Beaucoup trouve qu'elle ressemble à un chat. Pourquoi ? Sûrement à cause de ses grands yeux verts en amande, de ses sourcils naturellement relevés vers le haut & de cette silhouette féline. Du haut de son mètre soixante-treize, la brunette profite & remercie sa génétique de lui avoir donné ce physique longiligne & naturellement mince. Mais, comme dit si bien sa chère grand-mère maternelle, autant éviter de tenter le Diable, pour entretenir sa ligne, il faut tout de même une hygiène de vie convenable. Néanmoins, lorsque l'on possède d'aussi longues jambes, pourquoi vouloir les cacher sous un pantalon ? C'est ainsi que raisonne la jeune femme & vous la trouverez la plupart du temps en robe, jupe ou short. La seule chose qu'elle regrette, ou plus moins, c'est sa petite poitrine, en accord avec sa carrure mais quelque peu décevante pour elle qui évolue dans un monde de bimbos platine au bonnet D.
Son visage, plus anguleux, la dérange quelque peu. Comme de nombreuses filles, elle fait une fixette sur la taille de son appendice nasal. Un complexe idiot & infondé d'après son entourage qui trouve son nez parfait tout comme ses fines lèvres roses & ses pommettes rondes. & oui, Pixie est avant tout une adolescente avec, notamment, ses complexes récurrents & ses quelques doutes quant au véritable potentiel de séduction qu'elle possède.
À présent, parlons cheveux. Châtains à la base, la demoiselle s'est ensuite fait un balayage blond qui, au fil des ans, s'est fondu à sa chevelure en l'éclaircissant. La couleur ne la préoccupe guère, si elle doit changer, elle changera, les cheveux sont bien faits pour ça non ? Pour ce qui est de la longueur, même combat. Tantôt des cheveux mi-longs dégradés qui se raccourcissent en un mignon carré plongeant pour finalement repoussés à nouveau. Flexible la nana, je vous dis !
Hair : Brown. Eyes : Green.
Height : 5'8 > 1m73. Shoe Size : 6 UK > 39.
Bust : 34' > 86cms. Waist : 24' > 60cms.
Hips : 35' > 88cms.

○ Domaine(s) de prédilection ; : Bonne question, car, n'ayant jamais pratiqué, comment choisir son activité préférée ? Les shootings de groupes lui plairont sûrement ainsi que les publicités pour les cosmétiques. En suite, pourquoi ne pas étendre son domaine à d'autres sortes de publicités ? Passionnée par la sur-consommation & tout ce qu'elle entraîne - ses bienfaits comme ses dérives -, Pixie est une grande pubaholic.
○ Domaine(s) en vue ; Il est important, surtout dans des professions aussi élitistes & éphémères, de se diversifier le plus possible. Alors quand on est encore jeune, inconscient & qu'on semble indestructible, pourquoi ne pas vouloir conquérir le monde entier ?
○ "I had a dream"... ; Devenir une égérie de rang mondial serait une sorte de consécration tout comme finir au bras d'un créateur en robe de mariée. Pour une débutante, les rêves sont si nombreux qu'il est difficile de choisir.
○ S'il y a bien un magazine de mode ; L'inévitable Vogue dans toutes ses déclinaisons & les plus légers Glamour & Cosmopolitan.
○ Les côtés cool de la popularité ; La reconnaissance, le pouvoir - aussi fragile soit-il -, la célébrité, la chance de pouvoir exercer un métier aussi rare & prisé, tous les avantages de la profession avec son lot de maquillage & de fringues gratuites, surtout ! Sans oublier de pouvoir toucher du doigt, au sens propre comme au figuré, ses idoles (:
○ Vive la colocation... ; Plutôt cool, non ? Enfin tout dépend des colocs mais plus on est de fous, plus on rit. Paraît-il... Tant que l'on ne l'emmerde pas à fouiller dans ses affaires & à s'adonner à des pratiques douteuses dans son lit, Pixie s'efforcera d'être une colocataire convenable & agréable à vivre, promis (a)

Undergroundz, fan de vintage, de rock, d'indie-folk, de Steve McQueen entre autres, de chocolat, de cinéma, de séries - HIMYM - & de mode.
Pour les models féminins, j'adore Alexa - forcément -, Maryna Linchuk, Julia Stegner, Anna Selezneva, Emily Didonato, Kim Noorda. & pour les hommes, j'aime beaucoup César Casier - Gosh, épouse-moi (: -, Ash Stymest, Dimitri Vankerkoven, Luke Worrall & les inévitables Dornan-Sorensen-Lauridsen.
Je pense que c'est le code, mais pas sûr ^^" > Vlada Roslyakova
& sinon, contente d'être inscrite après des longues hésitations & délibérations avec moi-même. Je vais faire mon possible pour être active, le concept est bien trouvé, le design attrayant & l'ambiance plutôt cool

○ C'est toute une histoire... ;






1st - Introduction
C'est comme si cette phrase, innocente mais quelque peu maladroite, avait eu l'effet d'une bombe. Prononcée une dizaine de mois auparavant par Nina Armstrong, la grand-mère paternelle de Pixie, à l'adresse de son fils aîné, Oscar, elle était à l'origine d'un schisme familial. Il est vrai qu'entendre une telle phrase dans la bouche de sa génitrice pourrait en rebuter plus d'un. Mais, revenons au principal : que s'était-il passé ? On est jeunes, on se met en couple, on construit son avenir professionnel du mieux que l'on peut & puis on se dit que, sur le plan familial, tout se déroulera en accord avec notre avancée dans la vie. Bien entendu, tout ceci n'est qu'une ineptie de mensonges, on se voile la face, rien ne se passe jamais comme prévu. Les parents de Pixie, Iris & Oscar l'ont bien compris. L'une avocate de renom & l'autre agent immobilier, tous deux implantés à Londres, mènent leur carrière & leur vie sentimentale de front, zigzaguant aisément entre les obstacles quand l'un d'eux, plus sournois, vint les stopper net dans leur course à la réussite. Est-ce normal qu'après dix ans de vie commune & cinq années sans usage de contraception quelconque, Mme Armstrong n'ait toujours pas enfanter ? & c'est de là que vient toute l'histoire : & si l'un deux était stérile ? A croire que rien n'est plus déterminé & efficace que l'esprit de contradiction. La preuve ? C'est après que sa mère est remis en cause l'amour que dieu lui portait qu'Oscar réussit, enfin, à mettre enceinte sa chère femme. C'est ainsi que début l'épopée de Pixie.


2nd - 12 mai 1992 - o2h24 pm
Comme prévu, le " miracle Armstrong " pointa le bout de son nez à la mi-mai dix-neuf cent quatre-vingt-douze, l'aboutissement de tant d'années d'essais & d'espoirs vains. Alors, forcément, lorsque l'on est attendu & chéri de la sorte, la vie est tout de suite beaucoup plus simple. De peur de connaître de nouvelles déceptions & désillusions, Iris & Oscar se mirent d'accord pour arrêter là. Un enfant, c'était largement suffisant, il ne fallait pas oublier que la vie coûtait cher & que leurs emplois leur prenaient beaucoup de temps alors mieux valait ne pas trop se disperser. Bien évidemment, se rendant compte de sa grossière erreur, Nina, la mère d'Oscar présenta ses excuses aux tous jeunes parents & la brouille fut vite oubliée, la famille redevenant unie malgré les quelques réticences d'Iris à retrouver son envahissante belle-mère.
L'existence de la petite brunette semblait toute tracée : entre cet amour étouffant & l'accession au trône de l'enfant-roi, plus rien ne pouvait lui arriver, elle était invincible, comme tout droit sorti d'un de ces comics de super-héros. Cependant, ce n'est pas comme ceci que l'histoire se déroula, la fin était trop évidente, le suspens réduit à néant : aucun intérêt. Au contraire, ses parents, bien conscients du monstre que pouvait devenir leur petite merveille s'évertuèrent à lui garder la tête sur les épaules & les pieds sur terre.
Évidemment, ils organisaient des fêtes d'anniversaire où il y avait de nombreux invités mais ils essayaient, du mieux qu'ils le pouvaient, de ne pas la gâter ou la surprotéger. Pixie n'eut jamais de nounous, elle fut toujours gardée par ses grands-mères. Ses caprices n'aboutirent jamais à rien, elle dut faire ses devoirs elle-même, coûte que coûte & surtout, surtout, elle était traitée comme une enfant quelconque sans jamais de surnoms mielleux tels que " Trésor ", " Sucre d'orge " & j'en passe & des meilleurs. En quelque sorte, ils lui apprirent la vie, la vraie.


3rd - 31 août 2oo4 - o8h32 am
La vie, la vraie, d'accord mais quand même pas trop. C'est pourquoi, dès l'âge de huit ans, ses parents l'envoyèrent dans une des écoles les plus prestigieuses de la ville. Hé oui, on ne plaisante pas avec l'éducation, peu importe son prix ! Pixie, petite fille issue d'une famille plus qu'aisée mais possédant des principes très lower middle class, se vit ainsi mêler à des gens sans foi ni loi qui étaient prêt à tout pour faire plaisir à leur géniteur pour ensuite être récompensés. Un peu comme un remake de la lutte des classes. En beaucoup plus british & classieux bien entendu. Alors, oui, ce ne fut pas facile tous les jours. Les professeurs avaient beau être compétents, ils étaient corrompus & se faisaient acheter par les carnets de chèque des parents les moins regardants. Chaque journée n'était que compétition, bâton dans les roues & autres crasses vicieuses & infantiles. Même les parents entre-eux faisaient entre sortes de se saboter, c'est dire la mentalité & l'ambiance qui régnait !
« Armstrong, lâche immédiatement la cravate de Fitzgerald ! »
Contrairement à eux, P. Midnight n'était pas une enfant gâtée. Quand elle désirait quelque chose, elle s'escrimait pour l'obtenir, c'est selon ce principe simple & pourtant élémentaire qu'elle avait été élevée. Elle souhaitait avoir de l'argent de poche ? Parfait, & bien elle n'avait qu'à se trouver un petit boulot & elle l'aurait son argent. Forcément, elle, si terre-à-terre, ne pouvait supporter l'arrogance & la condescendance de ses camarades, nés avec une cuillère en or dans la bouche. Alors, ne sachant pas vraiment quelle attitude il lui fallait adopter, elle décida de devenir ce qu'on appelle communément : la terreur des cours de récré. Son quotidien ? Tirage de cheveux, bastons dans les couloirs, heures de colle qui se comptaient en jours, rendez-vous chez le proviseur, parents constamment convoqués. & pourtant, c'était une enfant assez simple & conciliante, pas vraiment perturbatrice. C'est comme si cet environnement malsain de pots-de-vin avait un effet rayon gamma sur elle. Bruce Banner à la ville & Hulk au collège ou encore Docteur Jekyll & Mister Hyde. Rien à faire, même si avec son petit carré propre & son uniforme impeccable elle ressemblait à tous les autres élèves, elle n'arrivait pas à se fondre dans la masse.


4th - o1 Février 2oo9 - 11ho6 pm
Coûte que coûte, après des années de tortures insoutenables, ça y était, elle l'avait eu ce diplôme ! A entendre dire ses parents, le plus dur restait à faire. La bonne blague... Plus dur que neuf années passées dans cette école, elle ne voyait vraiment pas. A présent qu'elle était débarrassée de ce poids, elle se sentait pousser des ailes. Elle était libre, elle goûtait enfin à la douce saveur de cette liberté si recherchée & attendue. Alors, pour s'occuper, elle commença à travailler. Des petits boulots surtout, qu'elle cumulait parfois. Après tout, ne serait-ce pas l'aboutissement suprême si elle arrivait à devenir indépendante financièrement ?
Elle finit par empocher, un peu par hasard, un emploi de réceptionniste-standardiste-photocopiste pour un magazine féminin assez peu connu mais en plein essor. Avant, peu intéressée par tout ce qui touchait de près ou de loin à la mode, considérant cela comme superficiel & vaniteux, elle succomba lentement mais sûrement aux charmes des grands sac de créateurs ainsi qu'à toutes ces " fripes extravagantes ". Avec ces dix-sept ans, Pixie était la plus jeune de l'entreprise & elle devint rapidement une sorte de mascotte qu'on chouchoutait, maquillait, coiffait, habillait. Plongée dans ce monde de beauté, elle se transforma du tout au tout, s'intéressant de plus en plus aux vêtements, aux cosmétiques & même aux défilés bref à tout ce dont traitait le magazine qui l'avait embauché. Le clou du spectacle ? L'une des rédactrices en chef, avec qui elle s'entendait vraiment bien, vint un jour lui offrir une place pour le défilé du lendemain qui se tenait à Londres. Ébahie, la jeune femme accepta d'emblée & mis presque la journée entière à choisir une tenue adaptée.
Ce qu'elle retint du défilé ? Wim. Un jeune hollandais avec un sacré caractère & un accent prononcé. Alors, évidemment, Pixie était consciente qu'elle possédait quelque chose qui attirait en général les garçons. Elle ne collectionnait pas les aventures mais avait déjà eu plusieurs copains, sans compter les demandes diverses & variées. Mais là, ce n'était pas n'importe qui, c'était un mannequin tout de même ! C'était là également son plus grand défaut car, pour son métier, il était obligé de voyager beaucoup & il ne tarda pas à rentrer sur Paris mais, avant, il lui lança un défi, peut-être crucial, qui allait changer sa vie :
Wim : « Tu sais quoi ? Le moyen le plus simple que tu aurais pour me retrouver serait de devenir mannequin. Après, à toi de voir... »
A partir de là, tout s'enchaîna. Pixie prit ce challenge au pied de la lettre, annonça sa démission &, malgré la réticence de ses parents, fit sa valise direction la France & la capitale de la mode. Sur recommandation de Wim, elle se présenta à la même agence que lui, la Caranston Model Agency. Sans doute plut-elle aux recruteurs car elle fut prise sans palabres & reçut le rang de modèle débutant. Tout débute maintenant & à elle de faire ses preuves...


○ ... Et un sacré caractère ; En un mot ? Une sacré grande gueule. Oui, je sais, ça ne fait pas un mot mais quatre, vous m'avez compris quoi. Pixie est une future déléguée syndicale. Plus râleuse & contestataire ? Tu décèdes. Il faut toujours qu'elle rajoute son grain de sel, qu'elle fasse entendre sa voix pour un oui ou pour un non. Hormis ce fort esprit de contradiction, c'est, en général, une jeune femme plutôt agréable, toujours prête à faire des rencontres & à s'amuser. Toujours prête à relever des défis, à se remettre en question & à évoluer. Le changement ne l'effraie pas, au contraire, il la stimule. Le train-train quotidien ? Impossible, avec elle tout est toujours en mouvement. Si vous la fréquentez, vous êtes sûrs de ne pas vous ennuyer. Alors, certes, elle possède beaucoup d'humour mais un humour plutôt particulier, assez cynique & pleins de sarcasmes. Elle colle parfaitement à son époque où chaque jeune est désenchanté - comme disait si bien Mylène F.- & où la désinvolture est un véritable art de vivre. Néanmoins, il lui arrive souvent d'être survoltée & inarrêtable. La soif de vivre ou de vaincre, comme vous voulez. Quand elle entreprend quelque chose, elle se doit de le finir, peu importe dans quel état cela doit la mettre. Par contre, & c'est important, elle ne s'abaissera jamais à enfoncer les autres pour arriver à ses fins. Son maître mot ? Le fun. Toujours s'amuser, ne jamais se contraindre. Actuellement, son défi est de devenir mannequin. Lorsque celui-ci la lassera, elle s'empressera de prendre un nouveau chemin, sans regrets.
Bref, Pixie rocks.

○ Avec des bons côtés... ; En tout premier, retrouver Wim. C'est la raison principale qui l'a poussé à se présenter devant les recruteurs de l'agence. Ensuite ? S'amuser parait être une cause noble. Suit également les échantillons gratuits, la joie d'être magnifiée, admirée & photographiée. Les rencontres, nombreuses & cosmopolites, le contact humain, l'art de la mode & de la photographie. Oh, & les voyages aussi ! Parcourir la planète, défiler sur des scènes différentes. L'anti-routine par excellence. & puis, elle envisage la profession comme un petit boulot comme les autres, juste un peu plus valorisé. Si elle réussit, tant mieux, sinon, elle se recyclera. L'important est qu'elle arrive à vivre de son métier du mieux qu'elle puisse.

○ ... Et des mauvais côtés ; & si malgré ça, elle n'atteignait pas son but premier ? Elle aurait quitté son pays, son job & sa famille pour rien... D'ailleurs, c'était une idée insensée de venir s'installer à Paris, sans contact, sans connaissance réelle du métier de mannequin. Son angoisse ? Ne pas réussir à s'intégrer, surtout si elle était en collocation. Le fait d'être traitée comme un objet ou un bout de viande également. Sans doute, sa grande gueule & sa capacité à se révolter lui vaudrait-elle de nombreuses remarques voire reproches. Ne lui reste qu'à essayer.