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C'est toute une histoire... ;► Avril 1984. Rouen, France.Moi, Alexander Vaughn, je suis né en ce 19 avril 1984 à 4h02 du matin. Je n'étais même pas encore né que je posais déjà des problèmes à ma mère. Naitre plus tard aurait été beaucoup mieux. Mais non, c'est à cet heure matinal que j'ai poussé mon premier cri sous les regards joyeux de mon père et des sages-femmes. Mon père avait l'air d'être l'homme le plus heureux. Et pourtant, il ne savait pas encore ce qui l'attendait avec moi. Certes, j 'étais petit, inoffensif et innoncent. Mais toutes ces qualités infaltiles ne dureraient pas éternellement, au grand désaroi de mes parents.
J'étais né avec deux semaines d'avance et pourtant j'étais déjà un petit gars plein de force, qui n'avait que deux seules envies : manger et dormir. La vie était bien faite. Alors que je gesticulais dans mon berceau au côté du lit de ma mère à l'hôpital de Rouen, je voyais défiler, d'heure en heure, de nouvelles têtes que j'allais apprendre à connaître. Et autant le dire que certaines étaient plus effrayantes que d'autres. Surtout quand papi Gabriel m'a fait une grimace des plus horrifiantes. J'ai pleuré. Il m'avait fait peur celui-là et à cet âge, notre seule défense et appel de secours sont les pleures.
► Juin 1990. Dans les environs de Rouen, France.- Papa, papa, papa !! Arrivais-je en appellant mon père qui était dans le jardin, l'air pensif, assis sur une des chaises de jardin.
- Qu'est-ce qu'il y a Alex ? Me demanda-t-il en posant son regard sur moi, son jeune fils de 6 ans.
- Comment on fait les bébés ?Ma question était innocente. Alors que mon père buvait une bière, ce dernier avala de travers et entendant ma question et toussa se relevant de sa chaise pour me fixer droit dans les yeux. J'avais l'impression que j'allais me faire encore gronder et je ne comprenais pas pourquoi. Pourtant, mes parents devaient s'y attendre à cette question en sachant que maman était de nouveau enceinte depuis déjà 4 mois. Et je voulais comprendre. On ne me disait jamais à moi alors j'ai pris l'initiative et j'ai demandé à mon père, tout simplement.
- Pourquoi cette question ?- Bah ... Maman attend un bébé. Et j'aimerais bien comprendre. Y'a un copain à l'école qui m'a dit que le papa plantait une graine de le ventre de la maman. Et qu'après la graine grandissait et formait un bébé. Mais je ne le crois pas. Alors je te le demande à toi puisque tu l'as fait avec moi et que tu as recommencé.- Et bien, heu ... Il se gratta la tête tout en réflissant à comment expliquer à son fils de 6 ans comment on faisait les bébés et il trouva au final la solution.
Va demander à ta mère.Je partis donc comme on venait de me le dire vers ma mère avec une question quer tous les enfants se sont posés dans leur vie. Je vivais une enfance tout à fait normale, dans une maison de campagne en compagnie de mon père, de ma mère et bientot de ma soeur cadette.
► Avril 1996. Los Angeles, USA.J'était à Los Angeles, la cité des anges, avec toutes ma famille. Nous marchions tous les quatre sur Hollywood Boulevard moi tenant la main de ma mère et ma soeur tenant celle de mon père. Cela faisait déjà trois jours que nous étions arrivés en Californie pour les vacance d'avril. J'étais heureux. J'avais pris l'avion pour la première fois de ma vie et j'ai adoré. Surtout le décollage et j'avais même pu visiter la cabine de pilotage grace à une des hotesse de l'air que j'avais suivi partout, fasciné par ce métier qui m'étais, jusque là, totalement inconnu.
Nous visitions donc Hollywood lorsque soudain une situation que je ne connaissais guère vu que je n'habitais pas dans une agglomération mais dans la campagne se produisit sous mes yeux. Cela m'intriguait et en même temps, je voulais en savoir plus, beaucoup plus. l'objet que l'homme tenait entre ces mains m'émerveillait sans que je sache pourquoi.
- Maman, maman !! Dis-je en tirant sur sa main pour que j'ai toute son attention.
Il fait quoi le monsieur là-bas ? Continuais-je en le montrant du doigt vu qu'il était de l'autre côté de la rue.
- Il prend des photos, mon chéri.- Pourquoi faire ? Et c'est quoi ce qu'il a dans les mains ?- Ca doit être son métier. Il doit être photographe. *un photographe ??* Pensais-je.
Et c'est un appareil photo qu'il tient en tre ces mains. Cela lui permet de prendre des pho...- J'EN VEUX UN !! Hurlais-je en pleine rue en coupant ma mère qui me parlait.
Nous avons alors repris notre route, mon regard d'un enfant de 12 ans, toujours tourné vers ce "photgraphe" qui m'attirait énormément. Je n'avais d'yeux qui pour cet appareil photo qu'il tenait entre ces mains et par son métier qui avait l'air d'être magnifique, bien mieux qu'hôtesse de l'air. C'est pourquoi, alors que je ne regardais pas ma route, je me pris un poteau en pleine face. Ce qui me fit chuter à terre sous les rires de ma soeur cadette. Personnellement, je ne trouvais pas ça drôle. Je me relevais et repris ma marche.
► Mai 1996. Rouen, France.Alors que mon douxième anniversaire était passé, je n'avais pas encore eut de cadeaux, de un parce que j'étais aux Etats-Unis et de deux parce que je ne savais pas quoi demandé. Ce qui avait vite changé lors de notre visite à Los Angeles. J'avais trouvé ce que je voulais : un appareil photo. Mon tout premier appareil photo pour faire comme le monsieur de Los Angeles et prendre plein de photos de out et n'importe quoi. Tout cela juste pour le plaisir.
Nous fêtions donc mon anniversaire aujourd'hui avec tous les oncles et tantes ainsi que les grands-parents. Mon cadeau était devant moi. Je n'attendais que le moment où l'on me dirait de l'ouvrir. Je n'avais que cette envie en tête depuis le début du déjeuner, attendant avec impatience le moment du dessert et le soufflage de bougie pour ensuite déchirer le papier cadeau qui entourait cet objet tant convoité par moi-même depuis un mois environ.
- Alexander ?- Oui ? répondis-je avec un joli sourire croyant comprendre cette appellation de mon prénom.
- Tu peux ouvrir ton cadeau.Je me ruai alors sur ce cadeau et déchira sans me retenir le papier qui l'entourait avant de voir cette appareil photo, MON appareil photo personnel. J'étais heureux voire plus encore. Je sautai alors dans les bras de ma mère, la remarciant pour ce magnifique cadeau. Puis je fis de même à mon père.
► Mars 2004. Le Taj Mahal, Inde.L'Inde, pays que je rêvais de visiter depuis déjà trois ans. Aujourd'hui j'avais 19 ans et j'allais sur mes 20 ans. Mes parents m'avaient finalemet laissé partir en Janvier pour pouvoir assouvir cette passion pour ce pays et ma pasion pour la photographie. J'étais venu ici dans un but précis : prendre des milliers et des milliers de photos pour ensuite préparer une exposition dont je rêvais depuis longtemps sur ce magnifique qu'est l'Inde. Je m'approchais de jour en jours de mon but. Cela faisait déjà deux semaines que je vagabondais dans ce pays, passant par la capitale tout comme les petits villages presque perdus au fin fond de la jungle. J'étais aventureux et rien ne m'empêcherait de prendre les clichés que je voudrais pour cette expo. Certes je prenais des risques. Mais, au final, je devrais en recevoir une rétribution pour ce travail acharné que j'entreprenais maintenant.
J'étais aujourd'hui au Taj Mahal, une étape plus qu'importante dans mon circuit photographique de l'Inde. Je me devais de passer par ce magnifique monument historique. De plus, je rêvais de la voir de mes propres yeux. Il y avait donc un double intérêt pour ce lieu absolument magique.
- Namaste. Dis-je en croisant un moine boudhiste, tout en approchant mes mains les unes des autres et me baissant légèrement comme on me l'avait appris dans un petit village que j'avais photographié lors de mon premier jour en Inde.
Je continuai ma route, photographiant tout sur mon passage pour avoir le plus de choix possible lorsque je serais revenu en France afin de préparer mon exposition tant désirée. J'avais trouvé le métier qu'il me fallait. La photographie était le domaine dans lequel je voulais percévérer. Je voulais être photographe et je ferais tout ce que je pourrais même plus encore pour en devenir un. C'était ma passion et je désirais en faire mon métier plus que tout au monde. Une passion comme emploi, il n'y a rien de mieux pour adorer son métier.
► Décembre 2006. Paris, France.Ma première exposition. J'étais heureux et j'avais complètement ma tête dans les nuages. Je ne pouvais rêver mieux. Mon rêve était devenu réalité. J'avais fait mon expo sur l'Inde après deux années de dure labeur et de travail intensif. Est-ce que l'Inde me porterait chance ? Je ne pouvais pas encore le savoir. Les répercussions de cette soirée ne se feraient sentir que dans les jours à venir et j'espèrais pouvoir enfin percer dans ce métier que je chérissais le plus au monde. Mon métier, c'était ma vie et ma vie, c'était mon métier. Je ne laissais pas beaucoup de place à ma vie sentimentale. Peut-être aussi parce que je n'avais pas encore rencontré celui qu'il me fallait pour m'épanouir pleinement dans une relation sérieuse ou mieux encore, une histoire d'amour.
Une centaine de photos étaient exposées ce soir. Le champagne était de sorti ainsi que les petits fours pour passer une soirée plus qu'agréable. La galerie accueillait de plus en plus de monde. Apparement, on avait bien reçu les invitations que j'avais envoyé un mois plutot, en espérant que des professionnels viendraient eux aussi voir les clichés d'un petit amateur dans ce domaine. Je n'avais plus qu'à croiser les doigts et à attendre.
Je saluais des personne que je n'avais jamais vu ou presque jamais, j'en embrassais d'autres que je connaissais encore moins. Certains me félicitaient pour mon magnifique travail et me posaient des questions sur ce pays que je leur faisait découvrir grace à mes photographies. J'étais fier de moi. Mon boulot plaisait, mon art était aimé
► Février 2007. Paris, France.Cela faisait déjà deux mois que mon exposition était fini. j'avais eut le droit à plusieurs articles dans différents journaux de photographies ou encore sur les quotidiens de la ville de Paris. Mais rien de sensationnel. Moi qui pensait que je jouais ma carrière professionnelle sur cette soirée décembre, je dois bien dire que je tombais de haut. J'avais tant espérer que la chute fut brutale. J'étais à nouveau un petit photographe amateur travaillant à temps partiel pour un autre photographe. C'était absolument passionnant !
J'étais donc dans mon petit studio que je payais avec mon petit salaire de petit photographe à temps partiel. Je me morfondais dans mon canapé avec une bouteille de vodka que je n'avais pas encore ouverte sur la table basse. Je la regardais lorsque, soudain, mon téléphone sonna. J'ai sursauté puis je l'ai attrapé.
- Allo ? Prononçai-je tranquillement tout en m'éclaircissant la gorge.
- Monsieur Vaughn ?- C'est bien moi.- Bonjour. Je suis secrétaire à la Caranston Models Agency.- Que puis-je pour vous ?- Et bien, pour être direct, vous nous intéressez. Votre travail nous intéresse. Je vous appelle pour vous engager pour un shooting qui se déroulera dans un studio dont je vous enverrais l'adresse plus tard si vous êtes partant, bien évidement. Je n'arrivais pas à réaliser ce qui m'arrivait. Mon exposition avait joué son rôle. Je m'étais levé d'un bond, tournant en rond dans mon studio.
- Biensur que je suis partant !! Répliquai-je à la demoiselle au bout du fil.
- Quel enthousiasme ! C'est donc ok. Il vous faudra passer à l'agence pour signer votre contrat et pour que je vous donne les indications nécessaires. Vous pourriez passer quand ?- Tout de suite !!- Très bien, je vous attends Monsieur Vaughn. A tout de suite.► Janvier 2010. Paris, France.J'avais 24 ans. J'étais devenu photographe professionnel et je prenais des mannequins en photo soit lors de défilé (ce qui me déplaisait lourdement) soit en faisant des shootings ( ce que j'adorais par dessus tout car je pouvais exprimer tout mon art). Je m'épanouissais dans mon travail et ma carrière professionnelle était en pleine ascension. J'habitais désormais en colocation avec Valentin Parvis au quartier. Mon salaire me le permettait. J'en profitais donc.
Je m'apprétais à me rendre à un nouveau shoot avec un certain mannequin nommé, Lewis Declàn. Je ne l'avais encore jamais photographié et j'avais cru comprendre qu'il était nouveau dans le mannequinat. Je verrais bien ce qu'il valait. Je cherchais alors tout mon matériel que j'étalais un peu partout dans l'appartement. j'étais un vrai désordonné mais seulement pour mes affaires concernant la photographie. On pouvait trouver un pied dans le salon proche du canapé et l'appareil photo sur la table de salon alors que la sacoche était dans ma chambre. Bref, c'était le bordel pour trouver tout ce qu'il me fallait. Cependant, je finis par tout trouver et je partis de mon chez moi pour me rendre au studio et faire le métier que j'adorais plus que tout.