Bed with Breakfast

CHAPITRE 5
Liam & Neely, Dieux du sexe et de la débauche ! (ou pas)

Arg ! J’avais mal à la tête ... mal au cœur, mal aux bras … En faite, mal partout ! Des courbatures se réveillaient, peu à peu, à chaque fois que j’exécutais le moindre mouvement. Soudain, quelque chose bougea … OH MON DIEU, QUELQU’UN DANS MON LIT ! … J’aurais sûrement été capable de donner un gros coup sur cette masse enfouie sous les draps, si je ne m’étais pas rappelé de tout les évènements de la veille …
Fête, alcool ... Neely. Le flot de souvenirs vint remplir ma tête douloureuse d’un seul coup. J’observai pendant un instant ma chambre, dont le sol était recouvert d’une flopée de vêtements. Mon regard s’arrêta sur un soutien-gorge noir, qui fit rougir lentement mes joues. Ca semblait vraiment être le bazar … On avait même réussit à faire s’écrouler la lampe qui était posée sur la table.

••• FLASHBACK

Je me sentais juste bien, rien d’autre … Oh si, je mourrai d’envie de pouvoir toucher Neely plus que je ne le faisais déjà, tandis que nous étions écroulés sur la banquette arrière d’un taxi. Sous l’effet de l’alcool, mes instincts d’adolescent en chaleur reprenaient rapidement le dessus. J’essayais, à l’aide de mouvements frénétiques, de glisser une de mes mains sous son haut, sans prendre garde au regard du chauffeur.
La jeune femme et moi avions quitté l’appartement d’autres mannequins, chez qui avait été organisé une soirée bien trop alcoolisée pour une personne comme moi, et sitôt dehors, nous avions pris la décision commune de se rendre chez moi.
Une fois arrivé devant la porte de mon appartement, après avoir grimpés les escaliers avec difficulté, nous étions enfin arrivé. J’entraînai Nelly vers ma chambre, la serrant dans mes bras, tout en essayant de lui déposer des baisers mouillés dans le cou. Un vrai n’importe quoi.

« Waa ! J’suis complètement pété je crois ! »

Déclarai-je d’une voix pratiquement ignare. J’ouvrai la porte brusquement, avant de la plaquer avec douceur sur le mur. C’est alors, qu’en un mouvement un peu trop précipité, nous fîmes tomber ma petite lampe de là où elle était perchée. Nos regards respectifs se dirigèrent vers cet objet que nos esprits n’arrivaient pas à identifier, avant de se recroiser, nous faisant pouffer bêtement de rire.

Je me levai enfin, essayant de rester discret pour ne pas tirer la demoiselle de son sommeil, avant de me diriger vers la pièce principal de l’appartement, les vêtements que j’avais réussis à récupérer sous le bras. Je m’habillai à la hâte, de peur que l’un de mes colocataires entrent dans la pièce et me découvrent à moitié nu … D’ailleurs, j’espérai qu’aucun de l’un d’eux n’avaient été là hier soir … Enfin, il me semblait qu’ils étaient absent, mais … c’est on jamais …
Je m’attelai à préparer un petit déjeuner digne de ce nom. Tranches de pains dans le grille-pain, jus d’orange pressé (J’avais jamais aimé les jus sous-vide, resté enfermé dans un emballage en carton pendant des semaines et des semaines.)
Je retournai enfin dans la petite chambre, un plateau recouvert de toast grillé, verre de jus de fruit tout juste pressé et bols de céréales, dans les mains. Me rasseyant sur le lit doucement, déposant le petit-déjeuner préparer par mes propres soins sur le bord de celui-ci, de manière à ce que la jeune femme ne risque pas de le faire tomber, je me mis à jeter des petits coups d’œil vers cette dernière, attendant qu’elle se réveillent pour commencer à manger.