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LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model.

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Lucjan W. Janowczyk
Lucjan W. Janowczyk

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LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. Vide
MessageSujet: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptyLun 7 Déc - 0:32

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    Le Book : l'outil du parfait petit mannequin.
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    LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. Mikuslasmanis133
JANOWCZYK Lucjan Waclaw
ft. MIKUS LASMANIS ▬ (c) Rokku

Il était une fois un beau jeune homme du nom de Lucjan Waclaw Janowczyk (à prononcer Loutsiann Vatslav Yanov'tchik), et, comme son patronyme l'indiquait, il était d'origine Polonaise. Le garçon était né vingt-et-un ans plus tôt, le 8 septembre 1988 exactement, à Varsovie. En couple depuis peu avec un jeune français du nom de Valentin Parvis, le polonais était bien, malgré le fait que pour lui, ça avait toujours été un peu plus compliqué, car le jeune homme assumait très difficilement son homosexualité. Etant un mannequin professionnel, il comptait à son actif 6 covers, et 117 défilés.
Lucjan ne bénéficie pas d'un physique hors du commun, ou spécifiquement particulier, mais son bas de visage carré, son nez long et fin, son regard noisette, son sourire découvrant des dents blanches parfaitement alignées, ses cheveux châtain clair souvent coiffés en bataille ainsi que son corps ont su attirer le regard d'une agente de la Caranston Models Agency. Malgré son grand mètre quatre-vingt onze, Lucjan est devenu mannequin (rares sont les models dont la taille dépasse le mètre quatre-vingt dix), et les photographes apprécient son physique simple, et quelque peu passe partout. Mais le polonais a quelques "atouts" qui le rendent moins banal et plus unique ; ses deux tatouages. L'un se trouve juste sous son nombril et représente une étoile à cinq branches renversée avec quelques "fanfreluches", et c'est l'une des raisons qui poussent les photographes à prendre des images de lui torse nu (en plus de sa musculature suffisamment développée pour être légèrement apparente). Son autre tatouage est un peu plus gros, et c'est juste une écriture "Angel G.", sur le devant de sa cuisse gauche, tout en haut, non loin de son étoile renversée (Lucjan a toujours décidé de garder secrètes les significations de ses modifications corporelles). Ses mensurations, quant à elles, sont les suivantes :
Taille ; 191 cm.
Tour de poitrine ; 85 cm.
Tour de taille ; 79 cm.
Tour de hanches ; 93 cm.
Pointure ; 47.


.
    Be a real model or not ?
.

... Et un sacré caractère ; Lucjan ? La bonne pâte par excellence. Doux, gentil, amical, ouvert d'esprit, relativement extraverti bien que calme, c'est le genre de garçons qui a de rares ennemis, et une ribambelle d'amis, potes et autres connaissances positives avec qui parler et rire. Bien qu'il n'ait aucun mal à parler à et avec des inconnus, il est du genre réservé, à peu parler de lui et à être assez discret. Si Lucjan vous apprécie et que vous avez toujours été correct envers lui, il vous rendra service avec plaisir et loyauté, et sera toujours présent pour vous. Il sait garder les secrets et ne vous trahira jamais ; en revanche, s'il vous accorde sa confiance (chose très facile), et que vous lui faites un coup bas, son côté bonne poire et bonne pâte ressortira une fois de plus : incapable de s'énerver, il pardonnera sans difficulté, mais étant une personne torturée et qui réfléchit (beaucoup) trop, il cogitera longuement sur les tenants et les aboutissants de l'affaire et vous regardera sans s'en rendre compte avec son air de chiot battu ; et si vous allez vous excuser, alors les choses redeviendront presque comme avant : non pas le renouveau d'une amitié brisée, mais simplement, vous serez officiellement pardonner, et il vous sera alors à nouveau possible d'abuser de la naïveté de Lucjan. Sincère et sentimental, il est capable d'éprouver des sentiments pour quelqu'un aussi rapidement qu'on attrape un coup de froid, ce qui lui a valu d'avoir le coeur brisé plus d'une fois. Oui, le polonais est donc la bonne poire de service qui ne se rebiffe jamais, qui pense trop et n'extériorise pas assez.
Avec des bons côtés... ; Le mannequinat permet d'une part de faire bon nombre de rencontres, et pas seulement avec des models, mais aussi des agents, des stylistes, des maquilleurs, coiffeurs, créateurs, photographes, habilleurs et toutes sortes d'autres gens, et c'est le point qui plaît le plus à Lucjan. Ensuite, le fait de voyager est un atout hors pair. Avant de venir à Paris il y a trois ans de ça, le jeune homme n'avait jamais quitté sa Pologne natale. Depuis qu'il est mannequin, il a beaucoup voyagé. Les Etats-Unis, l'Italie, l'Allemagne, le Japon, la Russie, le Royaume-Uni, la France, bien sûr, le Brésil, l'Espagne... Et, en dernier point grandement positif : le fait d'avoir un salaire à soi et de pouvoir s'organiser comme bon lui semble, en étant totalement indépendant.
... Et des mauvais côtés ; L'éloignement, probablement. Lucjan est particulièrement proche de sa famille (sauf de son père, bien évidemment), et Cyprian, Wojciech, Czeslawa et Elzbieta lui manquent particulièrement, ainsi qu'Ewa, sa mère. Et puis, vu le caractère relativement influençable de Lucjan, il sait que si on lui forçait un peu la main ou quoi, il serait capable de prendre de la drogue, chose qu'il n'a absolument jamais faite. Et puis l'anorexie... Lucjan trouve que ça craint, c'est mauvais, mais il pense aussi n'avoir aucune chance d'être touché.

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    Les caprices de star...
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Domaine(s) de prédilection ; Lucjan est très souvent demandé pour des shootings où il doit poser torse nu voire nu. Le plus souvent, on peut le voir dans des éditoriaux de magazines ou lors d'un défilé (vous ne risquerez pas de le louper, il est toujours à faire le con en backstage).
○ Domaine(s) en vue ; Les campagnes de pub. Il est sûr que c'est ce qui lui manque pour devenir un mannequin du "top of the top", et pour cause, il n'a participé qu'à une seule campagne du genre, il y a deux ans, et il n'était même pas le personnage "central" de la pub. Si jamais il réussissait à décrocher un contrat avec Prada, Burberry ou Dior et était affiché partout dans la rue, il y aurait des chances qu'il s'approche un peu plus de la célébrité, voilà ce qu'il pense.
○ "I had a dream"... ; Lucjan n'a pas vraiment de rêve dans le milieu. Ce qu'il fait actuellement lui plaît bien, mais c'est sûr qu'il ne cracherait pas sur une belle campagne de pub pour une maison célébrissime. Du genre Hermès. Oui, il se verrait bien sur toutes les publicités Hermès dans les magazines. Mais le top du top, ce serait pour lui d'être oenologue. Les vins, il aime ça, et ça le connaît.
S'il y a bien un magazine de mode ; Vogue Homme. Déjà pour voir le résultat de son travail et de celui de ses potes, mais, officieusement, la première raison est pour admirer les corps musclés et fins de tous ces mannequins.
Les côtés cool de la popularité ; Être populaire, ça a du bon, surtout pour entrer dans les clubs privés, avoir des invitations VIP et rencontrer tous les grands du métier (et parfois même plus, des acteurs, des artistes...), être poliment salué lorsqu'on entre dans une grande maison. Et selon Lucjan, l'avantage d'être un mannequin connu sans être un supermodel, c'est qu'on est pas harcelé par les paparazzis !
Vive la colocation... ; En général, Lucjan trouve ça assez cool. D'une part parce qu'il n'aime pas la solitude, et d'autre part car il s'entend plutôt bien avec son premier coloc', Soren, malgré le trop grand penchant de ce dernier pour la bouteille. Ils se prennent la tête régulièrement parfois pour beaucoup, souvent pour pas grand-chose, mais se réconcilient toujours très vite. Le seul « désavantage » de la colocation, c'est quand un autre mannequin sort de la douche à moitié nu, ça a tendance à mettre Lucjan très mal à l'aise... Bien qu'il puisse se rincer l'oeil. Enfin surtout quand c'est Lune, quoi. Avec qui il s'entend très bien, et les soirées beuveries entre coloc's, ça le connaît.

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    La face cachée : le joueur.
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Hi ! Moi c'est Rokku, 18 ans, et, bien évidemment, j'adooore les models ♥️ Louis Prades (LE number one), Ash Stymest, Gemma Ward, Cole Mohr, Sasha Pivovarova, Danny Schwarz, Siri Tollerod, Mathias Lauridsen, Gen Huismans, Mat Gordon, Stas Svetlichnyy, et puis Vladimir Ivanov, Mikus Lasmanis bien sûr, Vincent Lacrocq, Nicolas Bemberg, Hugo Sauzay, Guntars Asmanis, Victor Norlander, Jeremy Young, Callum Turner, Francisco Lachowski, Josh Beech, Lars Burmeister, Joshua Walter, César Casier... Et j'aimais beaucoup Randy Johnston aussi (paix à son âme ♥️). En marques de haute couture, j'adore Burberry, Hermès et Vivienne Westwood, (juste pour la beauté de leurs trucs, pas pour le prix) et j'adore les Vogue comme magazine de mode ♥️ Concernant le code du règlement, j'vais pas le mettre, j'suis admin, j'm'en passerai (a)


Dernière édition par Lucjan W. Janowczyk le Lun 18 Jan - 3:03, édité 38 fois
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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptyLun 7 Déc - 0:32

C'est tout une histoire... ;
    24 septembre 2006 ▬ Varsovie, Pologne.


« Lucjan ! Lucjan ! Table 12, y a un client qui attend pour commander ! »
« J'y vais, M'man ! »

S'approchant de la table, le jeune homme, alors âgé de dix-huit ans, un calot sur la tête, un tablier blanc assorti noué autour de la taille, tira un stylo de la poche avant de sa chemise, tenant un calepin dans sa main droite. Il salua le client sans vraiment prêter attention à lui et lui demanda s'il avait choisi. L'homme répondit, Lucjan le remercia et retourna derrière le comptoir pour annoncer aux cuisiniers ce qu'ils avaient à faire en plus. Une demi-heure plus tard, alors que le plat pour l'homme au complet gris arrivait sur sa table des mains du jeune polonais, le client le retint.

« Excusez-moi... Je me présente, Clément Janoeil, je travaille pour la Caranston Models Agency, une agence de mannequins implantée sur Paris. »

L'homme avait parlé en anglais, et bien que Lucjan maîtrisât cette langue à peu près correctement (il comprenait bien le langage britannique, mais éprouvait une difficulté légendaire à le parler), il ne sut pas pourquoi, mais il ne comprit pas. Clément lui sortit une carte de visite, avec divers numéros de téléphone, une adresse, des coordonnées et une petite photo de l'agence. Alors qu'il tripotait entre ses mains, l'air incompréhensif et incrédule, le français lui fit clairement comprendre qu'il le voulait, lui, Lucjan, comme model. Pour une fois, le fait que sa mère l'appelle pour lui demander d'aller servir des clients l'arrangea fortement, et il put esquiver Clément, lui annonçant qu'il ne savait pas.

Le jeune polonais reprit son service, mais il lui semblait que l'agent ne voulait pas lui lâcher la grappe. Alors que ce dernier avait fini de manger, il demanda l'addition, et Lucjan dut la lui apporter. L'homme en gris attrapa alors le serveur par un poignet, et, plantant ses prunelles claires dans celles, sombres, du jeune homme, il lui fit comprendre qu'il ne rigolait pas, et ajouta, mot pour mot :

« Viens à Paris, j'peux t'assurer que j'ai du travail pour toi, et tu seras bien mieux payé qu'ici ; mais pour ça, il va falloir que tu fasses tout ce que je te dis. »

Les deux hommes parlèrent encore un moment, par conversation coupées par les ordres criés par la mère du serveur, et, tout à la fin, Lucjan se surprit même à donner son nom, prénom et le numéro du restaurant à l'agent.

    6 octobre 2006 ▬ Paris, France.


« J'ai posé mes bagages sur le sol de l'aéroport, et j'ai attendu. Attendu l'homme que j'avais rencontré deux semaines plus tard, et grâce à qui j'avais quitté ma Pologne natale. Non pas que je n'aime pas mon pays d'origine, mais simplement, j'avais toujours été destiné à reprendre le restau de mes parents, je n'avais jamais rien envisagé d'autre car on ne m'avait pas franchement laissé le choix, et là, la fatalité était d'elle-même rentrée dans ce restau de Varsovie et m'avait tiré de là, contre l'avis de mon père qui l'avait mauvaise que je sois partie, d'une parce que je suis son aîné, de deux parce que je reprendrai jamais son restau, et de trois parce qu'il estimait qu'être mannequin c'était un boulot de tapette et que jamais personne me voudrait. Mais c'est peut-être ce que je suis, au fond, une tapette.

Le fait est qu'une fois que je me suis retrouvé seul dans l'aéroport, je me suis senti complètement perdu, et je me suis dit que j'aurais mieux fait de rester en Pologne. Mais quand j'ai aperçu Clément, mon agent, j'ai su qu'en fait, j'avais bien fait de boucler mes bagages et de rejoindre Paris. Il s'est approché de moi et m'a salué en me prenant une valise des mains. Il m'a demandé si mon voyage s'était bien passé, et il m'a fait marcher vite jusqu'à un taxi qui nous emmena dans un quartier qui s'appelait « Le Marais ». Tout autour de moi, je pouvais observer des noms français par la fenêtre, sur des tableaux, des devantures de bars, restaurants ou boutiques, et vu ma difficulté à parler correctement une langue étrangère, je savais qu'il me faudrait un certain temps avant de réussir à comprendre le français, et encore plus pour le maîtriser et m'exprimer dans la belle langue de Rabelais.

Un peu plus tard, une fois que j'arrivai au studio, Clément me présenta Soren, mon premier colocataire. Un grand type brun, aux cheveux mi-longs, et qui m'avait l'air plutôt sympathique. Un Danois. Je sentis à ce moment-là que vu la mixité culturelle qui m'entourerait désormais, ici à Paris, j'allais devoir réviser mes bases d'anglais et commencer à apprendre le français plus vite que prévu, car communiquer ne serait pas aussi simple que je me l'imaginais. »

    Novembre 2007 à Mars 2008 ▬ Paris, France.


« Je ne sais plus qui je suis, ce que je suis, ce que je fais ni où je vais. Je me sens perdu. Agnessa et moi, nous venons de nous quitter. D'un commun accord. Et pour les mêmes raisons. La distance ; oui, la distance. Agnessa ne vit que par intermittence à Paris, le reste du temps elle est à Moscou. Et bien que nous nous appelions plusieurs fois par semaine, que nous nous envoyions des sms, que nous communiquions par mail, msn, skype et webcams interposées, il semblerait que l'éloignement ait fait son effet. Loin des yeux, loin du coeur, dit-on. Mais je ne suis pas sûr que ce soit ça. Enfin seulement ça. Je ne sais pas.

Agnessa et moi nous sommes rencontrés il y a quelques mois de ça, dans un bar parisien. Je serais infoutu de dire lequel, ni même dans quel quartier, tant elle m'a fait oublier tout ce qu'il y avait autour de moi, ce soir-là. Elle m'a éblouie. J'étais tranquillement assis au bar, me posant des questions existentielles, comme à mon habitude, essayant de faire des connaissances mais mon piètre français m'en rendait bien incapable, et l'anglais n'avait pas l'air de servir de langue internationale ce soir-là. Les gens n'avaient-ils pas envie de faire un effort ? Ne parlaient-ils seulement pas anglais ? Bref, tout ça pour dire que quand j'ai tourné la tête vers la porte au moment où Agnessa passait le seuil, elle m'a complètement tapé dans l'oeil. Et a apporté une réponse à toutes les questions que je me posais. Non, je n'étais pas gay, j'étais encore attiré par une fille ! Et pas n'importe quelle fille, l'une de celles qui sont grandes, minces, belles, aux longs cheveux bruns soyeux, au regard de braise... On s'est tournés autour pendant quelques jours, et j'ai été agréablement surpris de voir que ce n'était pas seulement moi qui allais vers elle, mais elle aussi. C'était donnant-donnant, comme si on s'était mutuellement tapé dans l'oeil...

On a commencé à sortir ensemble peu après, et j'étais vraiment, vraiment soulagé de tomber amoureux. Je pouvais ressentir des sentiments pour une femme ! De nouveau ! De plus, j'oubliais toutes les mauvaises relations que j'avais vécues avant elle, en Pologne comme en France, et je ne regardais même plus les hommes (ni les femmes, d'ailleurs, elle me comblait parfaitement). Mais l'étincelle qu'il y avait entre nous s'est petit à petit éteinte, avec la distance. En effet, à l'époque, Agnessa partageait son temps entre Paris et Moscou, et on avait beau s'écrire, s'appeler et tchater avec la webcam tout le temps, ça ne nous a malheureusement pas empêchés de rompre, d'un commun accord, par ce mois pluvieux et pourri de mars. Depuis qu'on a rompu, enfin, surtout pendant les deux mois qui ont suivi la fin de notre histoire, je n'ai pas pu me retenir de recommencer à me poser tout un tas de question, en essayant de me cacher les véritables réponses, que je connaissais, mais ne voulais pas avouer. Pourquoi avais-je donc prétexté la distance alors qu'officieusement, la raison pour laquelle je voulais rompre avec Agnessa était différente ? Et cette raison, pourquoi n'arrivais-je pas à me l'avouer ? Et surtout, comment avais-je fait pour laisser une fille pareille partir ?

    Mai 2008 ▬ Paris, France.


« J'avais beau être dans le métier depuis plus d'un an et demi, être demandé de partout, faire un max de shoots, avoir déjà fait quelques covers, quasiment une cinquantaine de défilés, lorsqu'on vous dit « Lucjan, blablabla, rendez-vous à blablabla le blablabla avec LAURIE PETERSEN, sois à l'heure blablabla », vous ne pouvez pas vous empêcher d'être aussi stressé qu'à votre premier shoot ou votre premier défilé. Soyons clair : Laurie Petersen, c'est LE photographe à la mode, un gars pas bien plus vieux que moi qui a un talent inouï pour la photo, et grâce à qui tout mannequin qui passe devant son objectif est mis sur un piédestal et peut encore plus remplir son book. Ce jour-là, au mois de mai, par un après-midi pluvieux, j'me suis bougé jusqu'à la Tour Eiffel, fumant une dernière cigarette avant de rejoindre le Staff sur mon lieu de rendez-vous. Je suis arrivé. On m'attendait. On m'a salué, on s'est présenté. Je suis passé entre les mains experte des maquilleurs et de la coiffeuse, je me suis vêtu (enfin, dévêtu, plutôt), on m'a remaquillé le torse entier, les bras, le dos, le cou, et j'ai posé devant l'objectif de Laurie. Je vous dis pas combien j'étais nerveux, et le nombre de photos « ratées » que Laurie a faites au début. Mais il a été cool, le genre de type sympa (avec une sacrée chevelure, d'ailleurs), et ça m'a bien détendu, après on a fait des photos cool. Mais le lendemain, j'avais chopé la crève (j'aimerais bien vous y voir, vous, pendant plus d'une heure, torse nu au pied de la tour Eiffel, sous un putain d'orage d'été). Enfin bon, après le shoot, on a pas mal parlé avec Laurie, et il m'a invité à une sorte de soirée VIP, quelques jours plus tard, et je m'y suis rendu. Et là, j'ai parlé avec lui comme j'avais jamais vraiment parlé avec quelqu'un dans ce genre de soirée. Je sais pas, on s'est pas vraiment décollés, tous les deux passionés dans ce qu'on racontait, et à part les quelques personnes qui sont venus saluer Laurie (ou les rares photographes présents qui m'avaient shooté) et nous interrompre, on a adressé la parole à personne (ah si, au barman, aussi). J'ai été assez surpris quand Laurie m'a invité à terminer la soirée chez lui, mais vu la façon dont je devais le dévorer des yeux et lui, son charisme et son charme naturel, c'était pas si étonnant que ça. Ce qui m'a le plus surpris, c'était de finir dans ses draps. C'était ma première relation homosexuelle. J'avais jamais couché avec un gars avant, j'avais tout fait pour m'avouer que je n'étais pas gay et il avait fallu que je me retrouve avec le plus grand photographe de ma génération, dans son lit. C'était bizarre. Quoiqu'il en soit, je n'ai bizarrement pas pris mes distances. J'aimais bien être avec lui, c'était un type intéressant, intelligent, beau comme un Dieu et nos moments d'intimité me satisfaisaient pleinement. Et sans que je comprenne, il m'a foutu à la porte. Enfin, il ne m'a rien dit. Simplement, il ne m'a plus jamais rappelé, et quand j'ai essayé de l'appelé je suis tombé sur sa messagerie. J'ai lâché l'affaire, mais ça m'a fait chier. Je sais pas pourquoi, j'étais déçu et frustré que l'homme qui m'ait aidé à assumer mon hom... Enfin, voilà, mon... le fait que... putain, j'aime les hommes, bah il m'ait lâché comme une sous-merde. J'attendais probablement plus. Non, j'étais pas amoureux, mais simplement dégoûté. Mais bon. J'ai recroisé Laurie par la suite. Il ne m'a même pas calculé. Ca m'a énervé, mais comme je suis JUSTE un mannequin, j'ai rien le droit de dire. Et j'me voyais mal taper une scène devant tout le monde alors que quand je croise quelqu'un dans un bar gay je dis encore « Ah, c'est un bar homo ? Je savais pas... » Putain... »

    Juin 2008 ▬ Paris, France.


« J'ai revu Agnessa. On ne s'était pas vraiment parlés depuis notre rupture. Surtout depuis un mois environ. Et là, on a pas eu le choix. On a été forcés de se revoir. Ouais, un shoot ensemble. Y a eu un grand froid, ce jour-là. J'ai essayé de lui parler, mais elle me répondait pas, j'avais franchement pas l'impression qu'elle voulait qu'on remette les pendules à l'heure. Elle me manquait. Enfin, non pas que je l'aimais encore ou quoi, mais j'avais été bien avec elle, et à cette époque je me posais plus de questions sur qui ou ce que j'étais. Et puis, j'avais été amoureux d'elle, c'était bien pour une bonne raison, non ? Je ne voyais pas ce qui pouvait nous empêcher d'être amis ou complices, ce n'était pas une pauvre rupture, si ? Visiblement si, au début. Et puis un jour, on a crevé l'abcès. La discussion a été assez violente, on s'en est un peu foutu sur la gueule. D'ailleurs, j'ai regretté de m'être emporté comme ça contre elle, la pauvre... Je ne lui en veux pas du tout pour notre histoire foirée, je m'en veux à moi et à moi seul... Si j'avais pas tellement de doutes, si j'étais pas tellement torturé comme mec, tout aurait pu aller si bien... Mais il a fallu que je me pose des questions. J'ai la réponse, je sais ce que je suis, maintenant, même si je déglutis fortement quand je me l'avoue, et je suis bien incapable de le dire à quelqu'un. Je préfère me clamer hétérosexuel et mentir qu'avouer tout bas que je suis, hum, gay, quoi, et dire la vérité, être authentique. Je suis une vraie tapette. Incapable de prendre sur moi, incapable de m'assumer.

Enfin, tout ça pour dire qu'après avoir crevé l'abcès, entre Agnessa et moi, ça allait mieux. Petit à petit, on s'est retrouvés, on a renoués. Et comme je l'apprécie énormément, j'aimerais qu'on redevienne complices, comme avant, mais l'amour en moins. Et quoi que je fasse, j'ai l'impression qu'il y a toujours une petite distance. Comme s'il manquait une pièce du puzzle, comme si tout ne pourrait jamais être aussi bien et aussi agréable que lorsque nous étions ensemble. Et je ne sais pas pourquoi. Enfin, quoi qu'il en soit, il va de soi qu'Agnessa ne sait pas que j'ai viré gay, je ne lui ai jamais dit. Comme tout le monde, je suppose et suis sûr et certain qu'elle me croit toujours hétéro. J'me sens pas prêt à lui avouer, encore moins à elle qu'aux autres. »

    16 Août 2009 ▬ Aéroport de Varsovie, Pologne.


« Lucjaaaaaaaaaaaaan ! »
« Heeey, Czeslawa, Elzbieta ! Comme vous avez grandi ! »
« Hé, grand-frère, grand frère ! Tu sais ce que Ludmila m'a dit à l'école ?! »
« Non je sais pas ma puce, mais tu me diras tout ça dans la voiture ! Maman ! »
« Bonjour mon chéri... Tu nous as manqué, c'est bon de te revoir ! »
« Vous m'avez manqué aussi, tu sais. Je suis content d'être enfin rentré et de pouvoir de nouveau parler polonais... Wojciech, gamin, j't'avais pas reconnu ! Et Cyprian ? Et Papa ? »
« Hum... Ton père est dans la voiture, il a demandé à ton frère de rester avec lui... »
« Ah... »

Cette annonce jeta un froid sur les retrouvailles émouvantes de la famille Janowczyk. Lucjan avait ses deux petites soeurs, Czeslawa et Elzbieta, deux jumelles de huit ans, accrochées chacune à une jambe de leur aîné mannequin. Wojciech, 15 ans, regardait son frère en souriant, et il vint lui arracher une valise des mains pour l'aider à porter. Lucjan aurait aimé que sa famille soit au complet dans le hall de cet aéroport, mais il semblait que son père lui en voulait toujours d'être parti, même presque trois ans après, et qu'il avait obligé Cyprian, 18 ans, à rester avec lui dans la voiture. Se mettant en route vers le véhicule, le mannequin appréhendait. Il ne voulait pas que son géniteur soit toujours aussi froid avec lui, il aurait aimé l'impressionner comme il impressionnait sa mère et sa fratrie. Mais visiblement, le fait qu'il choisisse de prendre son destin en main et de lâcher le restaurant familial semblait lui être resté en travers de la gorge.

Lorsqu'il s'approcha de la voiture, il vit un beau jeune homme aussi grand que lui, avec le même regard et les mêmes cheveux châtain clair lisses, souples et rebelles, en sortir et s'élancer vers lui pour le prendre dans ses bras.

« Cyprian, putain... C'que t'as changé, toi aussi ! »
« Lucjan ! Ca fait plaisir de te revoir ! »

Oui, la fratrie Janowczyk était très soudée, très proche. Lucjan les aimait du plus profond de son coeur, mais il aimait également son père, et il était dégoûté que ce dernier soit déçu de son départ pour Paris. Il aurait préféré qu'il réagisse autrement. Montant dans la voiture, il salua brièvement son paternel, et lorsque sa mère lui demanda ce qu'il avait fait récemment dans son boulot, le mannequin répondit :

« Oh, eh bin, y a eu les Fashion Weeks les mois précédents... Cette saison j'ai fait Paris, bien sûr, j'ai fait New-York, Milan et Tokyo aussi... Et le mois prochain je... »
« Pfff... »
« ... Quoi, « pff » ? »
« Ewa, comment peux-tu accepter que ton fils fasse un boulot de tapette ? »
« Je... Ce n'est pas... »
« Papa ! Je fais pas un boulot de « tapette » ! Je... »
« LUCJAN ! Surveille ton langage, pense aux petites ! »
« Je suis content d'être à Paris, je gagne bien mieux que dans votre restau ! Je... J'ai réussi à me faire une place là-bas, et Paris c'est superbe comme ville ! »
« Tsss... Un homme c'est pas fait pour exposer son cul dans des magazines à la mode, mais c'est fait pour se servir de ses mains ! Le mannequinat ne t'apprend rien, à part te faire enculer... »
« OTTO ! Les petites ! »
« EWA, TAIS-TOI ! JE PEUX PAS TOLERER QUE MON FILS S'EXHIBE POUR GAGNER SA VIE ! »

« Silence. Je sentais que si je répondais, l'ambiance serait encore plus pourrie. Mon père me prenait pour un gigolo ou je sais pas quoi. Enfin pour lui, mannequin signifiait homosexuel. Ce n'était pas vrai. Il y a des mannequins hétéros ; mais je n'en faisais plus partie... Ce qu'il ne savait pas, et que je ne lui avouerais probablement jamais. Apeurée par les voix qui s'élevaient, le langage de chartier dont mon père faisait usage, Elzbieta se mit à pleurer, et Czeslawa ensuite. La première était sur mes genoux, mais j'étais trop énervée pour tenter de la réconforter, alors je la serrai juste un peu plus contre moi en regardant par la vitre le décor qui défilait sous mes yeux. A ma droite, Wojciech se tournait les pouces le regard baissé, n'osant rien dire, et Cyprian s'occupait de Czeslawa. Ma mère, à l'avant, à côté de mon père, soupira et ne dit rien. De toutes façons, elle ne pouvait rien dire, dans ma famille, une femme qui se rebellait était mal vue. Enfin, du moins par mon père, car je savais que mes frères ne partageaient pas cet avis, et qu'eux aussi avaient des rêves de liberté, ils rêvaient de partir loin de Varsovie, de mon père toujours insatisfait, de ma mère toujours soumise. Il nous aurait fallu un endroit où nous, la fratrie Janowczyk, aurions pu être seuls et en sécurité. Car quoi qu'on fasse, c'était toujours la même chose. »

    25 Décembre 2009 ▬ Paris, France.


« Ce jour-là, j'avais un shooting de prévu avec Lune, un de mes coloc's. On s'entend bien, tous les deux, il est vachement sympa. Mais si je m'étais attendu à ce qui allait se passer, je crois que je l'aurais regardé avec un autre oeil plus tôt. Et puis putain, quelle idée on a de nous demander de faire un shooting un jour férié ? Bon, j'étais pas avec ma famille, donc ça passait, mais j'aurais bien aimé faire ça un autre jour. Lune et moi nous préparâmes, puis descendîmes ensemble dans le studio où on avait rendez-vous... On passa entre les mains des maquilleurs, coiffeurs et... Habilleurs. Enfin, le truc c'est qu'on n'était pas franchement sapés. Un jean et basta, quoi. Bon, très bien, j'avais l'habitude de poser torse nu. Le plus déroutant, c'était le sujet du shooting. L'amour entre deux hommes. En gros, on devait se la jouer collé-serré, se câliner et tout, et j'avoue que ça m'avait franchement foutu mal à l'aise. Surtout quand, pour déconner, Lune se mit à m'embrasser. Le photographe prit quelques photos de ce baiser volé, et puis finit par râler, voyant qu'on ne s'arrêtait pas :

« MERCI MAIS ON EST PAS DANS UNE SEXTAPE ! »

Evidemment, je pris une teinte écarlate, gêné comme jamais. Le photographe et ses assistants venaient d'assister à mon premier baiser avec un homme en public ! (non, pas que j'embrassais un gars pour la première fois, mais devant des gens, si) Je baissai la tête et les yeux, quand Lune rétorqua :

« Et alors ça peut en devenir une non ? »

Si mon charmant colocataire ne s'était pas mis à rire, je suppose que j'aurais été gêné jusqu'à la fin du shoot. Mais le voir hilare me détendit, et je me mis également à rigoler de bon coeur, oubliant tout ce petit incident. Nous reprîmes nos esprits et recommençâmes à poser. A la fin du shooting, nous allâmes nous changer dans la petite pièce qui nous était réservée, une sorte de grande cabine. Et, alors que je commençai à déboutonner le jean que j'avais porté pour le shooting, Lune s'approcha de moi et m'invita à me changer avec lui. Gêné, je ne fis que baisser la tête et rougir une fois de plus, mais une main entreprenante et persuasive ainsi que la vue du corps musclé de mon colocataire sous mes yeux levèrent toutes mes inhibitions. C'est ainsi que je m'envoyai en l'air avec Lune, et que mon regard sur lui commença à changer. Je savais que je ne pouvais pas espérer une relation avec lui ou quoi que ce soit, mais il ne m'en fallait pas plus pour me faire détourner la tête quand il sortait de la douche torse nu, à notre studio. J'espérais juste que Lune ne serait pas assez « boulet » pour faire allusion au cadeau de Noël qu'il me fit ce jour-là (son corps, pardi !) devant qui que ce soit. »

    1er Janvier 2010 ▬ Quartier Latin, Paris, France.


« Je devais passer le réveillon de la nouvelle année avec Valentin, un jeune homme que j'avais rencontré plus de trois mois plus tôt lors d'une grève de RER. Le truc fun, c'est qu'on avait parlé sur le quai, et puis il avait oublié sa valise à côté de moi, alors je la lui avais récupérée. Le soir même, au studio, je m'étais torturé pendant plus de dix minutes pour savoir si je devais l'ouvrir ou non. Non mais vous imaginez, si j'étais tombé sur des cassettes pornos et des sex-toys ? Ca m'aurait carrément gêné ! Et en fait non, c'était rien de choquant, des sapes, du bordel, quoi. La valise était étiquetée à l'intérieur, avec le nom et l'adresse de Valentin, donc je m'étais pointé chez lui pour la lui rendre, et c'est comme ça qu'on a réellement commencé à se côtoyer. C'était un gars sympa, je l'aimais bien, il me faisait bien rire. Et peu avant le réveillon, alors que je l'appelais pour lui proposer une sortie en centre-ville, il refusa puisqu'il devait bosser, mais m'invita à passer le réveillon avec lui. A priori, j'avais pas vraiment de plan pour ce soir-là, je savais pas encore si Lune et Soren seraient à l'appart', donc j'avais accepté sa demande.
J'avais rendez-vous avec lui en début de soirée, et je m'y pointai à l'heure, vêtu d'un pantalon de smoking Prada noir (joli cadeau de l'agence), une paire de chaussures vernies assortie, une chemise blanche toute simple, et du blazer accompagnant mon pantalon. Très classe, quoi, mais c'était le genre de sapes que je mettais pour les fêtes et autres grandes occasions, et j'estimais que le passage à la nouvelle année en était une. Lorsqu'il m'ouvrit sa porte, je lui tendis une bouteille de vodka polonaise. C'était une des choses de mon pays que j'aimais le plus partager. On avait tendance à assimiler la vodka à la Russie, mais celle de Pologne était bien meilleure, selon moi. Et il fallait me faire confiance, niveau alcools je m'y connaissais (surtout en vins, ma passion, et la France était l'endroit rêvé pour me perfectionner dans cet art et cette science qu'était l'oenologie). Il me fit entrer, et nous prîmes l'apéro avant de nous mettre à table. Un fond musical évitait la monotonie du silence dans nos rares blancs, et le repas était tout simplement délicieux. Je ne savais pas si Valentin était un cordon bleu ou pas, mais le fait était qu'il avait cuisiné comme un roi, ce soir-là. Vers minuit, mon interlocuteur me proposa de monter sur le toit de son immeubleet de faire péter le champagne. J'acceptai avec plaisir, et nous nous retrouvâmes en hauteur, dans le quartier latin. Nous trinquâmes, et je me tournai vers la Tour Eiffel, au loin, pour contempler ses illuminations. Je me retournai vers Valentin, et nous nous regardâmes dans les yeux. Je vis son visage s'approcher du mien, et je ne reculai pas. Personne n'était censé pouvoir nous voir, et il me plaisait. Il était même sacrément canon. Mais, comble de la maladresse, il manqua de tomber ou je sais pas quoi, et il renversa sa coupe de champagne sur ma chemise blanche. Heureusement que j'avais laissé mon blazer dans son appartement et que je n'attachais que peu de choses aux valeurs matérielles, sinon j'aurais probablement hurlé « Ma chemise Pradaaaa ! ». Mais je me suis contenté du réflexe de survie : enlever ma chemise. Enfin, survie... Par -2°C sur les toits de Paris le jour de l'An, c'était pas l'idée du siècle. Il s'excusa. Je lui répondis que j'avais froid. Et vous savez le seul truc qu'il a trouvé à me rétorquer ? « Moi je te trouve très bien comme ça ! » C'est sûr qu'avec mon tatouage qui attire l'oeil sous ma ceinture, ça pouvait pas le laisser indifférent s'il était à deux doigts de m'embrasser... Et puis voilà, il s'est de nouveau avancé et c'est comme ça que nous nous embrassâmes... Et maintenant, je suis avec lui depuis un peu plus de deux semaines. Ca se passe bien, mais j'aurais préféré qu'il n'ait pas tous ces a priori négatifs sur le mannequinat. De cette façon, j'aurais pu lui dire que j'étais model. Oui, ça craint, j'ai pas osé lui en parler encore. Je n'ai évoqué que la formation d'oenologie que je rêve de faire, et de ma passion pour les vins. Je lui dirai. Un jour. Ca viendra. »


Dernière édition par Lucjan W. Janowczyk le Lun 18 Jan - 3:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptySam 16 Jan - 17:12

Bienvenue maman ! Smile
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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptySam 16 Jan - 23:48

Copiteur d'idée! :OO
Bienvenue sur ton forum Very Happy
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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptySam 16 Jan - 23:51

Héhé ! Twisted Evil
Niark niark niark.. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptyDim 17 Jan - 0:00

Merci vous deux x]

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MessageSujet: Re: LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. LUCJAN WACLAW JANOWCZYK ▬ polish model. EmptyLun 18 Jan - 3:05

Ayé, fiche ENFIN terminée !
Je m'auto-valide, et pour ceux que ça intéresse, j'habite au Marais *OUT*
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