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» glittering purity.

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Nina Morineau
Nina Morineau



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STUMBLE AND FALL
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» glittering purity. Vide
MessageSujet: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 21:56

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    Le Book : l'outil du parfait petit mannequin.
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    » glittering purity. 29kq8vn

MORINEAU nina
ft. Inguna Butane ▬ ©

    Née un 3 novembre à Vitry-sur-Seine, de parents français qui n’arrivaient pas à choisir le bon prénom, donc qui en inscrivirent trois d’un coup. Au cas où. Ce sera donc Nina Armelle Joséphine Morineau. Il y a pire, certes (pensez à ceux qui ont hérité des prénoms des grands-mères… voire des arrière-grands-mères), mais sur les listes du bac, ça ne donne pas franchement envie de rigoler. Nina, 22 ans, pas un sou en poche ni aucun fiancé se trainant à ses pieds, se rêve anglaise, ou peut-être finlandaise (suédoise ?) pour compenser son manque de voyage et d’origines exotiques. Précisons peut-être que le mannequinat, ce n’est ni une passion, ni un rêve d’adolescente, mais plutôt un début d’alternative pour combler les dettes qu’elle a accumulé en deux ans à l’ITM… (Institut Technique de Maquillage). Double-vie, double-emploi du temps, doublement moins de sommeil.
    Où sont les paillettes ?

    0 cover et 1 défilé.

PHYSIQUEMENT parlant

    Hair: Brown
    Eyes: Blue
    Height: 175 cm
    Bust: 81 cm
    Waist: 56 cm
    Hips: 86.5 cm


    Les grands noms du mannequinat ont été découverts dans la rue. N’importe où, n’importe quand, un peu n’importe comment : un beau concours de circonstances qui amena les « élus » à se déshabiller et à se faire mesurer à tort et à travers. Nina ne fait pas partie de ces chanceux. Considérée comme une « jolie poupée, mais un peu trop lisse, un peu trop absente, pas assez de charisme et d’originalité », il est peu probable qu’elle décroche une campagne un jour. Et tant mieux, ce n’est pas le but. En fait, son visage se fond dans la masse. On l’a engagée parce qu’elle avait le profil, mais sans l’assommer de promesses : elle irait bien ici, coincée entre cette Russe pétillante et cette Allemande hautaine. Porte-manteau passe-partout, poupée fadasse. Il faut alors entourer ses yeux de chat avec de nombreuses couches de noir pour que ressorte le caractère caché sous la poudre. La nuit sur les paupières, elle dégage quelque chose d’autre, peut-être une colère enfouie, une détermination inconnue, un démon emprisonné qui brille au fond des iris couleur océan. Sans couleurs, les traits reprennent leur douceur, s’appuyant sur des pommettes de petite fille, un nez en trompette, des lèvres pâles et quelques mèches folles qui tombent sur les cils. La silhouette n’a rien d’extraordinaire, dans ce monde où les filles-cigarettes font la loi : fine, harmonieuse et presque élégante. Des talons hauts finissent la mise en valeur de ces jambes interminables, galbées par la salsa et repérables par centaines dans Paris avec certainement plus de grâce, plus d’allure et assurément plus de motivation. Porte-manteaux passe-partout, poupées fadasses.




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    Les caprices de star...
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Domaine de prédilection ; Certainement pas les défilés « de bain ». Toute ignorante et débutante qu’elle est, Nina est encore pudique. Trop, d’ailleurs. Son seul et unique défilé en la matière l’a presque traumatisée. Du coup, elle s’imagine les shooting de groupes pareil : de la rivalité à peine masquée, des filles squelettiques qui vous passent devant et des sourires de faux-jeton servis avec des compliments hypocrites. Des shootings en pleine nature, peut-être.
○ Domaine en vue ; La haute couture devrait lui plaire. Elle connaît déjà les coulisses, maquillage/brushing, l’attente, le grand stress à dix minutes du défilé... Se faire bichonner dans des tenues dites « de rêve » – bien qu’elle soit assez sceptique sur ce mot – et recevoir sa paye en conséquence, est une activité qu’elle ne refuserait pas. Mais ce n’est pas dit qu’elle ait les nerfs ou le potentiel pour arriver jusque là…
○ "I had a dream"... ; S’afficher sur tous les abribus de Paris… ? Tellement naïf. Devenir l’égérie de Chanel, peut-être, ça ne devrait pas être mal. Surtout pour le chèque qui rembourserait définitivement banque/famille/amis ! Mais il y aurait alors la presse, tout ce baratin dans les magazines, les opportunistes qui vous serrent la main et les soirées sans lendemain qui la feraient chuter du haut de son affiche. Ne pas céder au rêves de débutantes, rester focalisée sur l’argent.
S'il y a bien un magazine de mode ; La tendance générale voudrait qu’elle sorte un automatique « Vogue », puisque c’est La Bible de la mode, apparemment. Mais non. Nina préfère le Citizen K : pas cher mais très lourd en publicités et en idées, tout comme le Harper's Bazaar. En tant que maquilleuse, elle s’inspire plutôt du net, source infinie regroupant des influences des quatre coins du globe. En tant que mannequin débutante, elle… « est », c’est déjà bien suffisant. Pas besoin de travailler dans le milieu de la mode pour le vénérer, n’est-ce pas ?
Les côtés cool de la popularité... elle ne connaît pas (encore). Elle a toujours travaillé en coulisses, loin des flashs, des paparazzis, du papier glacé et de Photoshop qui franchement, ont de quoi effrayer n’importe quel être humain un tant soit peu sensé. Alors forcément, elle s’imagine qu’avec une notoriété grandissante, sa garde-robe ne tiendrait plus dans une armoire et aurait besoin d’un dressing, un vrai, mais aussi qu’elle rencontrerait des dizaines de personnalités influentes et fantastiques par jour, et surtout, qu’elle quitterait ce Paris délavé pour d’autres capitales bariolées.
Vive la colocation... ; Nina est maniaque. Et les jeunes, trop souvent, sont plutôt bordéliques. Mettez ces deux caractères opposés dans la même pièce et vous obtiendrez, 1. Nina qui jouera les femmes de ménage, 2. une animosité ambiante si dense qu’elle en sera étouffante, 3. des clashs monstrueux qui feront déménager les voisins, 4. tout à la fois en moins d’une minute chrono. Sympa la colocation, finalement…

Les bons côtés du mannequinat... sont inexistants pour le moment. Il faut du temps pour que les efforts payent et reviennent sous forme d’avantages. Un peu comme un boomerang, mais en mieux. (espérons)
... Et les mauvais côtés ; Numéro un : la colocation. S’il s’agissait de tester ses nerfs, c’est réussi. Numéro deux : la concurrence. Ou comment se sentir invisible au milieu de filles quinze fois plus séduisantes/minces/élégantes/audacieuses que vous. Numéro trois : l’attente. Mais ça, elle le savait déjà. Numéro quatre : les aboiements. Là aussi, elle était prévenue. Numéro cinq : la colocation. Je l’ai déjà dit ?


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    La face cachée : le joueur.
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Spoiler:


Dernière édition par Nina Morineau le Mer 20 Jan - 18:33, édité 19 fois
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Nina Morineau
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» glittering purity. Vide
MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 21:57

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    Be a real model or not ? C'est toute une histoire...

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Strangers have the best candy.

- Allô Charlotte… ? Tu n’aurais pas oublié de me donner un badge, par hasard ? … … Ils ne veulent pas me laisser entrer. … … Non plus. … OK. Merci. Et s’adressant au bonhomme en noir qui la toisait du haut de son 1m95 : Elle arrive.
Sourire penaud. Un silence assez encombrant s’installa entre le vigile et Nina, interrompu dix secondes plus tard, montre en main, par une Charlotte essoufflée et furax.
- She’s with me, let her in. Elles traversèrent les couloirs au pas de course, laissant la porte claquer derrière elles. Where the hell have you been? When I say 7.30, that’s not 8.00!
- Désolée, c’est l’heure où il y a le plus de bouchons, le bus n’avançait pas, j’ai dû…
- I don’t care, hon’. I Don’t. Freaking. Care. “Je man foo”. Next time, you’re here on time or you’ll stay outside, is that clear?
- Perfectly.
- Now I’m pissed, that’s GREAT. You know I can’t work when I’m pissed!

Charlotte ouvrit la porte d’un coup de fesse, manquant de renverser un technicien qui passait par là avec un gobelet de café. Il était huit heures du soir. La séance était censée commencer dans une heure et rien n’était prêt : ça courait dans tous les sens, brandissant sèche-cheveux, échelles, rideaux, spots, caisses à outils (?!) mais aussi ventilateurs et cafés à volonté. Un courant d’air glacial parcourait l’appartement, redécoré pour l’occasion dans un style ‘bohème’. Toutes les pièces, y compris le balcon, allaient être utilisées pour le shoot. On avait donc cru bon de laisser la porte-fenêtre ouverte, pour ’préparer l’éclairage et le décor’. En plein mois de Décembre. Les reflets de la Seine et les ponts illuminés allaient certes former un bon cadre, mais en attendant, tout le monde se les gelait, depuis la fille qui attendait son brushing au décorateur qui continuait de semer des coussins comme des petits cailloux. Le photographe s’en foutait, il avait son thermos personnel.
Charlie joua des coudes pour atteindre la salle de bain, Nina sur les talons. La pièce avait été transformée en véritable loge, croulant sous les porte-manteaux, chaussures, chapeaux, boites de maquillage et autres accessoires. Deux chaises faisaient face au miroir, la première étant occupée par une brune qui grelottait de froid, la deuxième par un homme – disons plutôt un garçon – qui paraissait extrêmement détendu au milieu de toute cette nervosité. Il leur sourit dans le miroir, agitant une houppette à poudre. Visiblement, c’était un habitué. En fait, Nina était quasi certaine de l’avoir déjà vu quelque part, dans un magazine peut-être, ou une affiche dans la rue… un abribus ? Son nom ne lui revenait pas. Les deux femmes rejoignirent le matériel étalé sur toute la surface du plan de travail, se postant devant le garçon dont on avait interrompu le maquillage.
- Sorry about that… This is Nina.
- Hi.
- Sehr erfreut. Nice to meet you. You’re the assistant, I guess?

Wah. Un accent allemand qui mâchonnait l’anglais. Elle mit deux secondes de trop à comprendre la signification de ces quelques mots ; il le prit comme une invitation à continuer son baragouinage. Apparemment, il pensait inutile de décliner son nom…
- Charlie was just talking about you: “always late”, “doesn’t think about her future reputation”, hum… “I told her a million times “, “stubborn Frenchie”… Il se marrait tout seul.
- Stop talking, I’m working on your chin.
Charlotte reprenait la base qu’elle avait laissée en plan avec une hargne à peine cachée. L’autre s’en foutait royalement.
- And what do you do, exactly, as an assistant?
- Well, mostly watching, learning and… cleaning.
- So you don’t touch?
Dit avec ce sourire, ça avait une connotation légèrement… perverse. Il y eu un flottement.
- No, I don’t “touch”.
- Cool, sounds great.

Et maintenant il se payait sa tête. Depuis six mois qu’elle courait les loges, Nina avait distingué plusieurs catégories de mannequin : la première, très répandue, regroupait des personnes sages, calmes, qui ne bronchaient pas quand on tirait un peu trop sur leurs paupières ou quand le souffle du sèche-cheveux leur brûlait la nuque. Ils échangeaient quelques mots d’anglais – rarement du français – avant de se renfermer à nouveau, faute d’envie, d’intérêt ou bien de connaissances sur les langues occidentales. La deuxième catégorie, moins habituelles, se rencontrait souvent lors de shoots destinés à faire la couverture de magazines. Models un peu trop célèbres qui croyaient avoir le monde à leurs pieds et le faisaient savoir en écrasant tout sur leur chemin : fourmis couturières, coiffeuses, maquilleuses et autres sous-humains à leurs yeux. Un vrai cauchemar. Enfin, la troisième : des guignols qui dissertaient pendant des heures sur leur métier, sur le vôtre, qui faisaient le clown, vous ralentissant et vous obligeant à pomponner dans tous les sens avant et pendant que le photographe entamait ses clichés. Celui là rentrait directement dans la troisième famille.

- Are you ready to eh… fly, soon?
- Fly?
- That doesn’t mean anything.
- I mean, are you gonna be on your own, soon? Get rid of sweet-sweetie Charlie here?
- I think he meant ‘volé deu té propeu… pié’ or somethin.
- Ailes. Voler de mes propres ailes.
- Yeah, whatever. You say « stand on your own two feet » for your information.
- Thank you, daaarlin… so, are you gonna do that? soon?
- For Christ’s sake! I need you to NOT MOVE for 5 minutes. Think you can do that?
- Yes Ma’am.

Il lança un sourire qu’il voulait sûrement discret mais se fit aussitôt taper sur les doigts, l’obligeant à reprendre un visage de marbre. Il ne devait pas avoir la vingtaine. Blond comme les blés, une moue de gamin vexé collée aux lèvres. Vraiment pas désagréable à regarder.
- Brush, please.
Dans la demi-heure qui suivit, la salle de bain resta silencieuse. Du moins, entre ces trois-là. Juste à côté, la brune s’extasiait sur ses longues boucles, et on entendait sans mal les techniciens mettre au point les derniers détails, s’interpellant à grand coup de « MICHEL ! », « PIERRE ! », « JOSÉ ! ». L’atmosphère s’était réchauffée grâce aux spots mais la nervosité, elle, était montée d’un cran : retard sur le programme. Le photographe s’impatientait, tirant clope sur clope tout en vérifiant son matériel tandis que Charlotte, calmée, faisaient danser pinceaux et crayons sur le visage de son modèle. Pas de close-ups, aujourd’hui. Mais il ne fallait négliger aucun défaut, même si le maquillage paraîtrait sobre de loin : il fallait sublimer, quel que soit le type de shoot. Et sur ce garçon là, Charlotte avait fait des merveilles. Il promenait son regard autour du miroir, attentif aux produits, au matériel, à l’heure qu’il était – et pensant peut-être à ce qu’il pourrait être en train de faire au lieu de rester assis là, payé pour être beau. Nina était infirmière, attrapant les couleurs et les poudres adéquates pour les donner à son mentor. Pour un peu, elle se serait presque sentie importante. Mais, soyons clairs, elle ne faisait rien. Elle apprenait encore. Bientôt, ce serait elle qui prendrait les décisions. Bientôt.

- Are you a 38?
Ses yeux avaient dérivé sur la française, occupée à refermer coffrets, trousses et mallettes. Elle se retourna, piquée au vif.
- What?!
- Are you a size 38?
- That was rude, man.
- No, I mean… Are you interested in modeling?
La question sonna dans le vide. Soulagement et scepticisme animèrent tour à tour le visage de Nina. Non, elle ne voulait pas entrer dans le monde fermé et cruel du mannequinat. Non, elle ne voulait pas rester sur une chaise comme la sienne pendant trois heures minimum. Non, elle ne voulait pas s’exhiber devant des photographes et des foules sagement assises autour d’un podium. Mais au lieu de ce ‘non’ définitif, elle s’entendit demander :
- Why should I?
- Well, honestly: you’re pretty. Like really pretty. Your face has something special… – right Charlie? – very very special. You should try modeling, I’m serious. But you need to lose weight… right here…
Il mit ses mains sur ses propres hanches, adressant un sourire contrit à une Nina qui ne savait même plus comment réagir devant tant de… d’absurdités. Nonsense. Finalement, un rire nerveux s’échappa de sa gorge.
- That was funny, thanks.
- I’m serious! Come on, think about it!
- I am a size 36, first of all, and…
- But it looks like a 38, so…
- Can we stop talking about her ass and focus, please?
- No, she’s missing an opportunity! It’s easy money, lots of privileges, great clothes… and full of people like me! (Il sourit de toutes ses dents parfaitement blanches) You know what? I’m gonna give you my number, the agency’s number, you work on that tiny little problem and you give it a shot, okay?
- … Je vais aller nettoyer les pinceaux.




« Quel genre de type vous propose d’entrer dans une agence de mannequinat si et seulement si vous perdez cet excès de graisse qui vous bloque les hanches ? J’ai refusé sa carte, l’ai poussé vers le photographe et n’ai suivi que de loin les retouches de Charlie entre deux prises, pas d’humeur. Je les connais, les types comme lui. Ils t’offrent la lune sur un plateau, dénichent ta faiblesse et te promettent des paillettes, de la reconnaissance, de l’argent, n’importe quoi pour que tu tombes dans le panneau et rentres dans leur secte ‘in’ où les membres sont des hommes-objets. Qui voudrait d’un métier pareil ? Les affiches dans la rue les font toutes soupirer, d’accord, mais on oublie les longues heures à jouer les marionnettes, à obéir à des petits chefs qui les traitent comme des chiens, à se cogner une concurrence toujours plus agressive qui finira par monter sur le trône à leur place… Sans oublier le trucage des photos, tous ces petits doigts qui couvrent les imperfections mieux qu’une maquilleuse, donnent de la brillance aux cheveux comme jamais aucun shampooing professionnel ne le fera, allongent le cou, redressent les pommettes, rétrécissent les oreilles, camouflent, estompent, transforment jusqu’à ce que le model de départ soit défiguré. Quelle reconnaissance, hein. ‘Regarde, je suis sur cette affiche mais ce n’est pas moi.’ On embellit les gens, on ne les déforme pas. »




Du purin sous les roses.
Quand j’étais gosse, mes potes venaient à la maison uniquement pour voir Nina. Ce n’était pas le goûter au Nutella, ni la console dans le salon, ni le terrain de foot au coin de la rue : c’était juste ma sœur. Tous ceux que j’invitais à mes anniversaires répondaient présent, les yeux rivés sur l’escalier toute l’après-midi. Elle descendait rarement. Ou se débrouillait pour ne pas être là. Mais le fait de ne pas la voir pour mes 7 ans renforçait les probabilités de la voir pour mes 8 ans, et ainsi de suite jusqu’à l’anniversaire prochain. Il suffisait qu’ils la croisent sur le chemin de l’école pour que les meilleurs amis demandent à passer chez moi et les autres me parlent soudainement de ma future fête d’anniversaire. Pendant des années, je n’ai rien compris. Parce qu’elle était jolie, Nina, mais passée son entrée au collège, elle devint un sorte de maman numéro deux. Pas très drôle, trop sérieuse, toujours plongée dans ses bouquins et ses cahiers d’exercice. Elle aimait l’école, mais pas comme vous et moi, pas comme une grande cour de récréation où les copains sont toujours là pour vous entraîner dans une nouvelle connerie, pas pour les chewing-gums et les bousculades à la cantine. Elle aimait l’école pour la rigueur, la ponctualité, les craies triées en arc-en-ciel sous le tableau, le silence des interrogations, les cours d’anglais et les élections des délégués. Elle était toujours très propre, coiffait ses cheveux en tresses, n’échangeait jamais ses goûters et ne traînait pas devant les grilles après les cours. Les parents étaient tellement fiers, ils l’exhibaient devant tous leurs amis, toute la famille réunie à Noël pour détailler ses notes à l’école, ses progrès en dessin ou bien sa grâce de danseuse. D’autres enfants seraient devenus insupportables d’arrogance, mais pas elle. Plongée dans ses univers parallèles, elle poursuivait son bout de chemin sans rien entendre, sans rien voir et sans jamais trébucher.
Nous n’étions pas très proches : trop différents et trop solitaires pour se confier des petits secrets dans la cabane du jardin. On ne s’engueulait pas non plus : quand je la cherchais un peu trop, elle s’appliquait à m’ignorer ou quittait simplement la pièce, loin des conflits et des gamineries. Fratrie distante. La faute à la différence d’âge, sûrement. En fait, notre seul lien de confidence était notre mère : Nina se livrait à Maman, qui elle-même resservait les grandes lignes à mon père avant de se coucher, donc à moi qui faisais semblant de dormir de l’autre côté de la cloison. Je connaissais tout, sans vraiment le vouloir. Quand elle entra au lycée – j’avais onze ans – elle mit un frein à ses excès de zèle et accepta de regarder du côté des garçons : un soulagement pour eux qui n’attendaient que ça. Jules, seize ans, déjà trop grand, des cheveux bruns hirsutes et les yeux noisette brillant de malice, les coiffa tous au poteau. Ils s’embrassèrent en Décembre et ne se quittèrent plus. Les parents préparaient presque le mariage, tant « ces deux là allaient si bien ensemble ». Ce qui ressemblait à un conte de fées, pourtant, se transforma vite en routine gnian-gnian à mes yeux : ils dégoulinaient tellement d’amour que ç’en était répugnant. Le pire étant qu’elle durait, cette connerie ; un an, deux ans, trois ans, sans qu’aucun n’ait l’envie ou l’audace d’aller voir ailleurs et d’éclater cette petite bulle rose bonbon qui me donnait envie de vomir. La maison s’affaissait sous la guimauve. À 18 ans, Nina et Jules ressemblaient à un couple de trentenaires. Ils avaient leurs petites habitudes, leurs petits rituels du week-end – ils les passaient ensemble, faute d’amis – utilisaient un horripilant « nous » à toutes les sauces et planifiaient déjà de vivre ensemble après obtention du bac. J’avais l’espoir qu’ils choisissent des écoles à mille kilomètres d’écart mais, sages comme ils étaient, ils préférèrent rester tous les deux sur Paris, qu’ils jugeaient le « parfait endroit pour s’installer ». Nina rentra au prestigieux ITM pour deux années d’internat obligatoire tandis que Jules achetait le futur appartement et intégrait un truc pompeux où les mots commerce, relations internationales et marketing se pavanaient en majuscules. Une multitude de dettes plus tard, ils purent enfin emménager ensemble.

C’est là que la pièce montée se cassa la gueule. Très, très lentement. À coups d’horaires irréguliers, de vaisselle traînant sur l’évier, des mêmes week-ends grisâtres qui passaient en boucle, du loyer qu’ils n’arrivaient pas à payer, des dettes qui débordaient par les fenêtres et des piques qu’ils se lançaient, à bout de nerfs. « C’est vrai que c’est un métier, ça, maquiller les gens ! » « MOI, au moins, je ramène de l’argent à la maison. Si je devais t’attendre pour payer le loyer, on serait à la rue depuis longtemps ! » « TU payes le loyer ?! Et les 800€ de mes parents, ils tombent du ciel chaque mois ?! » « Ils ne vont quand même pas laisser leur fils sur la paille, ils ne sont pas si cons que ça ! » « Je t’interdis de parler de mes parents sur ce ton ! » « Ta mère collectionne les assiettes de chat, bordel ! » « C’est déjà mieux que ton père qui monte une crèche à Noël avec sa collection de fèves ! » « Je te signale qu’il sauve des vies, LUI, pas comme ta dindon professionnelle ! » « C’est un problème de génétique, je te l’ai déjà répété ! » « Elle aime la bonne cuisine aussi… » « Oh, pardon, chez nous personne ne travaille dans la ‘mode’, on n’a pas besoin d’être squelettique… » C’est ici, généralement, qu’une gifle se perdait ou que la porte d’entrée se refermait en claquant. Deux années de tension croissante où se mêlaient les engueulades et les réconciliations à un rythme effréné… le tout aboutissant à une rupture du même calibre.

Mais avant de parler de la séparation, laissez-moi aborder les différents motifs qui mirent fin à sept ans (sept ans !) d’amour inconditionnel. Ce qui nous amène à un premier point : sept ans, c’est long. Surtout quand on a 22 ans, qu’on embrasse la même bouche depuis le lycée et qu’aucune religion ne nous entrave. Lorsque les disputes dérivent quotidiennement sur des détails si insignifiants qu’ils en frisent le ridicule, ça ne marche plus. Abandon. Divorce. Au diable les tâches ménagères mal réparties, les visites chez les beaux-parents, les problèmes d’argent et les Saint-Valentin scrupuleusement ‘fêtées’. Mais il y avait autre chose, bien sûr : pourquoi quitter un fiancé le 10 janvier et pas le 2, ou le 19, ou le 27 ? Il y a toujours autre chose. Un truc que l’on rumine depuis des mois et qui va soudain nous éclater à la gueule, par hasard, et déclencher l’engrenage. Chez Nina, c’était Sascha Kästner. Vous vous souvenez de ce blondinet qui lui avait assuré qu’elle avait une place dans son agence ? Six mois après, elle avait retrouvé un minuscule bout de papier plié en huit au fond de son sac, avec un nom : Sascha Kästner, et un numéro. Dessous s’inscrivait « Caranston Models Agency » suivi d’un autre numéro de téléphone. Elle sortait juste d’un shooting trop long, épuisant aussi bien pour le model que pour le photographe et tous ces gens qui papillonnaient autour – dont Nina qui « volait de ses propres ailes » à présent, grâce aux nombreux contacts de Charlotte qui étaient devenus les siens. Encore dans l’ambiance du backstage, elle se surprit à glisser le papier dans son agenda avec une sorte de détermination nouvelle – mot d’ordre : what the hell! Dans l’après-midi, elle poussa la porte d’un club de danse dont l’affiche indiquait « recherche partenaire pour danseur ». On l’accueillit à bras ouverts avant de l’initier à la salsa. L’engrenage était lancé. Après plusieurs mois d’entraînement laborieux, de courbatures et de fous rires, Nina ne faisait toujours pas du 34 – ce qui n’était pas le but, d’ailleurs – mais s’était forgée des mollets et des cuisses qui n’avaient rien à envier à ceux des mannequins qu’elle croisait tous les jours. L’humiliation cuisante subie quelques mois plus tôt – teintée d’un peu de fierté, tout de même – n’avait plus lieu d’être. Elle se réconcilia une fois de plus avec son Jules et continua son chemin.
Mais ce n’était pas fini. Plus les semaines avançaient et plus elle se retrouvait en concurrence avec d’autres filles, d’autres apprenties maquilleuses qui voulaient creuser leur trou dans le métier et l’éjectaient de la scène. Elle fit un mois d’Octobre désolant, et un mois de Novembre pire encore. Jules encore et toujours dans ses études, les parents se saignèrent aux quatre veines pour réussir à payer les loyers. Nina, quant à elle, repensait régulièrement au morceau de papier coincé entre deux pages de son agenda. Et si ça marchait, finalement ? Elle tourna en rond plusieurs jours, parfois déterminée, souvent naïve, et la plupart du temps, désespérée. Finalement, elle tenta le tout pour le tout : elle déterra le numéro de sa cachette et attrapa son téléphone. Et pourquoi pas ?

Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite. Nina disparut de la circulation pendant les fêtes de Noël – pendant lesquelles Papa construisit son habituelle crèche avec sa collection de fèves – nous laissant tous les trois autour d’une table silencieuse. J’imagine les choses à peu près comme ça : Nina appelle cet allemand, Kästner, qui ne se souvient absolument pas d’elle mais qui accepte quand même de la voir autour d’un café, puis il la reconnait quand elle traverse le bar, complimente sa démarche en bon gentleman qu’il est, et finit par lui resservir son baratin parce que décidément, cette fille lui plaît bien. Il lui dit qu’il a un ami photographe, qu’ils pourraient constituer un début de book qui ferait grande impression à l’agence, lui sert trois-quatre anecdotes histoire d’endormir les dernières miettes de méfiance, prend soin de payer la note puis lui donne rendez-vous le lendemain, pour les photos. Il l’attend dans un taxi devant le café, frôle négligemment sa main à chaque virage et lui ouvre la porte de l’immeuble comme s’ils entraient dans la caverne d’Ali Baba. La séance dure toute l’après-midi. Les photos sont une réussite. C’est ce qu’il lui dit. Il lui promet de faire passer le tout à une autre amie, à l’agence, qui sera séduite à coup sûr et l’emmène dans les coins branchés de Paris toute la nuit, peut-être même sous sa couette – mais connaissant ma sœur, sa pudeur et sa fidélité, je doute qu’elle se soit laissée faire… Par contre, je connais la suite : l’agence rappelle quatre jours plus tard, propose un rendez-vous une semaine après où Sascha et le photographe seront beaucoup évoqués, son « visage de poupée » aussi, avant de lui annoncer avec un sourire : « On vous attribuera dès demain un logement à partager avec d’autres models. Vous avez une semaine pour vous installer. »




Breakin' dishes.
LUNDI 4
Une semaine ? Pour déménager ? DÉMÉNAGER ? C’est quoi cette connerie ? Nina appela l’Allemand en sortant de l’agence. L’enguirlanda du mieux qu’elle pouvait en anglais/français pour éviter de penser aux conséquences. « You knew it! You knew it! Sale con ! She told me a WEEK – A WEEK – putain ! Tu te rends compte de ce que tu es en train de faire ? Je ne déménagerai pas pour ça, NO WAY ! » « I don’t understand what you’re saying, hon’… » « DON’T ‘honey’ me! » « What’s the problem? » « There’s no problem, I QUIT. » « You quit? Modeling? But you haven’t even started yet. » « I won’t move, tu piges ?! » « Is that what it’s about? Moving? » « Tu le savais, hein ? » « What? I have to go I’m sorry, call me later. » Et cet enfoiré raccrocha.

MARDI 5
Elle se réveilla dans un lit vide, au son de cliquetis lui signalant que Jules posait ses couverts dans l’évier – et ne les lavait pas, comme tous les matins. Elle fit semblant de dormir quand il s’approcha de la chambre et prit ses affaires. Pas envie de discuter. Pas envie de faire semblant. La porte d’entrée se referma en grinçant. Soulagement. Elle repoussa les draps, jeta un œil au réveil : à peine huit heures. D’un pas de somnambule, elle se dirigea vers la cuisine qu’elle retrouva pleine de miettes et de taches de café. Ces petits détails lui explosèrent à la figure. Elle s’affala sur une chaise et se mit à chialer. Pas seulement pour les restes de pain et les gouttes noires, mais aussi pour toutes ces années identiques, cette routine imbuvable, la pitié que son couple lui inspirait et ces quelques mots qui lui sautaient soudain aux yeux : je ne l’aime plus.

MERCREDI 6
Elle restait désormais sous la couette jusqu’à ce qu’elle n’entende plus ses pas dans l’escalier. Puis elle passait ses journées à travailler, ou du moins tentait de trouver de quoi travailler, en essayant de ne pas penser à l’Agence, à Sascha, et à ceux qu’il lui faudrait laisser derrière quelle que soit sa décision. Elle n’arrivait pas à faire ses cartons. Elle n’arrivait pas non plus à abandonner son projet, sa clé pour une vie sans dettes. Elle ne voulait pas habiter en colocation. Elle ne voulait pas rester avec Jules : elle avait l’impression de le tromper. Elle voulait rester avec Jules : c’était son seul point de repère depuis sept ans. Sans lui, ce serait vide. Mais ça l’était déjà, vide, avec lui. Et puis il y avait Sascha, qui lui promettait n’importe quoi et qu’elle croyait sur parole…

JEUDI 7
Elle s’arrangeait pour trouver des shootings à des heures démentes, souvent en pleine nuit. De façon à le croiser le moins possible. Elle l’avait déjà fait, ça ne paraissait pas suspect. Et puis le jour où Jules trouverait suspect qu’elle fasse des horaires bidon… Il y avait ça, aussi. Le manque de jalousie. C’était triste et pas vraiment flatteur. De sa faute, après tout : si elle avait été voir ailleurs, il ne la laisserait pas traîner avec un Allemand qu’on voyait dans tout Paris, et sortirait les griffes dès qu’elle refuserait ses câlins. Mais non. Ce bon Jules se glissait sous les draps et ne l’entendait plus rentrer. Ils ne pouvaient plus continuer comme ça. La vie était trop courte. À force de tourner en rond, elle appela Alice, sa seule amie, et déversa ses malheurs dans des shots de tequila.

VENDREDI 8
Bouche pâteuse. Mal de crâne. Les rideaux grands ouverts laissaient passer une lumière aveuglante. Le ciel, le soleil, les toits de Paris, une enseigne de magasin : « NINA’s »… ?!! Ce n’était pas chez elle, ça. Encore moins chez Alice. Elle tourna la tête, encore à moitié dans le coaltar. Découvrit un dos, une tignasse blonde posée sur l’oreiller. Voilà, elle se souvenait. À 3h du matin, Alice lui avait appelé un taxi et, au dernier moment, Nina avait donné une autre adresse. Rue Danielle Casanova – décidément… Sascha Kästner lui avait ouvert en caleçon. Elle avait vomi dans ses toilettes avant de s’effondrer sur son lit. Il s’était marré, mais ne l’avait pas touchée. « You're definitely off to a good start… »

SAMEDI 9
Deux jours. Elle dit qu’elle avait dormi chez Alice. Il zappa sur le match de rugby, le nez collé dans un bouquin intitulé « Master 1. Méthodes statistiques appliquées aux Questions Internationales » Ça sonnait la fin. Elle allait le larguer en pleins partiels. Où était passé le grand brun espiègle qui avait éclipsé tous les autres ? Celui qui rêvait d’un appartement à deux, d’un mariage à l’américaine, d’une grande famille à Noël ? Elle aurait dû le savoir depuis le début. Un garçon qui envisage le mariage à 17 ans, ce n’est pas normal. Un garçon qui assure qu’une seule fille, ça lui suffit, c’est louche. Un garçon qui préfère ses bouquins à des galipettes sous la couette, ce n’est définitivement pas le bon. Pourquoi est-ce qu’elle n’a toujours pas fait ses valises, alors ?

DIMANCHE 10
Téléphone. Neuf heures du matin. Jules est déjà dans la cuisine, en train de ne PAS faire la vaisselle. Nina ouvre un œil. « Oui. Non, elle n’est pas là. Bien sûr. … Pardon ?! … Vous vous foutez de moi ? … Vous faites erreur, vraiment. … C’est ça. Mais oui. Ne rappelez plus, au revoir. » Le parquet grince sous ses pas. Jules s’assoit sur le bord du lit. Secoue un peu la couette, pour que l’autre émerge. Nina est tétanisée. Elle avait tout prévu, pourtant, mais pas comme ça, pas au saut du lit, pas aussi brutalement. « C’était pour toi. Une fille qui me demandait si l’emménagement se passait comme prévu. Si tu avais besoin qu’on t’envoie des déménageurs… Nina ? » Elle sentait l’agacement dans sa voix. L’ironie, l’absence de scepticisme prouvant qu’il n’avait qu’à moitié confiance. « Nina, je sais que tu es réveillée. » « Mmh… faux numéro ? » Mais qu’est-ce que tu fous, bordel ? Ça fait des mois que tu rêves de le voir partir et là, quand c’est le moment, tu abandonnes lâchement ? Bouge-toi ! Pense à l’avenir ! Pense aux photographes, aux défilés, à tous ces gens que tu vas rencontrer et qui ne te rabaisseront jamais pour ton métier soi-disant inutile ! « On m’a demandé Nina Morineau. Etrange coïncidence pour un faux numéro quand même, non ? » Elle se releva, sentit ses yeux se brouiller. « J’avais une semaine pour déménager, et je te l’ai pas dit parce que j… je… » « C'est quoi ces conneries ? » « J’ai été engagée à la Caranston Models Agency, ils offrent un logement… mais je savais pas et… » « Tu vas devenir quoi, mannequin maintenant ? Après maquilleuse ? Tu crois que c’est comme ça que tu vas gagner ta vie ? » Ce fut comme une gifle. Un seau d’eau glacé après un réveil larmoyant qui l’éclaboussa de réalité. Une vague de rage qui la secoua des pieds à la tête, broyant les derniers restes de tendresse qu’elle ressentait pour cet homme assis sur SA couette. « Oui, maquilleuse ET MANNEQUIN, et si ça te plait pas c’est PA-REIL PARCE QUE JE ME CASSE, TU M’ENTENDS ? JE TE LAISSE MOISIR DANS CET APPART POURRI ET JE-ME-CASSE ! » « Mais… le loyer, tout ça, t’y as pensé ?! » Elle lui dit qu’elle se barre, et lui, il pense au loyer. « NON J’Y AI PAS PENSÉ ET TU SAIS QUOI, J’EN AI RIEN À FOUTRE ! DÉMERDE-TOI ! » Elle sauta du lit, se rua sur le placard, attrapa une valise et commença à fourrer tout ce qui était à sa portée dedans. En vrac. Elle n’aurait jamais pu faire ça avant. « Dis-moi la vérité, au moins ! Ne me dis pas que c’est juste à cause de ce stupide truc de mannequin parce que je sais qu’il n’y a pas que ça ! Tu étais où la semaine de Noël, hein ? Et jeudi soir ? Alice a appelé le matin pour savoir si tu étais bien rentrée ! TU ÉTAIS OÙ ? » « Ça n’a rien à voir ! Rien à voir avec toi ! » « TU ÉTAIS OÙ ? » « Ça ne te regarde pas. » Il y eut un long silence. Il s’imaginait le pire, et elle n’avait même plus envie de se justifier. C’était trop tard. Ça rendrait les choses plus faciles. Et puis, la sentence tomba : « Barre-toi, ça m’est égal. » Il sortit de la pièce, sortit de l’appartement, claqua la porte derrière lui. Les mots résonnaient encore dans la pièce. « Ça m’est égal. » Ça lui était égal. Elle se laissa glisser sur la valise, anéantie. Ça lui était égal.




.
    Et un sacré caractère...

.


Alice, une amie. « Je la connais bien, Nina, et ce n’est la poupée parfaite que ses parents décrivent – ce sont ses parents, en même temps, il ne faut pas leur en vouloir. Parce qu’étant la fille qui lui a fait découvrir la vodka, je sais de quoi je parle. Nina a la bonne humeur dans le sang. Elle n’a pas connu les peines de cœur, les gamineries entre filles – ou si peu – les déceptions scolaires ou professionnelles – ça viendra. Du coup, elle baigne toujours dans sa petite bulle d’amour qui l’emmène loin, loin au-dessus du malheur des autres. Elle est capable de vous regonfler le moral en cinq minutes, pour peu que vous ne soyez pas complètement cynique, et d’illuminer votre journée en quelques mots. Enfin, ça marche pour moi, j’imagine que ça marche pour tout le monde ? Il faut dire que sa mère est elle aussi championne pour jouer les antidépresseurs. Il doit être de famille, ce sourire rassurant qui vous enveloppe comme un cocon… Ça, c’était pour la bonne humeur naturelle. Après, il y a la bonne humeur chimique, vous voyez ce que je veux dire ? Quand la première n’est pas au rendez-vous, il faut forcer la deuxième. Je me souviens d’un réveillon qu’on avait fêté comme des clochardes, toutes les deux dans un bar en bas de chez moi. On venait d’avoir dix-huit ans, son Jules chéri était parti en Allemagne, ou en Suisse, et on avait goûté à tous les mélanges possibles – chose à ne pas faire, je vous le rappelle, pour pouvoir ouvrir un œil le lendemain. Résultat : beaucoup de fous rires, mais aussi beaucoup de difficulté à atteindre la porte de l’appartement et un réveil dur, très dur… Le Jules ne l’a jamais su. Il ne fumait pas, ne buvait pas, et tenait absolument à ce que son entourage suive son exemple. Nina aimait faire tout le contraire, dans l’ombre. Il l’étouffait, ce con, avec ses discours d’économiste et ses bons sentiments. Avec lui, elle se sentait vieille et fatiguée comme une mère de 40 ans. Surtout vers la fin, je veux dire, parce qu’au début elle était belle et bien niaise d’amour. Mais l’année où elle a été professionnellement indépendante a été décisive. Elle a pris de nouvelles directions malgré l’hésitation et l’attachement à ce pauvre gars qui pourrissait sur son canapé, et regardez où ça l’a menée ! Tout droit dans une agence de mannequins ! Ça, c’est de la détermination. Elle l’a découverte lentement, mais sûrement. Parce que c’est quelqu’un qui ne prend pas beaucoup de risques, Nina. Elle pose un orteil, s’assure que la surface est stable, vérifie trois fois et seulement ensuite, s’aventure sur un nouveau territoire. Comme un apprenti funambule. Peur de tomber. Peur du vide. Peur de l’inconnu. »

Carine, ex-colocataire à l’ITM. « La première chose que j’ai réellement découvert, chez Nina, après être passée par les présentations d’usage et les conversations générales, c’est qu’elle savait crier. On a commencé à se hurler dessus dès la deuxième semaine dans la même pièce et sa voix perçante couvrait largement la mienne. Tant et si bien que nos voisines se sont plaintes. On s’engueulait pour mes vêtements qui traînaient, pour un pot de yaourt oublié à côté de la poubelle, pour le dentifrice qui dégoulinait dans l’évier ou une brosse à dents rangée à la mauvaise place. Nina était maniaque à l’extrême. Elle aspirait le moindre grain de poussière qui osait se balader sur le lino et m’arrêtait d’un seul geste si je faisais deux pas avec mes chaussures « dégueulasses » dans la chambre. Je ne sais même pas comment elle faisait pour vivre, avec toutes ces bactéries autour d’elle… Elle n’avait pas beaucoup d’humour non plus, surtout quand on abordait ses sujets « sacrés » – le ménage étant le premier – ou trop personnels – ne lui parlez pas de votre dernière aventure d’un soir et n’abordez pas son inexpérience, ça la fout en rogne (jalousie ?). Autre détail remarqué après une année de cohabitation : Nina ne pleure pas. On voit, on ‘sent’ les larmes lui monter aux yeux mais BIM ! dès que ça doit couler elle les ravale et déverse une colère noire à la place. Question de fierté, je pense. Il faudrait lui dire que ça sert à rien d’intérioriser, que ça fait du bien, des fois, de tout laisser sortir et de respirer un grand coup. Ça soulage d’un poids. Mais ce n’est pas mon problème, hein ? »

Charlotte, maquilleuse professionnelle. « Franchement, au départ, je la trouvais cruche. Traitez-moi d’insensible, mais il ne faut quand même pas six mois pour s’adapter aux coulisses d’un défilé, si ? J’en avais fini par me dire qu’elle aurait mieux fait d’être assistante maquilleuse pour, je ne sais pas, le cinéma, le théâtre, les salons de beauté. Un endroit où il y aurait peu de pression, peu de contraintes, plus de temps, et pas trop d’anglais. Mais « l’artiste », si je puis dire, s’est réveillée ensuite. Professionnelle, créative, perfectionniste, avec ce petit plus qui met à l’aise et qui évite les regards paniqués, du genre « oh mon dieu, qu’est-ce que cette fille va me faire ?! ». On a réussi à se parler – parce que le franglais, au départ, c’était pas facile – à se faire confiance, et à partir de là, tout s’est naturellement déroulé. Je n’avais quand même pas choisi cette fille parmi vingt autres pour rien… Et puis tous les contacts qu’elle avait noués pendant son année « d’apprentissage », elle les méritait. Elle commençait même à se faire un petit nom dans la branche, grâce à tous ces gens qui l’encourageaient, la tiraient vers le haut et la poussaient toujours à explorer de nouveaux styles. Ça se dit, « rising star » pour une maquilleuse ? Bref. J’ai appris récemment qu’elle avait changé de fauteuil. Nina, mannequin débutante. Ça m’a fait un choc au départ, et puis je me suis rappelée cette rencontre avec Kästner. Il criait partout qu’elle avait ce « truc » pour briller sous les flashs. Faut croire qu’il n’avait pas tort. Elle a l’étoffe, l’attitude, la persévérance… il faudra certainement travailler sur son air de petite sainte, assez horripilant pour les premiers photographes qui vont s’y coller, mais pourquoi pas, finalement ? »

Jules, ex-fiancé. « Nina, c’était une perle. Adolescente, elle était adorable et personne n’aurait contredit ça. Je l’aimais pour sa douceur, sa discrétion, son côté mesuré, sa bonne humeur constante et beaucoup d’autres qualités qu’on ne trouvait pas ailleurs – j’ai presque envie de dire qu’elle était unique, mais que ça n’a pas duré. Après les études, après bac et diplômes, elle a découvert le monde à coups de mirages et de paillettes dans les yeux et, naïve comme elle est, elle a tout gobé. Il ne lui restait plus qu’un orteil sur terre : le reste était bercé d’illusions. Je m’en suis rendu compte quand on a emménagé ensemble – c’était la pire chose à faire, finalement. Parce qu’en plus de son côté névrosé insupportable, Nina pensait qu’elle était la seule à bosser et que je n’étais qu’un fainéant qui se cachait dans ses études. Je voulais faire un métier utile, moi, pas barbouiller des inconnus toute la journée... Du coup, les autres facettes de Nina m’ont sauté aux yeux : possessive, arrogante, sarcastique, bornée, râleuse pour un rien, maniaque comme jamais et, bien sûr, pas franchement fidèle. Vous allez me dire, je n’ai aucune preuve sur ce dernier point, et c’est vrai. Mais c’est le genre de chose qui se sent : quand on pose la question et que la réponse reste infiniment vague, y’a-t-il vraiment besoin de faire un dessin ? Qu’elle se tape tous les clowns qu’elle déguise si ça lui fait plaisir, moi je n’aurai que trois mots pour la décrire : une belle salope. »




Dernière édition par Nina Morineau le Dim 7 Fév - 18:13, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 22:00

Bienvenuue. I love you
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 22:03

Atta, tu peux pas blairer Lauridsen, Beauchamp, Burmeister, et Bemberg ?! O.O
MAIS PUTAIN MAIS CE SONT 4 SEX SYMBOOOOOLS ♥️

Mais tu as cité Stas et Girts dans tes models favoris donc tu es pardonnée ♥️ (tant que t'as pas mis que t'aimais pas Louis Prades c'est bon ♥️)

Bienvenue à toi, et bon courage pour ta fiche !
Une débutante de chez les débutantes, intéressant ! J'ai hâte de voir la suite de ta fiche ♥️

EDIT : Je te réserve Inguna pour une semaine Smile
Je la connaissais que de nom, elle est très jolie, bon choix ♥️
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 22:28

Justement. J'aime pas les sex symbols (a)
J'préfère ceux qui viennent de loin. Lettonie, Russie (POLOGNE drunken )... et les blonds Very Happy

Merci à vous deux I love you

Bon par contre ça ne répond pas à ma question xD
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 22:33

Inguuuuna !
Une des rares beauté parfaite que j'adore !
En plus t'aime pas la mode, et en plus t'aime pas pas mal de gars, donc toi, je t'aime Very Happy
(je déteste la mode aussi Rolling Eyes ça pourrit une société selon moi, m'enfin... j'aime surtout les mannequins pour les photos Smile).

Elle a pas vu que tu avais posé une question lol, d'où le passage sous silence.
On vient d'en parler et aucun souci. Surtout si tu débutes, y'a pas de problème Smile

Bonne continuation pour ta fiche, on est là si tu as d'autres questions !
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Nina Morineau
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:04

C'est la mode des mannequins-bâtons qui nous ruine ><
On va s'entendre alors Twisted Evil

(en fait, je crois que comme tous les amateurs de RPGs, on a tous été forcé un jour ou l'autre de se plonger dans les pages de Bellazon et co. " Quand les acteurs ne suffisent plus. ")

Merci du coup, pour la réponse et le reste. ♥️
Elle est extra Ranya ! Shocked
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:10

Bienvenue ! ='D
Ah j'connaissais pas Inguna, inculte que je suis ==' ^^ Mais elle est magnifique, j'me coucherai moins bête ce soir ! Smile

Bon courage pour ta présentation ^^
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:13

Nina Martineau a écrit:
Justement. J'aime pas les sex symbols (a)
J'préfère ceux qui viennent de loin. Lettonie, Russie (POLOGNE drunken )... et les blonds Very Happy

Merci à vous deux I love you

Bon par contre ça ne répond pas à ma question xD

Mikus Lasmanis (sur mon ava) est letton et est pas brun, tu dois l'aimer, non ? (a)
Nan mais attends, Beauchamp... Beauchamp c'est un sex symbol à mes yeux mais pas aux yeux de beaucoup, j'adooore ce mec ! (notamment parce qu'il est super drôle et qu'il est tout le temps en train de faire le con avec Vincent Lacrocq en backstage ♥️).

Désolée pour le passage sous silence de la question, j'avais pas vu ^^"

Et de rien Very Happy

Ouh la la, tu adores Ranya ? C'est bon, FoX t'aime déjà XD XD
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:24

Lucjan W. Janowczyk a écrit:

Ouh la la, tu adores Ranya ? C'est bon, FoX t'aime déjà XD XD

Elle aime Ranya et elle aime pas tes gars, donc toi c'est bon, tu l'aimes déjà plus Razz
(je blague, of course !)

Mais clair, je t'aime trop trop trop là !!! T'es la première à complimenter Ranya sur le forum quand même, merci... merci Very Happy

Ah, Bellazon... j'y ai passé des jours entiers, j'ai du me faire les 300 pages de Tiiu Kuik et pas qu'une fois mdrr.
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:30

Je connais pas Luke Worrall non plus, on doit être quitte. bounce
merci (L)

Lucjan W. Janowczyk a écrit:
Mikus Lasmanis (sur mon ava) est letton et est pas brun, tu dois l'aimer, non ? (a)

Je l'aime ! *bave* et je reste en extase devant la vidéo, surtout le passage avec la cigarette *o*
(demain, je vais tout éplucher pour trouver ce shoot *_* )

Mais je me fous du backstage xD Sur les photos, je le trouve juste froid et... facialement squelettique (je me comprends).

Faut avouer que Ranya sort du moule "poupée russe", et ça change, c'est original, et Fox trouve toujours des avatars de fou de toute façon, voilà. Arrow (j'ai vu Chanel Iman dans les PVs, aussi, je vouerai un culte à celui/celle qui la prendra)
Pour Inguna, y'a près de 200 pages aussi, avec plein de commentaires qui servent à rien entre les photos. J'ai abandonné entre la 40e et la 70e. Ce sera pour plus tard xD - c'est là qu'on bénit Modelhommes.com qui a eu le génie de distinguer blabla et shoot. *o*

(bref. continuons cette fiche Laughing )
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:37

Nina Martineau a écrit:
Je connais pas Luke Worrall non plus, on doit être quitte. bounce
merci (L)

Lucjan W. Janowczyk a écrit:
Mikus Lasmanis (sur mon ava) est letton et est pas brun, tu dois l'aimer, non ? (a)

Je l'aime ! *bave* et je reste en extase devant la vidéo, surtout le passage avec la cigarette *o*
(demain, je vais tout éplucher pour trouver ce shoot *_* )

Mais je me fous du backstage xD Sur les photos, je le trouve juste froid et... facialement squelettique (je me comprends).

Faut avouer que Ranya sort du moule "poupée russe", et ça change, c'est original, et Fox trouve toujours des avatars de fou de toute façon, voilà. Arrow (j'ai vu Chanel Iman dans les PVs, aussi, je vouerai un culte à celui/celle qui la prendra)
Pour Inguna, y'a près de 200 pages aussi, avec plein de commentaires qui servent à rien entre les photos. J'ai abandonné entre la 40e et la 70e. Ce sera pour plus tard xD - c'est là qu'on bénit Modelhommes.com qui a eu le génie de distinguer blabla et shoot. *o*

(bref. continuons cette fiche Laughing )

Ouaaaais, il est vraiment trop mignon ♥️ J'adore, dans cette vidéo il parle d'amour et tout, c'est adorable ♥️ Il a l'air trop sympa comme gars, tout doux, tout ♥️♥️
(quel shoot ?)

Oui mais c'est ça qu'on leur demande aux models, en général ! (oui je vois ce que tu veux dire, par "facialement squelettique" : les os des joues qui ressortent vachement toussa toussa ?)

MODELHOOOOOOOOOMMES ♥️♥️ MA BIIIIBLE ♥️ Il n'existe pas un jour où je n'y vais pas <3
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyJeu 14 Jan - 23:38

Cet avatar est fait par Herjuliwii, j'ai passé une commande expresse en fournissant mes photos et en lui disant de se laisser envahir par sa passion pour 30seconds to mars (dans laquelle je suis aussi, donc...) et du coup, j'ai pleins de chefs d'oeuvre made by her, for me Very Happy
Ouais elle est unique Ranya... complètement unique... j'ai eu un coup de foudre de dingue pour elle qui l'a directement fait monter dans mon top 3 de models quoi... ça m'était pas arrivé depuis sasha et tiiu, un coup de foudre comme ça (j'ai révé de ranya une nuit, même !!! mon dieu je fais peur...)

Pour le coup des flood sur bellazon, clair... surtout que vu que c'est anglais on peut même pas en être Sad

J'aimerai bien qu'on prenne le PV de January en effet, elle me fait tripper Laughing
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Nina Morineau
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyVen 15 Jan - 0:07

Il a l'air tout doux oui, comme Girts-mon-amour-rien-qu'à-moi I love you
Je pensais que la vidéo était tirée d'un shoot... enfin plutôt le contraire. Mais après avoir fouillé, j'en déduis que non xD Trop beau pour être vrai *o*

Oui, les os des joues -> ça lui donne un air méchant/pervers/diabolique. (qui doit être irrésistible que sur un rare nombre de photos. j'irai voir xD)

Citation :
MODELHOOOOOOOOOMMES ♥️♥️ MA BIIIIBLE ♥️ Il n'existe pas un jour où je n'y vais pas <3
Je comprends l'intérêt d'avoir créé ce forum, tout à coup Very Happy
ce site me met bizarrement de bonne humeur (a)

Faut dire que la coupe de cheveux doit jouer pour beaucoup avec Ranya, en plus de son physique cigarette.
Les cheveux longs à la Pocahontas, elle rendrait pas le même effet xD
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyVen 15 Jan - 0:48

    Je la connaissais pas (c'est maintenant ou jamais *0*) mais elle est juste... ma-gni-fi-que.

    Citation :
    os des joues -> ça lui donne un air méchant/pervers/diabolique
    XDDDD
    Vos posts sont hilarants (a).
    Bienvenue et bon courage I love you
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyVen 15 Jan - 1:17

Nina Martineau a écrit:
Il a l'air tout doux oui, comme Girts-mon-amour-rien-qu'à-moi I love you
Je pensais que la vidéo était tirée d'un shoot... enfin plutôt le contraire. Mais après avoir fouillé, j'en déduis que non xD Trop beau pour être vrai *o*

Oui, les os des joues -> ça lui donne un air méchant/pervers/diabolique. (qui doit être irrésistible que sur un rare nombre de photos. j'irai voir xD)

Citation :
MODELHOOOOOOOOOMMES ♥️♥️ MA BIIIIBLE ♥️ Il n'existe pas un jour où je n'y vais pas <3
Je comprends l'intérêt d'avoir créé ce forum, tout à coup Very Happy
ce site me met bizarrement de bonne humeur (a)

Faut dire que la coupe de cheveux doit jouer pour beaucoup avec Ranya, en plus de son physique cigarette.
Les cheveux longs à la Pocahontas, elle rendrait pas le même effet xD

Ouii, je connais Girts depuis peu, je l'aime beaucoup ♥️ Je te laisse ton Girts tant qu'on me laisse mon Louis Prades ♥️♥️
Non, la vidéo bah y a pas de shoot à côté, malheureusement >________<"

Bah oui mais si tu regardes Jeremy Young, il a pas du tout ce même air et pourtant, ce mec a les os des joues qui ressortent méchamment ! (et je trouve ça gavé sexy).

Ouaaaais ♥️♥️
Moi aussi, ce forum est orgasmique ♥️
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyVen 15 Jan - 14:52

Thanks Raphaëlle ♥️
Cintia, représentante des rousses diaobliques (h)


Lucjan, tu es en train de me dire que Jeremy Young n'a pas un air méchant/pervers/diabolique ?
Rolling Eyes xD
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyVen 15 Jan - 15:34

Forcément, si tu prends une photo de runway, c'est obligé qu'il ait l'air diabolique ! XD
Mais regarde, si tu prends une photo où il est "normal", genre LA, il a tout sauf l'air diabolique ! x) (je citerai ma fille, Muze "Il a quand même une tête de puceau, Jeremy" XDDDDDDD Clair qu'il fait tout coincé xD)
Il est méga-sex', n'empêche ♥️
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptySam 16 Jan - 1:12

Ça s'étoffe, ça avance... cat


Citation :
"Il a quand même une tête de puceau, Jeremy"
Je n'aurais pas pu dire mieux. Twisted Evil
(à la limite, je les préfère le regard pervers plutôt que le regard guimauve xD)
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 18:57

JE N'AI PAS ÉCLATÉ LES BALISES, HALLELUJAH ! *o*
c'était un suspense incroyable de savoir si tout allait passer au fur et à mesure que j'éditais xD



ce fut laborieux, mais c'est terminé x)
oh et à propos du flou artistique sur son entrée à la CMA, j'espère que vous me taperez pas sur les doigts, mais c'est fait exprès =x
-> en fait, j'imagine en tirer quelque chose mais je sais pas encore quoi xD'
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 18:58

Coool, je vais enfin m'occuper d'une fiche au lieu de laisser Rox faire, aha ha. (mais c'était involontaire je précise Wink)
Je prends la lecture immédiatement, réponse sous peu Wink
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 19:39

Outchy c'te conclusion.
NON MAIS LES GARS SERIEUX... (quoi, j'suis à fond dans l'histoire ? J'avoue que passé un moment [ou deux Embarassed] j'me suis dis "aaaah, encore touuuut ça à liiire ?" mais vu que ça change de principe et de période à chaque fois, j'ai survécu.
J'ai adoré le principe des autres qui décrivent, d'ailleurs.

Et on s'attache au perso, on a envie qu'elle réussisse, ah ah Razz

Par contre tu vas être une horrible coloc... (oui parce que bien sûr t'es validée Wink)


On va rire un peu, tu vas aller au quartier de l'opéra avec Anushka M. Matveiev & Vanille E. Lepik (qui sont encore absentes désolé, mais c'était où elles ou Freya Liv & Shin-Mu, aussi absenes...)
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 19:53

J'avoue, quand j'ai vu 13/13 pages word, j'ai pensé "la pauuuvre admin qui va devoir se taper ça" xD
ça faisait des plombes que je n'avais pas écrit, je me suis emballée TT'

J'espère que les coloc' vont vite arriver, j'ai hâte de les martyriser avec mon chiffon à poussière Twisted Evil

Merci ♥️
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 19:54

Muahaha, le chiffon à poussière...
Et, j'étais contente de voir que j'étais pas la seule à pas citer le fameux vogue et à y préférer Citizen K Very Happy
(Non mais 1 euro le magasine, pour la quantité de pages, j'ai halluciné ! En plus j'aime leurs shoots... surtout quand y'a Tiiu dedans, bien sûr...)
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MessageSujet: Re: » glittering purity. » glittering purity. EmptyMer 20 Jan - 19:59

le code a pas été validé, au fait, si jamais tu veux le faire Laughing

je connais rien aux magazines, en fait, le Citizen K c'est le seul que j'ai feuilleté genre 3 fois dans ma vie xD
t'as même l'impression que leur but, c'est pas de faire un magazine mais de mettre le plus de pubs possibles ><
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