Chez un top model, le physique est très important. Non, en réalité, c'est LA chose la plus importante. Finalement, ce serait presque la seule chose qui compte... (Anouck et bien d'autres aiment toutefois penser que certains s'intéressent à leur personnalité). Pourtant, la jeune femme n'a en rien un physique normal, un physique "beau". Atypique par excellence, il passe ou il casse, ce qui est un réel défi pour sa carrière. En réalité, son corps en lui même a tout ce qu'il faut pour être un top modèle : elle est plate comme une limande, maigre comme une allumette et, évidemment, grande. Son visage, lui aussi, peut-être qualifié de beau... voire de magnifique ! Elle a un minois adorable, enfantin, avec son nez légèrement épaté, ses grands yeux en amande, si expressifs avec leur marron sombre, sa machoire bien définie et sa bouche pulpeuse, tantôt boudeuse, tantôt étendue en large sourire... Ses dents sont imparfaites, trop grandes, pas bien droites... mais finalement, la seule chose qui peut rebuter, c'est son style. Et surtout, son style de coiffure. En effet, Anouck a... une coupe au bol, parfois, du moins. Il lui arrive de laisser pousser ses cheveux, au niveau des épaules, rarement plus longs, mais dès que l'opportunité se présente, elle punkise tout ça avec une coupe au bol d'un brun ténébreux. Cela lui donne un coté androgyne, ou extraterrestre selon les gens. Comme quoi, une coupe change tout. Lorsqu'elle garde ses cheveux chatains foncés avec une mignone coupe courte, elle est adorable. Avec sa bowl cut, elle change de catégorie. Et, vous savez ce qui est le pire dans tout ça ? C'est qu'elle songe à se teindre les sourcils en platine, par exemple... Pour elle, transformer son physique en le rendant hors-norme est un défi qu'elle aime relever. Cela blesse, quand on la refoule à un casting pour son originalité, mais cela la renforce dans son idée : c'est un réel gachis que les gens soient tous semblables, que les normes de beauté soient si figées. Elle n'aime juste pas se fondre dans le moule, dans la masse. Au moins, comme le dit son agent : " que ce soit en bien ou en mal, on ne peut pas oublier ton visage !"


hair: Brown
eyes: Brown
height: 175cm / 5′9″
bust: 80 cm / 31.5″
waist: 58 cm / 23″
hips: 84 cm / 33″

○ C'est toute une histoire... ;

Quand Anouck, alors âgée de 16 ans, annonça à sa mère qu'elle allait partir en France, elle était loin de se douter qu'elle provoquerait un esclandre. Finalement, avec du recul, elle réalise qu'elle aurait dû dire « J'ai une opportunité d'aller en France et j'aimerai que tu acceptes mon choix » plutôt qu'un « Maman, je pars en France le mois prochain, OK?! ». C'aurait toutefois pu être pire, sa mère, heureusement, n'est pas cardiaque.

En répondant à sa fille « Ton père réussira à te remettre les idées en place ma grande !! », Velislava aurait dû se méfier de son ancien amant. Ou du grand pouvoir de persuasion de sa fille. Oui, elle aurait dû...

Citation :

Salut, c'est Anouck, fille illégitime-numéro-deux... enfin, à ma connaissance. Maman, tu te souviens, Velislava, brune, grande, mince... bref, elle m'a dit de venir te demander l'autorisation de partir en France l'an prochain. Alors, on va faire simple, envoi moi oui par sms et on n'en parle plus. T'as mon numéro. Et tu vas dire oui parce que si je pars en France, j'me fais émanciper, et si j'me fais émanciper et que j'arrive à subvenir à mes besoins, ce que je pense pouvoir faire vu que je serai logé par l'agence qui m'embauche et qu'un mannequin gagne des milliers de... c'est quoi la monnaie, en France ? bon, on s'en fout, bref... en gros t'auras plus à pa - BIP BIP BIP

Citation :

Et flute de répondeur ! Pile au moment crucial, en plus... Bref, tu payeras plus ma pension alimentaire. Yahoo ! Donc je répète : oui, O-U-I, par sms. Merci, et à la prochaine !

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«T'as un appel, Anouck... de... Spermatozoïde reproducteur ? Sérieux, t'as nommé un contact spermatozoïde reproducteur ? Tu m'surprendras toujours, sérieux. C'est qui ? Un gars qui n'a pas de cerveau rationnel ?
-Bordel, j'lui ai juste demandé un sms en trois lettres...
-A qui ?
-Mon père.
-
-Allo... ?
-Anouck ?! C'est papa !
(naaan, sérieux ?!)
-Alors, tu veux devenir un top-model en France ? C'est sérieux ?
-Ouais...
-Ta mère doit être dans un de ces états ! Elle accepte que tu partes ?
-Si je te dis que ça la rend malade, tu me diras quand même oui ?!
-Je m'en douttais... Poutant, c'est une chance en or ! Ma petite fille, sur des podiums... »

Elle aussi, elle allait être malade. Entendre son père l'appeler "ma petite fille" et lui parler de fierté paternelle avec une voix miéleuse, eurk. Toutefois, elle avait besoin de son accord, elle ravala donc ses remarques. C'est vrai, quoi, il n'était pas franchement le père dont une adolescente peut rêver. Il n'avait pas non plus été le père dont une fillette pouvait rêver. Ni le père qu'une femme souhaite pour ses enfants... Pourtant, tout avait si bien commencé.
Spermatozoïde Reproducteur avait rencontré Velislava à une journée évênementielle organisée par sa boîte, regroupant les employés de plusieurs entreprises sous-traitantes. Velislava était la secrétaire du patron d'une de ces petites entreprises, et était donc de la partie. C'était le genre d'après-midi où des petits-fours divers et variés sont dressés sur une table, où quelques serveurs s'occupent de remplir les verres qui se vident et qui se sifflent, et où la musique est oh combien! ringarde et pompeuse. Tous en tailleurs, tous en costards... La plupart ont des ventres bidonnants, et les secrétaires semblent tout droit sorties des pires clichés. Tous. Des clichés. Tous, sauf deux, sauf eux. Lui, il est cadre, ou quelque chose comme ça, il n'a pas plus de la trentaine et porte son costard à la perfection. Elle, elle a deux quilles à la place de jambes et une longue chevelure ébène et soyeuse. Et surtout, elle a la moitié de l'âge des autres femmes. C'est ce jour là que Spermatozoïde Reproducteur craqua pour elle. Ouais. Ce fichu jour là, où il fut écrit que Velislava deviendrait une poupée-manipulable-et-écervelée. Il ne l'accosta pas à la soirée, pas en public, quelle idée. Il se débrouilla pour obtenir ses coordonnées, et pour établir un premier contact avec la jeune femme. La machine était lancée.

Il lui promit un tas de chose et lui sortit le grand jeu. Tellement prévisible. Elle tomba dans le panneau, folle amoureuse de ce gentleman. Un week-end en amoureux, des vacances au ski, et même une semaine à Venise... elle était plus heureuse que jamais. Lorsqu'elle tomba enceinte, il accepta de s'installer avec elle. Ils choisirent un bel appartement à la vue idyllique, mais dans lequel il ne passait que quelques nuits par semaines. Il avait beaucoup de boulot, vous savez. Il avait été promu PDG. Ainsi, son salaire avait augmenté, il pouvait la couvrir de cadeaux hors de prix. Velislava faisait saliver toutes ses amies, épouses d'ouvriers, épouses d'artisants... pourtant, elle a toujours été une femme humble, et n'a jamais changé son comportement. Pressentait-elle que cela ne durerait pas ?
Première ombre à ce tableau parfait : Velislava tomba enceinte. Une fille, qu'ils nommèrent Anouck Emerald. Elle n'avait hérité que du nez de son père, tout le reste était de sa mère. Brune, fine, elle allait aussi être grande, c'était évident. La paternité de le motiva pas à être plus présent, bien au contraire. Les voyages d'affaire se succédaient à une vitesse incroyable, et les vacances familiales... n'eurent jamais lieu.
Deuxième grossesse. Un garçon, cette fois-ci. Un petit gars, un peu plus de ressemblance avec le coté paternel, avec toutefois les yeux profonds de Veli. Lui, c'est Andreas. Le porte-manteau qu'Anouck adorait habiller et déguiser. Transexualiser. Sa poupée à elle, son petit frère adoré. Seize ans après, ils sont toujours proches, même si un continent les sépare. L'amour à distance, si si, c'est possible ! Parfois.


Telle une grosse chûte dans un immense escalier, la petite vie parfaite de Velislava s'écroula après un vil coup de fils. C'était une femme, et vu le ton qu'elle prenait, elle était riche, bourge, pompeuse... et un peu plus âgée. Elle était autoritaire, et sa voix avait une tonalité remplie d'orgueil que la jeune femme eut du mal à apprécier. En réalité, elle n'était pas méchante. C'était une seconde victime, voilà tout. Mais pour elle, ça craignait plus. Le PDG-Gentleman qui passait quelques soirs de la semaine chez Velislava était son époux. Ouais. Elle l'avait épousé il y a huit ans. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour se trouver des maîtresses, mais avec Velislava, c'était plus que ça. C'était une double-vie. Velislava était la seconde, et sans aucune garantie, elle n'avait plus qu'à s'éclipser. Aucune garantie, pas de bague, pas de contrats... mais deux gamins. Elle eut au moins droit à la pension alimentaire, et vu que le bail était à son nom à lui, il paya les loyers qui suivirent.

Ses amies furent présentes pour elle, elles la logèrent, la réconfortèrent... Elles qui étaient jalouses de ses colliers, de sa voiture... finalement, elles étaient bien heureuses de leurs ouvriers, de leurs artisants. Un PDG, ça n'attirait que des ennuis.

Les années passèrent, dans un quartier moins populaire, avec une voiture moins luxueuse et dans un appartement bien moins spacieux, bien moins lumineux, et au loyer bien moins onéreux. Anouck garde un bon souvenir de son enfance. Une mère célibataire mais aimante, une école publique mais chaleureuse, un quartier moyen mais sans violence. C'est à l'adolescence que les choses se corsèrent ; quand elle fut en âge de comprendre toute l'histoire. Ce père qui s'était fouttu de sa mère, sa mère, manipulée, qui finalement s'occupait seule de deux enfants dont il se moquait. Il en avait d'autres, soit-dit-en-passant. Elle commença par détester cet homme qu'elle voyait une journée après chaque noël, qui l'appelait de temps en temps, et dont un chèque arrivait chaque mois. Dès qu'elle apprit la sexualité à l'école, elle lui trouva ce surnom méprisant, et dès la crise d'adolescente venue, elle se montra audieuse dès qu'il devenait son interlocuteur. Habitude qui ne l'a pas tellement lâché, bien qu'elle se soit un peu estompée. Et oui, malgré tout, Anouck est une fille polie.

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« - Mais quelle idée t'est passé par la tête pour ces photos !
-Maman ! T'étais contente quand je te l'ai dis, t'en a même envoyé une à grand-mère !
-Eh bien... c'était avant de savoir que ton photographe allait les diffuser partout !
-Rho, n'importe quoi ! Il en a mis UNE sur SON site. UNE, maman ! Et là aussi, t'avais dis "oui, si tu veux..."
-Oui, et bien... même une mère peut faire des erreurs
-Ouais, t'en commets une là, maintenant, tout de suite, en voulant me garder dans tes jupes ! J'ai SEIZE ANS, j'ai une opportunité DE DINGUE ! De quoi t'as peur ?
-De tout, Anouck, de tout. Tu es frêle, tu es encore une adolescente, tu n'es jamais parti plus d'une semaine...
-Je m'en sortirai, maman. Au fond de toi, tu le sais bien... tu ne veux juste pas que je parte, et moi non plus je veux pas te quitter, mais... je le regretterai, maman. Quand je deviendrai secrétaire, non pas que ce métier soit nul hein, mais... c'est pas pour moi quoi, eh bien, je regarderai ces magasines de mode et j'me dirai "waa, j'aurai pu..." mais non, je serais une secrétaire smicarde qui se fait reluquer par les vieux cadres ! Maman, tu veux ça pour moi ? T'en as tellement bavé avec cette histoire... laisse moi faire ce que moi je veux, s'il te plait. Laisse moi tenter... si je me nois, et bien, je m'en prendrai à moi même, et je reviendrai et tu me serreras fort dans tes bras en me disant "je t'avais prévenu", mais... laisse moi tenter avant.
-Oh, Anouck... (rires). Tu es si bavarde ! Et tu veux te taire à tout jamais sur des papiers glacés... (dénégation) Soit... tente... si c'est ton rêve. Je ne veux pas te couper les ailes... »

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Un panneau avec marqué ANOUCK BOJARUNIEC. Pour de vrai ! UN PANNEAU AVEC MARQUE SON NOM ! Comme dans un film... la petite lituanienne était perdue, comme dans un rêve. Comme si elle avait gagné au loto. Pourtant, c'était bien vrai. Il y avait bien un gars de l'agence, venu la chercher à l'aéroport. Il l'avait ensuite amené dans les locaux de la Caranston, où elle avait brièvement pu rencontrer la directrice. Ce n'était pas elle qui l'avait repéré, mais un autre agent... elle souhaitait, peut-être, s'assurer de l'investissement, en chair, et surtout en os.
L'agent qui l'avait repéré était assise au bureau de la directrice, et on pouvait lire un peu d'appréhension dans son regard, et au coin de ses lèvres. Anouck le remarqua, et déglutit. Zut, l'appréhension, c'était hyper contagieux ! Romane Caranston la regarda d'abord tout en restant assise à son bureau, puis regarda l'agent, puis regarda Anouck. L'allumette ne détourna pas le regard, ni ne baissa les épaules. Elle ne voulait pas paraître faible, elle voulait prouver qu'elle était déterminée... en espérant que cela se voit.
La directrice se leva. Elle était grande et super mince. Bien sûr, à quoi d'autre s'était-elle attendu ? Cette française dirigeait une agence de top-model, quand même !

« Mh...Originale... Et elle ne laisse pas indifférent, c'est certain... elle va déranger aussi, à coup sûr... Mais tu le sais déjà, Constance. C'est de loin ton choix le plus marginal, et le plus risqué... tu en es consciente ?
-Bien sûr, Romane... Je le sais bien. Mais... (Constance se leva à son tour, et incita la directrice à faire encore un énième tour autour d'Anouck, pour l'occasion transformée en poteau) Regarde sa silhouette ! Tu lui donnerai facilement 12 ans en voyant son corps, mais regarde sa taille... elle a ce truc infantin dont les stylistes raffolent ! Complètement filiforme, même pas besoin de lui gommer les hanches sur photoshop !
-J'avoue... elle a une silhouette qui me plait...
-Et regarde son profil ! (Constance plaça ses doigts ornés de bagues sous le menton de sa nouvelle recrue, et tourna sa tête)
-Très joli, oui... Mais ses cheveux ?
(silence radio. Bzzzz, une mouche se tappe contre la vitre, et on entend plus que ça dans le bureau).
Toutes les deux penchent la tête dans la même direction, et l'observent sous ce nouvel angle. N'importe qui rirait en voyant la scène, mais pas Anouck. Non, elle était davantage pétrifiée et, bien que bavarde, elle ne put rien dire : elle ne savait même pas de quoi elles parlaient !
-Mh ?
-(soupir) Je pense que ça peut plaire...
-A qui, chérie ? Aux magasines de rock métal ?
(NDLR : Ne jamais rependre Romane, même quand elle dit n'importe quoi)
-A Galliano ? A... Nylon...
-Tu vises trop haut.
-A... AUX COREENS !
-Aux coréens ! Oui... Petite, ne bouge pas, s'il te plait. »

C'est ainsi qu'Anouck décrocha son tout premier contrat, alors que ses valises n'avaient même pas encore touché le sol de son appartement parisien. Ce qu'elle n'apprit que plus tard, c'est qu'il était extrèmement rare que Romance Louise Caranston convoque dans son bureau les nouvelles recrues de ses agents de confiance. Cela n'arrivait que dans quelques exeptions :
-Si les mannequins choisis ne faisaient pas encore du 34 (grand maximum), il fallait alors qu'elle vérifie leur motivation et leur exeption doutteuse
-Si les mannequins choisis avaient un style particulier, qu'elle puisse juger par elle même de leurs possibilités dans le milieu de la mode et non pas du porno ou du hard core
-Si les mannequins avaient fait des ravages dans un casting libre, et qu'il FALLAIT les convaincre de rejoindre les rangs de la Caranston

Que ce soit bien clair, Anouck n'avait jamais participé à aucun casting. Anouck avait juste une coupe au bol vraiment particulière. Vrai-ment par-ti-cu-liè-re !
Mais cela plu aux coréens ! Constance avait visé juste et, même si ce premier contrat était plus un essai qu'autre chose, elle croyait fermement en sa jeune lituaniene. Cette dernière, au passage, ne savait même pas le poids que portaient ses frèles épaules. Elle se rendait juste à son premier contrat, et c'était déjà toute une aventure.

Cela fait maintenant deux ans que la jeune fille s'est fait repérer grace à ce photographe de Vilnius, qui avait affiché un de ses clichés sur son site-web. Elle n'a plus jamais eut à faire personnellement à la directrice (bonne nouvelle !), mais à nouveau, sa carrière vient à être remise en jeu.

« Punky ?
-Quoi, je suis en retard ? J'ai loupé un rendez-vous ?!
-Mais non mon ange, pas d'inquiétude. Enfin...
-Samsung a préféré prendre la japonaise ? J'ai plus le contrat ? J'adorai ce portable, ils allaient me l'offrir !
-Anouck, tu as le contrat.
-Ouuuuuf !
-C'est bien ça le souci, chérie. Tu as tous les contrats que tu veux... en Corée !
-Et bien ?
-On est en France, ma biche. Caranston est une agence française...
-Mais je suis lituaniene, et y'a des belges et des brésiliennes et...
-Sht Sht Sht ! Je te parle pas de ça. Je te parle de tes contrats, pas de tes origines - adorables, d'ailleurs. J'ai eu un coup de fils de Romane...
-Comme tous les jours, non ?
-Oui, mais celui-ci était à ton sujet, et elle n'a pas commencé par son habituel "bonjour chérie, je viens aux nouvelles, donne m'en des bonnes !"
-Merde...
-Tu l'as dis. Ecoute, ton cas est resté un peu... en équilibre, tu vois ? Ton book doit être sur son armoire à surveiller, un truc comme ça. Chérie, elle surveille ta carrière de près. Et ça fait deux ans. Et tu n'as que onze défilés, et qu'une cover...
-Et quatre affiches de pub, sans compter ce contrat avec Samsung que j'ai rafllé ! Samsung ! Tout le pays, avec ma tête sur les bâtiments !
-La Corée, Anouck. C'est loin, c'est perdu, et ils éteignent les lumières le soir, non ?
-Je suis virée ?
-Non, bien sûr que non ! Tu sais que je te soutiens. Je le fais pas avec tout le monde, et mes collègues encore moins, mais toi, tu me plais, Nouck ! Tu me plais, je crois en toi. Alors voilà ce qu'on va faire : On va se dégotter des contrats en Europe ! Tu me fais cette campagne Samsung, et tu reviens ici, à Paris. Tu te pointes à chaque casting, pour les shoots, pour les défilés... tu sors, le soir, Anouck, tu sors ! Tu m'entends ? Fini les soirées DVD avec ton africain, tu sors. Tu bouges, tu t'habilles en... t'as des fringues, hein ? On t'en a filé un peu quand même après tes défilés, hein ?
-Quand même, je suis pas une lépreuse non plus !
-Non, bien sûr... Bringues, montre toi. MON-TRE-TOI ! D'accord ?
-Ouais...
-C'est important ! Ta carrière est en jeu, mon ange ! Pour une fois que ce n'est pas pour un problème de poids... je suis pas bien habituée à ce genre de situation. Alors, tu dois m'aider. Fais toi même amie avec tes ennemis s'il le faut. Pour ta carrière, rien ne doit avoir de prix. Tu m'as entendu, hein ? »

C'était la conversation la plus longue de toute sa vie. La plus déstabilisante, la plus décevante, et la plus stressante. Comme quoi, même après deux ans de carrière et un statut de Rising Star, rien n'est assuré. Rien à voir avec le Qui Veut Gagner des Millions, ici, on a pas de pallier. Si on se trompe, on dégringole, et le million redevient un rêve lointain.
Maintenant mise sur un piédestal, Anouck doit faire attention, et doit faire des efforts. Il lui faut toucher la France. Toucher la France, ou partir s'installer pour le pays des téléphones portables, sans Caranston derrière elle.

○ ... Et un sacré caractère ; Anouck est une fille... unique ! Mais ne vous fiez pas seulement à son apparence, elle ne veut absolument pas tout dire. Anouck a l'air bizarre, voire rebelle... marginale, exentrique, le genre de fille qui aime attirer l'attention, les regards... certains la pensent même provoquante. Vous faites fausse route, faites demi tour dès que possible. Anouck a certes un look atypique, mais pas pour les raisons énnoncés. Non, elle veut s'affirmer, tout simplement. Ne pas écouter sa mère, ne pas écouter la norme, ni cette histoire de "normalité"... C'est quoi, d'abord, un "gens normaux ?" Anouck est contre tous les clichés, les stéréotypes et les banalités. Voilà pourquoi elle affiche un style androgyne et quelque peu... extraterrestre. C'est une fille qui pense, et qui a des idéologies en lesquelles elle croit, loin de la politique toutefois. Elle peut même sembler quelque peu utopique, elle n'y peut rien. Elle aimerait un monde pacifiste, sans guerres ni armes, sans massacre et sans viande. Yahoo ! Anouck a dix huit ans et effectivement, elle n'a pas vraiment vécu, pas de choses tragiques du moins. Le rêve, alors, elle y croit encore (pas le prince charmant, par contre. Déception paternelle !). Elle n'est pas fleur-bleue pour autant, ni même bécasse. A vrai dire, elle est plutôt intelligente et futée. Heureusement, elle ne se sert pas de cette dernière capacité dans un dessein hostile ou calculateur. Non, Anouck est vraiment une fille adorable, sur laquelle on peut compter.

Quand on la voit, on la pense extravertie et exentrique. Quand on la rencontre tout juste, on la découvre timide, calme, observatrice. Et quand enfin on la connait, on apprend à cotoyer sa joie de vivre et ses bavardages incessants. Miss Bojaruniec est comme une pochette surprise ! La meilleure surprise est à la fin, et seuls les personnes patientes-intelligentes-intéressantes prennent le temps d'y parvenir. Elle accorde rapidement sa confiance aux filles, un peu plus difficilement aux garçons ; mais une fois qu'on la compte dans ses amis, c'est parti. Anouck sera là pour vous écouter, pour vous distraire, et appréciera refaire le monde en votre compagnie. Une fois blessée ou trahit, elle pourra se montrer un peu plus piquante, sans pour autant se la jouer vengeresse. Répliques cinglantes ou regards sombres seront vos seuls ennemis dans cette guerre froide, jamais elle ne tentera de vous pourrir votre carrière, les croches-pattes c'est pas pacifiste, et d'ailleurs, elle s'en moque bien. Elle n'est pas sur le même ring que vous, qui que vous soyez. Anouck est une des rares filles de la Caranston a avoir ses fan-clubs en Corée (et, ouais... aucun en France...). Elle s'est d'ailleurs attaché à ce pays et à cette culture, elle qui avait toujours rêvé de voyager. Quelque peu nostalgique voire sentimentale, elle ne s'imagine pas ne plus y mettre les pieds, même si la Romane lui met la pression pour s'investir dans le marché français. Anouck n'a pas peur de la solitude, et aime même le calme et l'isolement qu'elle peut ressentir lorsqu'elle est perdue à Séoul. Indépendante, elle aime prendre son emploi du temps en main, et rechigne à se plier à celui imposé, en France, par l'agence. Elle râle un peu, parfois beaucoup, mais finit presque tout le temps par faire ce qu'on lui dit de faire. Anouck est une fille professionnelle et sérieuse.

○ Avec des bons côtés... ; Le mannequinat présente plusieurs bons côtés selon Anouck. Premièrement, il permet de devenir indépendant. On quitte son pays, on quitte ses parents, on s'installe dans son chez-soit, aussi ridicule-soit-il, et on se débrouille pour gagner sa vie. Elle aime ça. Oui, cela empiète sur la jeunesse, mais un peu de maturité dans ce monde est bonne à prendre. Aussi, et cela n'est pas négligeable : être mannequin permet de voyager ! Anouck adore cet aspect. L'avion est devenu son meilleur ami, et l'aéroport d'Incheon lui manque si elle ne le voit pas pendant trente jours.
○ ... Et des mauvais côtés ; Les mauvais côtés ne sont pas énormes, du moins pour le moment. Elle ne se fait pas harceler par les paparazzis et aucun gars n'a souhaité sortir avec elle pour s'en vanter sur un tabloïd, loin de là. Ce qu'elle a du mal à apprécier dans le mannequinat concerne surtout la condition des modèles. Objet. Produit. Porte-manteau. Elle a eu du mal à accepter le fait qu'on lui parle comme si elle n'était pas humaine, ou qu'on parle d'elle comme si elle n'était pas là. Il lui a fallut prendre sur elle et chercher une force qu'elle ne soupçonnait pas.

○ Domaine(s) de prédilection ; : Les produits électroniques.
La spécialité de Anouck est sans aucun doute les publicités de produits électroniques. Si vous vous baladez en Corée (sait-on jamais), vous l'appercevrez sur plusieurs bâtiments, tenant deux fois téléphones portables et sur une autre affiche, une console de jeu. Son visage passe très bien là-bas, et les contrats ne manquent pas... mais l'agence est EN FRANCE, et la veut un peu plus présente en Europe. Ils lui ont donc fait comprendre très clairement qu'elle DEVAIT se trouver des contrats ici. Pour autant, elle adore la Corée et espère pouvoir concilier les deux.
○ Domaine(s) en vue ; Elle rêverait de conquérir la haute-couture. Son agent est persuadé que son style atypique (sa coupe, surtout) aurait de quoi séduire un certain Galliano par exemple. Il aime l'originalité, non ? Il devrait aimer Anouck...
○ "I had a dream"... ; Oh bien oui, tiens, devenir une muse de John Galliano lui plairait bien. Elle pense que cela collerait assez bien à son style et à sa personnalité, et cela satisfairait l'agence au plus au point. Bon, qui veut bien lui glisser un polaroid de Anouck, s'il vous plait ?!
○ S'il y a bien un magazine de mode ; Citizen K. Epais et abordable.
○ Les côtés cool de la popularité ; La popularité... à vrai dire, en France, Anouck ne la connait pas tant que ça... pas encore, du moins. Elle sait rentrer à l'oeil dans quelques clubs, pour y avoir accompagné quelques tops célèbres, et a des consos gratuites dans quelques bars réputés, pour la même raison finalement. On ne la connait pas avant de la rencontrer, mais une fois que c'est chose faite, on se souvient d'elle. L'avantage d'avoir un physique unique, hein ! En Corée par contre, on l'a arrété quelques fois dans la rue pour se faire photographier à ses côtés... cela l'amuse, les gens sont gentils, elle le fait volontiers, pour peu que l'on reste correct avec elle et qu'on la laisse reprendre ses activités tranquillement une fois la photo prise.
○ Vive la colocation... ; La colocation, c'est cool avec Raphaelle, agaçant avec Elixir Au début notamment, on ne se connait pas, on se découvre, on s'apprend, on n'est pas encore vraiment chez soi... Anouck n'est pas vraiment difficile à vivre, et Raphaelle, une de ses colocs, non plus. Anouck Emerald n'est ni maniaque ni trop bordélique, elle sait partager et sait faire des compromis (pas de rock à fond si ta coloc est plus RNB, par exemple !). Le seul point qui peut en géner certains est le végétarisme, mais c'est une habitude à prendre, encore faut-il le vouloir. Retenez une chose : n'utilisez jamais votre cuillère de carnivore pour servir son plat Vg !
Anouck apprécie les petits conseils qu'elle veut partager avec Raphaelle. Elles s'aident à se préparer avant une fête, avant un défilé... enfin, pour peu que les deux ne participent pas au même... Avec Elixir par contre, les choses se passent un peu moins bien. Anouck avoue ne pas supporter le caractère de sa colocataire, sa prétention, sa façon de se regarder dans un miroir pendant des heures... Et tous les produits de beauté qu'elle étale partout ! Notre lituaniene, toutefois, ne fait pas de commentaires et ne cherche pas les conflits... elle évite juste, du mieux qu'elle le peut, de se retrouver dans la même pièce que sa coloc trop longtemps. Son parfum lui donne mal à la tête et ses airs lui donnent envie de partir faire un tour...

Elsa, aussi appelée Za, FoX, Mem0rial... et au complet Mem0rial_FoX ; 20 ans (presque 21 ans finalement) et végétarienne (voui voui, c'est très important ) .
Mes models préférées sont Tiiu Kuik (the number one for ever), Sasha Pivovarova, Ranya Mordanova, puis viennent Cintia Dicker, Katja Shchkina, Iekeliene Stange, Coco Rocha... les atypiques, principalement.
Et j'aime pas vraiment les models hommes (grace à Rokku j'apprécie Ash, Cole, Luke...) et Patrick Petitjean
Oh puis, juste parce que je suis une fille franchement logique ; j'aime pas la mode, je ne m'intéresse pas aux marques (pardon, aux "maisonx".) Eh oui, on peut adorer l'univers des models sans ce qui va avec ; j'en suis la preuve vivante
Le code du règlement, ah ah ah !
Et le mot de la fin : J'espère que ce forum marchera dans le temps, et regroupera pleins de fans de cet univers, que ce soit de models hommes, femmes, de beautés atypiques ou de VS... au final, c'est le même monde (et il faut de tout pour faire un monde !)