Stumble And Fall
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Lorsque le loup rôde. ft Louisianne.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Constantin Boyd-Johnston
Constantin Boyd-Johnston



Masculin
• Messages : 65
• Célébrité en avatar : mat gordon
• Crédit(s) : selvmord

STUMBLE AND FALL
• Nombre de Covers :
• Nombre de Fashion Weeks :
• Relationships :

Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. Vide
MessageSujet: Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. EmptyMar 2 Fév - 23:43

    Constantin, les mains dans les poches, arpentait les rues de la capitale française en déstabilisant comme à son habitude quiconque osait croiser son regard. C’était l’unes des nombreuses caractéristiques du jeune homme, il adorait se sentir supérieur à autrui et voir les iris se baisser au passage des siennes. D’où était venue cette obsession à vouloir voir les gens se rabaisser en sa présence ? Lui-même n’aurait pu tirer de conclusion sur son passé, car d’une part il détestait ressasser les mauvaises choses, et d’une autre parce qu’il était hors de question pour lui qu’il se remette un jour en question. Ce qu’il y avait de bien dans sa situation actuelle de mannequin, c’était que malgré le fait qu’il n’était qu’un novice, il semblait déjà attirer les regards et l’attention de personne notable dans le milieu. Il aimait se sentir désirer, de n’importe quelle façon. Peut-être parce que depuis qu’il était bambin, il avait vécu avec sa mère dans l’ombre d’un homme, dans l’ombre d’une trahison, une infidélité. Il n’avait jamais été épanoui sur le plan affectif, tout simplement parce qu’à n’importe quel endroit où il allait, il savait que son père enlaçait un enfant qui n’était pas lui. Il savait que son paternel n’avait aucune considération pour lui. Mais soit, il avait désormais fait le deuil de ces lacunes, tout simplement parce qu’il avait trouvé consolation entre les cuisses d’un bon nombre de jeunes filles et hommes. Il se savait mentionner comme une mauvaise fréquentation. Pourtant il ne se droguait pas et buvait que très peu, mais apparemment sa libido incontrôlable était encore plus blâmable que n’importe quelle autre écart de conduite.

    Ce matin pourtant et ce depuis une semaine, il ne s’était pas réveillé avec à son bras un inconnu à l’appétit sexuel certain. Il apercevait souvent à l’agence ou dans les alentours son ex petit-ami avec un certain stagiaire. Un stagiaire, il s’était donc rabaissé à cela ? Constantin ne comprenait toujours pas l’entêtement qu’avait son polonais préféré à le fuir. Avait-il donc oublié cette osmose qui s’était installée entre eux durant toute leur relation ? Il avait l’impression d’assister à une mauvaise blague, il ne pouvait accepter que le blond l’ignore ainsi. Il s’en doutait, il ne l’avait pas oublié, et il comptait bien réfléchir à un moyen de le récupérer au plus vite. Peut-être aussi que cela lui permettrait de se concentrer sur une autre personne, de le mettre de côté une bonne fois pour toute après s’être vengé. Car il ne lui inspirait plus que cela désormais. Il avait besoin de tirer une dernière satisfaction de Lucjan, c’était presque devenu obsessionnel, et il avait hâte de voir ce jour ou cette nuit arriver. Quoi qu’il en soit, cette semaine d’abstinence le contrariait, il avait besoin de se défouler cette nuit, de laisser aller à ses pulsions. C’est pourquoi aujourd’hui il faisait le tour des boutiques parisiennes les plus réputées en matière de mode et de goût, chinant entre deux œillades emplies de sous-entendus à la vendeuse, une tenue qui lui conviendrait pour faire tomber le plus de mouche cette soirée. Il opta finalement pour quelque chose de plutôt décontracté, sans négliger pour autant l’élégance, ses atouts physiques joueraient le reste. La somme était faramineuse et il aurait surement renoncé s’il menait encore son train-train d’étudiant en stylisme fauché, mais ses derniers salaires avaient été légèrement plus élevés que les précédents, son compte en banque commençait à ressentir les biens faits du mannequinat, et même si son revenu mensuel ne dépassait pas les quatre zéros, il pouvait néanmoins se permettre plus que n’importe quel homme de son âge. D’autant plus qu’il était logé et blanchit par l’agence, avec deux jeunes hommes plus que séduisants, il ne pouvait nier ce détail. Il sourit à ces pensées et songea au fait qu’il ne quitterait surement pas le studio sans avoir profité du corps de ces apollons. Constantin n’était attiré par aucun sexe en particulier même si son comportement pouvait porter à confusion. A vrai dire, il aimait simplement la beauté du corps humain sous les deux formes et s’adonnait à cœur joie aux plaisirs de la chair. Il quitta le magasin en saluant de la main les jeunes vendeuses toutes émoustillées, un sourire charmeur peint sur le visage.

    Minuit approchait lorsque Constantin longea de nouveau les trottoirs pavés des quartiers historiques de Paris. C’était aussi dans ces arrondissements que la fête battait le plus son plein la nuit. La vie nocturne de la vieille capitale était réputée comme étant trépidante, le danois en connaissait un rayon vu qu’il ne passait pas une semaine sans sortir dans un bar à plusieurs reprises. Il avait les mains enfoncées dans le fond des poches de son caban noir, une clope au coin de ses lèvres sensuellement dessinées. Il fit une halte dans un bar relativement branché du marais où semblait se tenir une soirée de plus endiablées. Les videurs s’étaient rapidement pliés sous son regard lorsque le jeune homme s’était présenté, et dominant la majorité des personnes d’au moins une tête, il fit son entrée dans la pièce où s’agglutinaient une centaine de corps, se mouvant au rythme de la musique électro contre les courbes de leur partenaire. Il afficha un sourire satisfait en passant une main dans ses cheveux, reconnaissant quelques mannequins de l’agence. Il avait entendu parler pendant le backstage d’un shoot qu’une soirée à ne pas louper allait se tenir entre ces murs. Ils n’avaient pas tord et pour les remercier du tuyau, il alla aussitôt saluer joyeusement quelques uns d’entre eux. L’une des mannequins, une blonde à la peau nacrée et aux yeux azur, lui décocha un sourire complice tandis qu’elle se décalait d’un pas pour laisser apercevoir une jeune femme probablement mannequin elle aussi, se déhancher frénétiquement au milieu de la foule. Il lui lança un regard interrogateur tandis que la jeune fille la pointait du doigt. « Une martiniquaise. Elle n’est pas très intéressante, elle débute, et apparemment dans tous les domaines. » Il ne savait même pas où se trouvait la Martinique. « Et elle a quel âge cette jolie liane ? » Il ne pouvait nier que ces jambes et cette peau ébène stratégiquement couverte par une fine robe ne pouvait qu’allécher quiconque l’admirait. « Seize ans, mais est-ce un obstacle pour toi ? » Constantin prit cela comme un défi, et apparemment étant donné le regard inquisiteur que la blonde lui lançait, il ne s’était pas trompé. Elle s’avança, passant sa main sur sa poitrine en rapprochant ses lèvres de son oreille. « Prouve moi de quoi tu es capable et je t’offrirais ce que tu veux. » Confiant, le danois déposa ses lèvres sur la joue de la blonde et, expirant une bouffée de fumée d’entre celles-ci, il se dirigea d’un pas lent vers l’inconnue qui semblait convoitée par plus d’un homme dans la salle. Il passa une main sur sa hanche en saisissant ses doigts fins entre les siens, plantant son regard dans le sien. « Que fait une jeune fille aussi jeune dans une soirée où il n’y a de place pour l’innocence ? »
Revenir en haut Aller en bas
Louisianne N. Charlery
Louisianne N. Charlery



• Messages : 50
• Âge : 30
• Célébrité en avatar : Arlenis Sosa
• Crédit(s) : Intoxicate

STUMBLE AND FALL
• Nombre de Covers : Aucune
• Nombre de Fashion Weeks : Deux
• Relationships :

Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. Vide
MessageSujet: Re: Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. Lorsque le loup rôde. ft Louisianne. EmptyMer 3 Fév - 5:50



Une semaine géniale venait de se dérouler pour notre joli mannequin martiniquais. En effet, elle n’avait pas chômé et en plus de cela, elle venait d’apprendre qu’elle participerait à deux défilés lors de la Fashion Week de Milan, dont celui d’Arsène Rhapsody. Et en fait, alors qu’au début elle s’était demandée si ses relations avaient joué dans cette sélection elle s’était rapidement rendue compte qu’elle s’en fichait. Si elle avait été choisi pour les critères requis alors c’était tant mieux mais si elle avait été choisi parce qu’on l’avait aidé, c’était tout aussi bien. Chose qu’elle commençait peu à peu à apprendre. C’était ça être mannequin, un physique ne faisait pas tout, il fallait avoir els bonnes connaissances et toujours est-il qu’il fallait bien fêter le fait qu’elle participe à deux défilés alors qu’il s’agissait seulement de sa troisième FW. Par ailleurs, elle avait apprit que sa colocataire, Nina, n’avait pas été prise, et ça c’était tellement jouissif. Louisianne n’était en général pas mauvaise – du moins pas avec les faibles – mais cette fille commençait sérieusement à lui taper sur le système et la jolie brune n’espérait qu’une seule chose : que sa colocataire craque, fasse une dépression, abandonne le métier ou se fasse virer de l’agence pour qu’elle quitte le studio qu’elle partageait déjà avec deux autres demoiselles. Enfin, heureusement qu’elle ne sortait pas avec elles, cela aurait été insupportable de se coltiner trois filles du matin jusqu’au soir. Mais bon, l’agence s’exprime et les mannequins s’exécutent, elle devait donc cohabiter et souffrir en silence. Cette semaine avait donc été mouvementé et Lou’ n’avait pas eu l’occasion de sortir, trop exténuée de ces longues journées, tout le monde ne s’appelle pas Kate Moss, « un rail et ça repart ! » ce n’était pas vraiment pour Louisianne. Pas par principe, la demoiselle serait d’ailleurs plutôt curieuse, mais trop froussarde pour passer le cap. Et puis elle n’allait tout de même pas utiliser l’argent qu’elle gagnait pour cette espèce de poudre blanche et glauque.

Sa journée s’était finie aux alentours de dix-sept heures et après cela, Louisianne avait filé à son studio pour se trouver une bonne tenue car ce soir, elle avait un rendez-vous. Un rendez-vous « galant ». Comment avait-elle pu se fourrer dans ce pétrin du rendez-vous sans connaitre une personne, elle se le demandait encore. Lou’ s’était fait une amie parisienne – extérieur au monde de la mode – il y a de cela quelques mois et cette amie âgée de dix-neuf ans lui avait dit que ce n’était pas normale d’être célibataire pour un mannequin – qu’est-ce qu’elle y connait en mannequinat, franchement ? Enfin passons – la jolie martiniquaise n’avait pas voulu la contredire à cause de la réputation qu’ont les mannequins de se sentir supérieurs. Une fois de retour chez elle, la demoiselle avait donc enfilé une robe pull Maje aux manches trois quart en entonnoir. Sa fine taille trente-quatre était ceinturée tandis que se trouvait un décolleté en V devant-derrière donnant un côté très glamour. La robe couleur crème était bien sûr courte et ses longues jambes bronzées se finissaient sur d’adorables bottes en daim marron, un talon rendait cette demoiselle encore plus grande qu’elle ne l’était déjà. Le maquillage fut assez léger et la coiffure était simple, cheveux lisses délicatement posés de façon négligeable sur ses épaules. Tout un travail. Manteau, écharpe, sac et elle était partie pour ce rendez-vous improvisé. Une fois arrivée au point de rendez-vous, elle pu voir un homme d’une vingtaine d’années, plutôt beau, sans plus, c’était lui. Pendant le dîner, Louisianne s’était atrocement ennuyée. Il n’était pas un méchant garçon mais elle avait tout de suite pu voir qu’il s’intéressait un peu trop à son décolleté qu’à ses paroles. Sans parler de ses compliments incessants sur le fait qu’elle soit mannequin. A vomir. Dès la fin du dîner, le garçon lui avait proposé de boire un dernier verre chez lui. Certainement pas, elle n’allait pas tomber dans ce guet-apens, elle ne comptait absolument pas le revoir et pour le plan cul, il s’était trompé de porte. Le pauvre, elle en avait presque eu de la peine. Presque. Finalement, ils se séparèrent et Louisianne se rendit dans un lieu qu’elle avait connu grâce à une soirée organisée là-bas un de ces jours. Un bar branché du Marais. Et puis au moins, les hommes l’interpelaient moins dans ce quartier. La demoiselle se rendit près du bar et d’un air convaincant elle demanda un cocktail alcoolisé. Gagné ! On lui servit sans aucun problème, les avantages de passer pour une « vieille » n’étaient pas négligeables. Un cocktail plus tard et un homme lui en offrit un autre, qu’elle refusa sans délicatesse. En revanche, elle accepta celui qu’une femme lui proposait. Il n’y a pas à dire, les femmes ont tout de même plus de classe que les hommes, ou alors Louisy ne tombait que sur les cas désespérés.

Finalement, cette belle femme anonyme proposa de danser avec l’adolescente qui n’en avait pas l’air et cette dernière accepta sans attendre. Déhanchements sensuels et intenses de la part des deux femmes sur une musique pourtant électro et cela suffit pour qu’une poignée d’hommes se regroupent autour d’elles. Quelques pas plus tard et la ravissante jeune femme blonde avait disparue et Louisianne s’étonnait de danser seule. Pas le moins dérangée, elle continua de se défouler de cette semaine à présent terminée. Soudain, elle sentie sur sa hanche une main baladeuse l’attirant sur le côté, se tournant, elle se trouva nez à nez en face d’un homme qui prit sa main dans la sienne. Leurs yeux se trouvèrent et Louisianne cherchait à savoir de quelle couleur était ses pupilles, verts, bruns… Elle n’aurait su le dire et les lumières ne l’aidèrent guère. L’homme se mit alors à parler, son discours surprit d’abord la demoiselle mais elle n’en laissa rien paraître, comment savait-il qu’elle était si « jeune » et « innocente ». Vu son physique, peut-être travaillait-il dans l’agence, après tout, elle avait fait la rencontre d’un garçon il y a quelques semaines de la même façon. Enfin bref, une des commissures des lèvres divinement pulpeuses de la martiniquaise s’élargit légèrement dans un sourire en coin.

« Elle attend son prince charmant. Un prince par nuit, évidemment. Jeune, peut-être, innocente, peut-être moins. » Dit-elle d’une voix rêveuse et en même temps remplie de sous-entendu. Mentir était tellement aisé qu’elle y prenait goût. Et puis sérieusement, elle pouvait être n’importe qui, ce garçon n’en saurait rien. Elle pouvait très bien rentrer dans son jeu sans pour autant rentrer dans son lit. Le détaillant un instant, elle se demandait l’âge qu’il pouvait bien avoir. Vingt-quatre, vingt-cinq ans peut-être. « On se propose pour m’escorter au septième ciel ? » Le testa-t-elle dans un sourire des plus faussement innocents.



Revenir en haut Aller en bas

Lorsque le loup rôde. ft Louisianne.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Stumble And Fall :: Paris festif, Paris ensommeillé... Selon les heures :: Le Marais-