Neely-Ruth.. Un physique angélique qui ne laisse personne indifférent. La demoiselle, devenue une jeune adulte récemment, possède des atouts avantageux pour travailler dans le métier du mannequina. Une grande silhouette d’un mètre soixante-dix huit et des mensurations de 34-24-34 - 86-61-86, forcément, ça donne envie. Ses cheveux, parfois bruns mais le plus souvent blonds lui arrive généralement à la hauteur de ses épaules. Cependant, peut importe la couleur de ses cheveux, elle s’accorde à chaque fois avec son visage si joli. Ses yeux, d’un bleu lagon dans lesquels plus d’un se sont noyés, sans chercher de bouée de sauvetage, sont en parfaite harmonie avec sa bouche pulpeuse comme il faut, ni trop, ni pas assez, et légèrement rosée de nature. Son nez.. Il n’y a rien à dire, réellement. Il lui permet de sentir les odeurs de ce qui l’entoure, tout simplement. Légèrement en trompette, il se situe, comme la plupart des être humain, entre ses deux yeux quelque peu en amandes.(désolée, je suis jamais inspirée pour le physique u_u')

○ C'est toute une histoire... ;

14 février 1992, Paris.

Nous sommes le quatorzième jour du mois de février de l’année mille neuf cent quatre-vingt-douze, dans un petit appartement où vive deux personnes. Deux personnes qui s’aiment. Un homme et une femme. Une femme enceinte. L’homme, Jaxuhem, était dans la cuisine pour préparer un bon repas à celle qu’il appelait l’amour de sa vie, Nolwenn. Elle était à son neuvième mois de grossesse, mais ni l’un ni l’autre ne connaissait le sexe du bébé. Ils ne voulait pas le savoir, préférant avoir la surprise.
Soudain, un cri strident provint du salon. Le jeune homme lâcha le plat qu’il tenait alors dans la main. Ce dernier s’explosa sur le sol en de dizaines de petits morceaux tous plus coupants les uns que les autres. Mais il s’en fichait. Quelque chose n’allait pas. Il courut dans le séjour pour voir ce qui n’allait pas, ce qui avait fait que son amour avait hurlé. En entrant en trombe dans la salle, il entendit dans un murmure « J’ai perdu les eaux.. ». Jaxuhem courut de nouveau, se saisit de ses clefs de voitures, prit sa petite amie dans ses bras et l’emmena dans la voiture, sachant pertinemment qu’il avait oublié quelque chose. Mais il ne réfléchit pas plus. D’un quart de tour, il démarra le véhicule et parti en direction de l’hôpital. Cependant, sur le trajet, il se souvint de ce qu’il avait oublié. Le sac qu’ils avaient préparé pour le grand jour. Il arrêta la voiture et héla un taxi qui passait juste à côté d’eux. Il demanda au chauffeur de conduire Nolwenn à l’hôpital pendant qu’il allait chercher ce fameux sac. Ce dernier accepta, et Jax’ reprit la voiture pour repasser à l’appartement.

Voilà maintenant une heure et demi que Nolwenn était en salle de travail, sans nouvelles de Jaxuhem. Mais que ce passait-il? Pourquoi ne revenait-il pas? Elle refusait de mettre au monde leur enfant tant qu’il ne sera pas là, sachant cependant qu’elle n’allait pas pouvoir retarder le moment fatidique encore longtemps. Il fallait pourtant qu’elle tienne. Le plus longtemps que son corps le lui permettrait. Cependant, elle ne pouvait nier qu’elle souffrait. Elle avait mal. Mal partout à force d’empêcher l’enfant de passer. Elle ne peut plus tenir. Nolwenn mit alors au monde une petite fille de quarante-deux centimètre pour deux kilogrammes huit. Mais elle était toujours sans nouvel du jeune père. Elle se refusait de prononcer les prénoms qu’ils avaient choisis, elle souhaitait le faire avec lui. Ses cheveux noirs de jais lui collait au visage à cause de la transpiration dut aux efforts fournis.
Encore dix minutes passèrent. Toujours aucunes nouvelles. C’est alors qu’un infirmier déboula dans la salle de travail où était encore la jeune maman. Il lui annonça, horriblement gêné, que son petit ami venait d’arriver. Il était aux urgences. Jaxuhem avait eut un accident de voiture qui lui coûta la vie. Nolwenn ne put retenir ses larmes et éclata en sanglots. Dans un murmure, elle chuchota aux oreilles de ta fille ses prénoms, son identité. « Neely-Ruth Louange Derisbourg. »

14 février 2002, Paris.

« Cher Journal,
Je m’appelle Neely-Ruth, mais je préfère Neely. Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai dix ans. Et maman m’a offert un journal intime, toi. Cependant, je sais que pour elle, célébrer le jour de ma naissance n’est pas toujours quelque chose de joyeux. Oui, car après tout, cela fait peut-être dix ans que je suis sur cette planète, avec elle, mais c’est également le temps qui s’est écoulé depuis qu’elle a perdu son unique amour, mon papa. Je ne l’ai jamais vu, je ne sais même pas à quoi ressemblait le son de sa voix, je ne connais pas la douceur que pouvait bien avoir sa peau, j’ai même du mal à l’imaginer en mouvement, à le voir en face de moi. Cela me fait mal, et je ne peu m’empêcher de me sentir coupable à chaque fois que je pense qu’il est mort quand je suis née. Il est partit sans même me voir, et entendre chaque soir maman pleurer dans sa chambre en pensant à lui me fait me sentir encore plus mal que je ne le suis.. »

15 mars 2007, Paris.

« Les larmes de maman chaque soir se dissipe, elle passe de plus en plus de temps hors de la maison. J’ignore ce qui lui arrive, je ne veut pas le savoir. Je me dis que, si jamais j’apprend ce qu’elle fait, je serais horriblement déçue. Plus le temps passe, moins je la vois. Il arrive même que je n’ai aucuns contact avec elle mise à part par écrits déposés sur la table de salon. Je crains le pire quand à la suite de ces secrets. Il n’y a plus rien entre nous, nous n’avons plus cette complicité d’autre fois, celle qui me manque tant. J’ai l’impression que tout est de ma faute! Je ne vois pas ce que j’ai bien put faire.. Mais je ne sais pas, je me sens horriblement coupable.. Je suis de plus en plus mal, de plus en plus malheureuse. »

18 juillet 2008, Paris.

« Effectivement, les larmes de maman on disparut. Comme peut-elle faire ça?! Bien sûr, papa nous a quitté il y a maintenant seize ans, mais ça n’est pas une raison! Ce nouvel homme dans sa vie ne me dit rien qui vaille.. Mais pourquoi fait-elle ça? Évidemment, elle ne va pas rester cloîtrer à la maison jusqu’à la fin de sa vie, elle va voir d’autre personne, d’autre hommes, mais cela va toujours me paraître trop tôt, trop poussé. J’ai l’impression d’être un monstre, de l’empêcher de vivre. Mon dieu, Neely, il faut que tu te calme..
Aujourd’hui, un homme m’a intercepter dans la rue, alors que j’étais sur les Champs Elysées avec une amie pour prendre des photos. Il est venu vers moi et m’a félicité pour ma soit disant beauté si incroyable. Je l’ai remercié et j’ai recommencé à marcher, ne sachant pas ce qu’il me voulait je ne voulais pas tenter le diable en entrant dans une conversation avec lui. Cependant, il m’a suivit et m’a attrapé par le bras. Je me suis débattu et il a rit. Il m’a alors dit qu’il ne me voulait aucun mal, au contraire, qu’il voulait me proposer de devenir mannequin. Moi, mannequin! Tu imagines? Il m’a ensuite donné ses coordonnés et ceux de l’agence pour qui il travaille. En rentrant à la maison, je les ai appeler pour savoir s’ils l’avaient bien engagés, si ça n’était pas un canular. Ils m’ont confirmés. J’en ai alors parlé à maman, mais bien sûr, elle a refusé que j’aille à l’entretient qu’ils m’avaient donnés. J’en ai assez! Cet homme, ce bourgeois, lui ramollit la cervelle! »

5 septembre 2008, Paris.

« J’ai décidé d’en finir, de déménager dès que j’aurais atteint la majorité. Il me reste un an avant d’avoir mon appartement, en attendant je vais habité chez une amie. Je n’en peux plus, je n’ai plus la force de rester vivre ici. Je me sens mal, sale. Pourquoi moi? Pourquoi ne m’étais-je pas trompé sur le compte de ce type, cet homme que ma mère aime tant? Pourquoi m’a-t-il fait ça? M’enlever ainsi ma dignité, me violer alors que maman était partie en course durant une heure. Une heure atroce qui m’avait parut être une éternité. Je.. Je ne tient plus. Dès ce soir, je fais ma valise et je partirais sans un mot, sans une explication. Je n’ai rien à rajouté sur ce qui m’est arrivé. »

14 janvier 2010, Paris.

« Haaa! Enfin. J’ai mon chez moi! C’est un immense soulagement de n’être dépendante de personne, vraiment. Quoi de mieux, après tout, que d’avoir sa propre vie, sans personnes ni contrainte? Rien, je vous l’accorde. J’ai enfin put dire au revoir à ma chambre d’adolescente chez ma mère, passant à côté de son mec avec une envie folle de le poignarder, et quitter la chambre d’amie que m’avait offerte Nathalia. Je vis désormais avec mes seules règles, mes propres limites. Je peux faire ce qui me chante, et ça me plait. Je suis libre, enfin. »

○ ... Et un sacré caractère ; Neely-Ruth a un caractère disons.. Bien trempé et assez spéciale. La demoiselle est assez réservée, timide, elle ne va que très rarement vers les gens préférant largement les laisser faire le premier pas. Cependant, une fois que l’on creuse un peu pour voir ce qu’il y a sous cette carapace, on découvre une jeune femme extrêment sensible, adorable et très aimable. Mais ne vous attendez pas à ce qu’elle vous raconte son histoire, ça non. Elle ne le fait que très rarement, et la dernière remonte il y a bien longtemps.
Malgré sa sensibilité qu’elle considère comme une faiblesse, sa façon de pleurer chaque soirs lorsqu’elle se retrouvait seule, elle ne laissait jamais voir cette partie d’elle-même. C’était pour elle dévoiler une partie de son âme. La blondinette était également loin d’être naïve. Au contraire, elle n’accordait que trop peu sa confiance aux gens.
Plutôt sceptique et assez pessimiste, elle préfère ne penser ni à l’avenir ni au passé. Selon elle, c’est un vice qu’il faut éviter. Il faut tout simplement se concentrer sur le présent.
○ Avec des bons côtés... ; Les côtés positifs du mannequina? On peut voir du monde, faire de nouvelle connaissance, se faire passer pour quelque un d’autre, jouer un rôle. Dans ce monde, on ne vous juge que sur le physique, ce qui peut parfois rendre bien des services quand on y pense. Il y a aussi la gloire que cela peut apporter, la reconnaissance du public qui vous transporte vers un autre monde, qui vous fait vous sentir importante. C’est tout simplement magique..
○ ... Et des mauvais côtés ; Cependant, comme partout, il y a aussi des côtés négatifs. Comme le fait de tomber dans le cercle vicieux qu’est la drogue. Oui, car il n’y a pas photo, la drogue est toujours présente dans ce monde. Mais Neely s’interdit formellement d’y toucher. Elle sait que si elle tombe là dedans, elle n’en sortiras plus. Il y a aussi l’anorexie. Bien sûr, chaque mannequin est très mince, voir même maigre. Cela fait souvent peur. C’est aussi un des vices du métier.

○ Domaine(s) de prédilection ; : Son truc à elle, ça serait plutôt les shootings en tous genre. Classique, excentrique, en groupe, seule, elle aime ça!
○ Domaine(s) en vue ; Les défilés de haute couture, sûrement. Pouvoir représenter la nouvelle collection d'un grand créateur mondialement connu.. Qui ne rêverait pas de ça, hein?
○ "I had a dream"... ; Et bien, clôturer un grand défilé très attendu au bras du créateur, voir ce moment passé sur toutes les chaînes télévisées de mode.. Oui, voilà ce dont elle rêve.
○ S'il y a bien un magazine de mode ; Vogue, sans aucuns doutes! Elle rêverait d'apparaître en première page de ce magasine!
○ Les côtés cool de la popularité ; Avouons, la popularité à certains atouts.. Être connu et reconnu, par exemple! C’est toujours flatteur lorsque quelque un vous reconnaît dans la rue et vient vous demander de lui signer un autographe ou de faire une photo avec. Et puis, être célèbre nous ouvre toujours des portes, on ne peut le nier.
○ Vive la colocation... ; La colocation? Pourquoi pas! Après tout, ça peut toujours être marrant. Enfin, à condition de tomber avec la ou les bonnes personnes, parce que sinon, c’est moyen.. Mais comme elle est très sociable et que la plupart du temps les gens l’apprécient, ne pas savoir avec qui elle va vivre n’est pas réellement un problème pour Neely. Quoi que, elle a quand même certaines appréhensions..