prouvé à plusieurs reprises, je ne pensais pas qu’il le soit en développant les photos. La création était toujours plus excitante que le résultat final non ? A part peut-être pour nous les mannequins, pour qui voir le travail sur un magazine par exemple était très enthousiasmant.

    Je me levai et piochai au hasard dans mon armoire de quoi m’habiller. Un jean Take Two, que j’aimais particulièrement, accompagnerait aujourd’hui un tee-shirt Zara blanc qui serait surmonté d’un gilet sans manche noir. J’enfilai un boxer et revenais m’asseoir à côté d’Alex toujours sur le lit. Ma main s’égarant sur son visage. Je m’asseyais finalement sur ses genoux, de manière à lui faire face, je le chevauchai en somme.

      Lune » J’espère que tu t’habitueras non seulement aux plaisirs charnels mais aussi aux plaisirs que procurent mon côté extraverti, mon humour tout à fait particulier et ma conversation en français. Parce que je ne me vois pas être ton ami avec les avantages que comporte l’amitié améliorée, sans être ton ami avant tout très cher !


    J’enfilais mon tee-shirt et l’embrassai doucement, juste pour nous donner une touche d’affection, pas pour faire naître une quelconque envie. J’attrapai le gilet et l’enfilai rapidement. Je le regardai, il ne me quittait pas des yeux, à des moments j’aurais trouvé ça agréable, mais là, c’était un regard que je ne pouvais que détester, parce qu’il aurait été capable de me clouer au lit avec lui pour la journée, or j’en avais très envie. J’aurais pu le détester pour les envies qu’il faisait naître en moi. Mais mon instinct de survie était plus fort, or, si je ne voulais pas me faire tuer par mes supérieurs je devais partir rapidement. Je me levai de ses genoux et passai mon jean.

      Lune » Je te semble présentable pour un mannequin ?


    Je tournai sur moi-même en riant et je me suis en allé chercher mon manteau. Au passage je mettais rapidement mes chaussures. Face à la table mon trousseau de clefs.

      Lune » Alors, je prends la clef de ma boîte aux lettres ok ? Je te laisse le reste du trousseau, tu fermes quand tu pars et tu le mets dans la boîte. Alors le nom c’est Agatha au cas où tu auras déjà oublié. A plus, mon ami…


    J’attrapai le trench et sortais, en courant et en riant. Direction ma vie, je laissai mon amant libre.
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